Les festivités du ramadan évoquent la nostalgie dans le quartier historique d’Al-Balad à Djeddah

Dans la zone Hazzazi, située à Rubat al-Khunji al-Saghir, les activités comprennent la fabrication d’accessoires et l’apprentissage de l’Histoire de la région à travers des récits, la résolution d’énigmes, la pratique de jeux traditionnels, la chasse au trésor du ramadan et la poésie. (Photo fournie)
Dans la zone Hazzazi, située à Rubat al-Khunji al-Saghir, les activités comprennent la fabrication d’accessoires et l’apprentissage de l’Histoire de la région à travers des récits, la résolution d’énigmes, la pratique de jeux traditionnels, la chasse au trésor du ramadan et la poésie. (Photo fournie)
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Publié le Jeudi 06 avril 2023

Les festivités du ramadan évoquent la nostalgie dans le quartier historique d’Al-Balad à Djeddah

  • Un marché animé propose une gamme de produits, notamment des parfums, des cornichons, des vêtements sur mesure et des accessoires
  • Les nuits du ramadan sont spéciales, car c’est un moment où les gens cherchent non seulement à grandir spirituellement, mais aussi à tisser des liens sociaux

DJEDDAH: Les ruelles étroites du quartier historique d’Al-Balad à Djeddah se remplissent de lumières et de rires le soir, dans le cadre d’un programme d’activités culturelles et de divertissement pour le ramadan.

Organisés par le ministère saoudien de la Culture, les événements prennent place dans des zones dédiées à travers le district.

Les visiteurs à l’entrée de Bab Al-Balad sont accueillis avec du café saoudien traditionnel, tandis que dans la zone de Mirkaz, ils peuvent participer à des jeux, s’essayer à l’art et à l’artisanat ou encore déguster des plats gastronomiques.

La zone Sardek comprend une tente du ramadan, un cinéma d’antan, des personnages itinérants et un théâtre de marionnettes.

Ces soirées, qui s'inscrivent dans le cadre des festivités de la saison du ramadan, comprennent également des émissions culinaires en direct et des concours de récitation du Coran.

Les visiteurs à l’entrée de Bab al-Balad sont accueillis avec du café saoudien traditionnel, tandis que dans la zone de Mirkaz, ils peuvent participer à des jeux, s’essayer à l’art et à l’artisanat ou encore déguster des plats gastronomiques. (Photo fournie)
Les visiteurs à l’entrée de Bab al-Balad sont accueillis avec du café saoudien traditionnel, tandis que dans la zone de Mirkaz, ils peuvent participer à des jeux, s’essayer à l’art et à l’artisanat ou encore déguster des plats gastronomiques. (Photo fournie)

Un marché animé propose une gamme de produits, notamment des parfums, des cornichons, des vêtements sur mesure et des accessoires. Par ailleurs, les festivaliers peuvent regarder des jeux et des émissions de télévision populaires en lien avec le ramadan, sur une terrasse extérieure.

Vêtu d’une tenue traditionnelle du Hedjaz, Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d’Al-Mugasap, une marque saoudienne de vêtements de mode classiques, déclare: «Je suis très enthousiaste à l’idée de participer à cet événement et de redonner vie à la tenue traditionnelle saoudienne.»

«Nous avons installé un stand pour que les visiteurs puissent essayer les tenues et garder un souvenir de nos coutumes et traditions profondément enracinées.»

Badriya Suleimany, entourée de ses filles, vend des cornichons produits localement lors de l’événement. Elle déclare: «Je suis très heureuse de participer à cet événement. Je fais ce métier depuis cinq ans, mais c’est la première fois que je vais à la rencontre des gens de différentes nationalités.»

«C'est à Al-Balad que l'on ressent les vraies vibrations du ramadan et c'est un lieu que tout le monde devrait visiter pour découvrir notre culture et les traditions du mois sacré.»

