CASABLANCA: Dans un contexte où les tensions et les conflits armés persistent sur le continent africain, le Maroc a récemment pris la parole devant le Conseil de paix et de sécurité de l'Union africaine, pour exhorter les factions en conflit au Soudan à mettre un terme aux hostilités. L'initiative marocaine s'inscrit dans une volonté d'apaiser la situation et de promouvoir une paix durable dans la région.
Mohamed Arrouchi, ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l'UA et de la CEA-ONU, a plaidé en faveur d'une cessation immédiate des combats au Soudan, lors d'une réunion, dimanche 16 avril, du Conseil de paix et de sécurité.
Insistant sur la nécessité de garantir la sécurité des civils, le diplomate marocain a appelé à la création de conditions propices à la reprise du dialogue et des négociations pacifiques.
La démarche du Maroc illustre la préoccupation grandissante de la communauté internationale face à la situation volatile au Soudan, où les Forces armées soudanaises et les Forces de soutien au général rival s'affrontent dans un conflit qui menace l'unité et la souveraineté du pays.
Diplomatie arabe
Dans un contexte international marqué par les crises et les incertitudes, l'appel à la paix lancé par le Maroc s'inscrit dans un élan diplomatique visant à restaurer la stabilité régionale. Plusieurs pays, dont l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et les États-Unis, ont également manifesté leur préoccupation face à l'escalade des violences au Soudan et ont appelé au retour à un accord-cadre entre les forces politiques civiles et l'armée.
Dans cette quête pour un Soudan apaisé et uni, il est essentiel que les forces politiques civiles et l'armée soudanaise entendent l'appel des nations souhaitant s’impliquer dans le processus de paix.
Si l'élan diplomatique impulsé par les pays arabes et le Maroc saura sans doute rencontrer de nombreux obstacles, il demeure néanmoins un témoignage de la volonté collective d'œuvrer pour un futur où le dialogue et la compréhension l'emporteront sur les armes et les discordes.