Macron soutient le président Tebboune, qui est toujours hospitalisé en Allemagne. Puis l’Union européenne condamne, quelques jours plus tard, la vague répressive du gouvernement algérien qui continue à remplir les prisons avec tout ce qu’il trouve sous la main.
Ce qui a engendré diverses réactions, les uns ont condamné les propos de Macron en oubliant l’UE, d’autres la déclaration de l’UE sans rien dire sur Macron. En théorie, la ligne de démarcation est claire, les opposants algériens ont fustigé Macron parce qu’il défend le président Tebboune, les alliés du régime se sont indignés de la déclaration de l’UE parce qu’ils défendent le Président, son gouvernement et tout ce qu’il y a derrière. Le FLN, le RND et la Kasma de Sidi Boudjou sont d’ailleurs sortis de leur boîte comme montés sur des ressorts pour condamner l’ingérence de l’UE, connue, selon un mouhafedh qui a souhaité garder l’anonymat, pour ne pas se laver les pieds. Ce n’est pourtant pas aussi simple, certains ont condamné les deux, d’autres n’ont condamné personne, et le gouvernement a mis beaucoup de temps à condamner, attendant le Président qui se trouve justement dans l’Union européenne, mais visiblement pas en état de condamner.
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