Les visiteurs d’Al-Balad peuvent également écouter un musaharati, une personne qui se promène traditionnellement dans un quartier en jouant du tambour et en chantant de la poésie pour réveiller les gens à l’heure du shour. Et l’on peut voir des hommes en costumes traditionnels danser sur des chants ancestraux à plusieurs reprises.

Le musaharati est une personne qui se promène traditionnellement dans un quartier en jouant du tambour et en chantant de la poésie pour réveiller les gens à l’heure du shour. (Photo fournie)
Le musaharati est une personne qui se promène traditionnellement dans un quartier en jouant du tambour et en chantant de la poésie pour réveiller les gens à l’heure du shour. (Photo fournie)

En outre, on peut entendre des conteurs, connus sous le nom de «hakawati», raconter de vieilles histoires du ramadan sur la place Hazzazi.

Saïd al-Ghamdi, un habitant de Djeddah, a emmené ses petits-enfants à l’événement spécialement pour écouter le hakawati.

Il déclare: «Autrefois, nous avions l’habitude de nous rassembler et de nous divertir en racontant des histoires. Il y avait des maîtres conteurs qui récitaient des contes islamiques et qui faisaient le récit de leur propre vécu. Nous avons appris d’eux et acquis des connaissances.»

«Renouer avec cette tradition pendant le festival m’a rendu nostalgique et je suis heureux de partager avec mes petits-enfants la beauté du hakawati

Osman Abdallah, un homme de 70 ans originaire de Djeddah, déclare: «Après le tarawih, j’avais l’habitude de passer du temps avec des amis du quartier à discuter et à partager des histoires en lien avec la religion. Revenir dans ce quartier historique et être témoin de cette formidable ambiance m’a ramené à cette époque.»

Il ajoute que les nuits du ramadan sont spéciales, car c’est un moment où les gens cherchent non seulement à grandir spirituellement, mais aussi à tisser des liens sociaux.

Une autre participante, Hadeel Alabbasi, cofondatrice et directrice académique de l’institut de langue Al-Kuttab, déclare: «Nous invitons la famille et les amis à passer de bons moments en apprenant la calligraphie, la poésie et l’arabe cette année tout en découvrant Al-Balad où nous leur offrons la possibilité d’en apprendre davantage sur les valeurs du ramadan et la culture.»

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Une séance d’énigmes dans la zone Hazzazi. (Photo fournie)

Dans la zone Hazzazi, située à Rubat al-Khunji al-Saghir, les activités comprennent la fabrication d’accessoires et l’apprentissage de l’Histoire de la région à travers des récits, la résolution d’énigmes, la pratique de jeux traditionnels, la chasse au trésor du ramadan et la poésie.

Sarah Hassan, qui vit en Australie, mais retourne toujours dans sa ville natale de Djeddah pour le ramadan, soutient: «Je passe tout le mois de ramadan à Djeddah en raison de l’ambiance qui est unique. L’Arabie saoudite est le meilleur endroit pour fêter le mois sacré.»

«En visitant Al-Balad avec mes enfants, je peux leur enseigner la culture et leur montrer comment le ramadan est célébré dans le pays. Nous avons passé de très bons moments en nous promenant dans les rues, en goûtant des mets comme le balila, les frites, le luqaimat et en buvant la célèbre boisson de la marque Vimto.»

Le ministère a également organisé une exposition sur l’Histoire de Djeddah qui met en lumière d’importants sites archéologiques; une salle distincte présente des pièces de monnaie et des timbres anciens qui remontent à différentes périodes du passé de Djeddah.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.co


Les Marionnettes enchantent Dubaï: une scène multilingue et inclusive pour les enfants

Les Marionnettes mise sur la créativité, l'inclusion et la découverte, loin des écrans. (Photo: fournie)
Les Marionnettes mise sur la créativité, l'inclusion et la découverte, loin des écrans. (Photo: fournie)
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  • Depuis son ouverture, Les Marionnettes propose des spectacles en anglais, français, arabe, et récemment en russe
  • «On veut que chaque enfant puisse s’identifier à ce qu’il voit sur scène, peu importe sa langue», explique Gabriella, la fondatrice

DUBAÏ: À Dubaï, dans un paysage dominé par les écrans et les technologies dernier cri, un petit théâtre de marionnettes attire l’attention des familles en quête d’activités culturelles pour leurs enfants. Fondé par Gabriella Skaff, Les Marionnettes propose une expérience ludique, éducative et multilingue qui séduit aussi bien les enfants que leurs parents.

