LONDRES : Le parlement iranien a appelé à interdire aux inspecteurs internationaux d’accéder aux installations nucléaires du pays, en réponse au meurtre du grand scientifique nucléaire, Mohsen Fakhrizadeh.
Les députés iraniens ont indiqué que la « meilleure réponse » au meurtre de M. Fakhrizadeh serait de « raviver l’industrie nucléaire glorieuse de l’Iran » en interrompant la mise en œuvre volontaire de protocoles qui autorisent des inspections plus intrusives des installations nucléaires du pays.
Behrouz Kamalvandi, porte-parole de l'Organisation de l'énergie atomique d'Iran, avait déclaré aux médias iraniens que la question de l’accès des inspecteurs devait être décidée par des dirigeants iraniens « de haut niveau ».
Le Conseil suprême de sécurité nationale, organe qui répond directement au Guide suprême Ali Khamenei, s’occupe généralement des décisions relatives au programme nucléaire du pays.
Téhéran a autorisé des inspections supplémentaires dans le cadre du Plan d’action global commun (PAGC) de 2015, communément appelé l’accord sur le nucléaire iranien, qui a assoupli les sanctions économiques paralysantes contre le pays en échange de restrictions sévères sur le développement de son industrie nucléaire.
Le PAGC a fait l’objet de l’attention la plus soutenue de la part de l’administration Trump, qui a pris plusieurs mesures pour annuler les nombreuses concessions faites à l’Iran dans le cadre de l’accord.
Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com