Une idée née d’un besoin personnel

Gabriella Skaff, franco-libanaise et ancienne juriste en droit bancaire, a quitté les salles d’audience pour donner vie à un tout autre théâtre: celui des marionnettes.

«J’ai toujours rêvé de créer quelque chose qui me ressemble, mais je n’avais pas encore trouvé la bonne idée», confie-t-elle avec sincérité.

C’est lors de vacances en France que tout a commencé: «Nous emmenions souvent nos enfants voir des spectacles de marionnettes, et ils étaient fascinés. Mon fils n’avait même pas deux ans, mais il restait captivé du début à la fin. À Dubaï, rien de tel n’existait», raconte Gabriella.

De retour aux Émirats, elle décide alors de donner vie à ce manque. «Au départ, c’était une petite idée… Puis les choses se sont enchaînées: nous avons trouvé un local, pris contact avec des marionnettistes en France, et après plusieurs mois de préparation, le théâtre a ouvert ses portes en novembre 2024.»

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Les Marionnettes propose des spectacles interactifs pour enfants en plusieurs langues (français, anglais, arabe, russe…).

Une programmation multilingue et interactive

Depuis son ouverture, Les Marionnettes propose des spectacles en anglais, français, arabe, et récemment en russe. «On veut que chaque enfant puisse s’identifier à ce qu’il voit sur scène, peu importe sa langue», explique Gabriella.

Le théâtre offre deux formats principaux:

  • Les spectacles de marionnettes, qui durent environ une heure avec une pause au milieu.
  • Le storytelling, plus court (30 minutes), où un animateur lit un livre, parfois accompagné de marionnettes, suivi d’une activité créative comme du bricolage, du dessin ou la fabrication de masques.

«L’objectif, c’est de rendre la lecture vivante et de faire participer les enfants. On essaie aussi de varier les langues: italien, arabe, français, russe… bientôt l’espagnol.»

Une activité éducative qui séduit les écoles

Les écoles ont rapidement adhéré au concept. «Les retours sont extrêmement positifs, confie Gabriella. Les enseignants apprécient le fait que ce soit à la fois pédagogique et ludique. Les enfants participent activement, posent des questions, interagissent avec les marionnettes… et surtout, ils gagnent en confiance.»

La différence entre les visites scolaires et familiales est notable. «À l’école, les enfants sont plus calmes, attentifs, et respectent davantage les consignes. Lorsqu’ils viennent avec leurs parents, ils se montrent plus spontanés, plus libres… mais tout aussi enthousiastes. Ce sont deux énergies différentes, et chacune a son charme.»

Les enfants sont encouragés à s’exprimer pendant les spectacles. «Les marionnettes posent des questions, les enfants répondent. Même les plus timides finissent par participer.»

Un message fort autour de l’inclusion

Le 30 avril, Les Marionnettes lancera un spectacle inédit en partenariat avec Sanad Village, une organisation qui accompagne les enfants à besoins spécifiques. «C’est une histoire sur l’inclusion. Le but, c’est d’apprendre aux enfants à accepter les différences, à être gentils et ouverts aux autres», explique Gabriella.

Le spectacle sera présenté en anglais, en français et en arabe, et proposé aux écoles ainsi qu’au grand public.  C’est un sujet important. On veut que les enfants comprennent qu’il ne faut pas avoir peur de ce qui est différent.»

Une ambition régionale

L’objectif de Gabriella ne s’arrête pas à Dubaï. «On aimerait bien développer le concept dans d’autres pays de la région: Arabie saoudite, Bahreïn, Qatar, Liban. Il existe un véritable besoin pour ce type d’activité culturelle.»

Pour rendre le projet plus mobile, un théâtre itinérant est en préparation. «On pourra l’emmener dans les écoles, dans d’autres villes, et même l’utiliser pour des événements privés ou des anniversaires.»

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Gabriella Skaff - Fondatrice, Les Marionnettes. (photo: fournie)

Une programmation à découvrir en famille

Les spectacles ont lieu les week-ends – vendredi, samedi et dimanche – tandis que les séances de storytelling se déroulent en semaine. Une activité pour les tout-petits, appelée «Bright Minds», est aussi proposée le lundi matin.

«Le programme change chaque mois et on publie les détails chaque semaine sur notre site et nos réseaux sociaux. Les gens peuvent réserver en ligne ou acheter leurs billets sur place», précise Gabriella.

Prochaine étape: un club de lecture pour enfants, des ateliers théâtre et même des cours pour apprendre à créer ses propres marionnettes.


Les îles Farasan célèbrent l'arrivée annuelle du hareng

Le poisson haridé, ou poisson-perroquet, est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin. (SPA)
Le poisson haridé, ou poisson-perroquet, est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin. (SPA)
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  • Les côtes des îles Farasan sont chaque année le théâtre d'une arrivée massive de poissons harid qui voyagent pendant des mois de l'océan Indien à la mer Rouge, en passant par la mer d'Arabie.
  • Le harid, également appelé « poisson-perroquet », est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin. 

RIYAD : Les côtes des îles Farasan sont chaque année le théâtre d'une arrivée massive de poissons harid qui voyagent pendant des mois de l'océan Indien à la mer Rouge, en passant par la mer d'Arabie.

Le harid, également appelé « poisson-perroquet », est une espèce diversifiée qui vit dans les récifs coralliens et joue un rôle clé dans l'écosystème marin. 

Reconnaissable à son bec de perroquet et à ses couleurs vives, le harid prospère dans les habitats riches en coraux, avec plus de 90 espèces, chacune ayant des formes et des couleurs uniques.

Farasan, un groupe d'îles coralliennes situées à 40 km de la côte de Jazan, devient le site de cet événement naturel lorsque de vastes bancs de poissons harid se rassemblent, selon l'agence de presse saoudienne. 

Les habitants peuvent prédire l'arrivée du poisson grâce à une odeur distincte qui se dégage de la mer après le coucher du soleil, le 15^e jour du mois lunaire.

La pêche annuelle au harid, célébrée à la fin du mois d'avril, est une tradition qui reflète l'héritage culturel des îles et qui fait la joie des habitants des îles Farasan depuis des siècles.

Reconnaissant l'importance culturelle et touristique de cette pêche, le prince Mohammed bin Nasser, gouverneur de Jazan, a inauguré le premier festival du harid des îles Farasan en 2005.

La 21^e édition du festival a été lancée lundi, mettant en avant les îles comme une destination prometteuse pour les touristes et les investisseurs. 

Le festival met en avant les coutumes, les traditions, les jeux folkloriques, l'artisanat et les sites historiques uniques de Farasan, tout en présentant l'artisanat local, comme les pièges à pêche, le tissage de palmiers, la création de sacs et de tapis, ainsi que le tricotage de chapeaux. 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La calligraphie captive les arabophones comme les non arabophones, affirment des passionnés

Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
Le ministère saoudien de la culture a lancé deux nouvelles polices de caractères basées sur la calligraphie arabe traditionnelle, destinées à être utilisées par les organisations et les particuliers dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques. (Fourni/@mocsaudi_fr)
  • L'écriture traditionnelle est un langage universel apprécié pour son art, même s'il n'est pas compris.
  • Les nouvelles polices de caractères seront utilisées par les particuliers et les organisations dans un cadre formel.

RIYAD : La calligraphie arabe occupe une place artistique mondiale qui captive aussi bien les arabophones que les non arabophones, ont déclaré des passionnés à Arab News.

La semaine dernière, le ministère de la culture a introduit deux polices de caractères basées sur la calligraphie arabe et destinées à être utilisées par des particuliers et des organisations dans des contextes formels et pour des œuvres artistiques : Al-Awwal et Saudi.

Abdulrahman Al-Shahed, membre fondateur de l'Association saoudienne de calligraphie arabe, a déclaré à Arab News que l'introduction de ces polices était "une étape bienvenue qui contribue à renouveler la présence de la calligraphie arabe dans les contextes numériques et contemporains, sans la séparer de ses racines spirituelles et esthétiques".

Il a décrit l'introduction de ces polices comme "un appel à redécouvrir la calligraphie en tant qu'identité vivante".

La calligraphie arabe "émerveille les spectateurs par sa beauté abstraite et son esprit contemplatif", a déclaré M. Al-Shahed.

Il a noté que "de nombreux non-Arabes ne lisent pas les lettres, mais ils les ressentent, ainsi que leur beauté", ajoutant que la calligraphie arabe était par conséquent un langage visuel universel.

La calligraphie arabe évolue depuis plus de 1 400 ans, et chaque génération y ajoute sa propre influence, exprimant ainsi son propre esprit et sa propre époque.

Abdul Adeem Al-Shali, membre du groupe des beaux-arts de Qatif, a déclaré à Arab News qu'un grand nombre de non-arabophones s'intéressaient de plus en plus à la langue arabe, à ses lettres et à ses mots.

Il a ajouté : "Cet intérêt démontre la magie de la lettre arabe et l'attrait qu'elle exerce sur l'œil du destinataire moyen, sans parler de celui d'une personne ayant une sensibilité artistique."

De nombreux étrangers ont réalisé des calligraphies magistrales. Le calligraphe américain Mohamed Zakariya, qui s'est converti à l'islam et a appris la calligraphie à Istanbul, a par exemple acquis une grande notoriété.

Il a organisé de nombreuses expositions de calligraphie en Amérique et dans d'autres pays occidentaux, recevant les éloges de ceux qui s'intéressent à cet art, a déclaré Al-Shali.

Ce passionné d'art est optimiste quant à l'avenir de la calligraphie arabe et exhorte les responsables des écoles d'art, des instituts de calligraphie et des écoles de langue arabe dans les universités à "préserver ce grand héritage et à l'enseigner aux générations actuelles avec le plus grand soin".

Le prince Badr bin Abdullah bin Farhan, ministre de la culture, a déclaré que les nouveaux caractères étaient un hommage au riche patrimoine culturel et artistique du Royaume, son ministère ajoutant qu'ils étaient basés sur des "inscriptions et des manuscrits coraniques" historiques.

La conception d'Al-Awwal met en évidence l'esprit de la calligraphie dans les anciennes inscriptions de la péninsule arabique.

Le Saoudien tient compte des principes artistiques de l'écriture d'Al-Awwal et la rend plus contemporaine.

Un groupe d'experts locaux et internationaux a été chargé de leur conception, avec le soutien de l'Autorité saoudienne pour la propriété intellectuelle, de la Fondation du roi Abdulaziz pour la recherche et les archives, et du Centre mondial du prince Mohammed bin Salman pour l'initiative de la calligraphie arabe.

La calligraphie arabe est née dans la péninsule arabique et a été influencée par les conditions culturelles et politiques de la région ainsi que par l'art rupestre des civilisations et des langues préislamiques. Elle s'est répandue avec la migration des Arabes au cours de l'expansion islamique.

Les nouveaux caractères "reflètent la profondeur historique du Royaume d'Arabie saoudite, qui est considéré comme le berceau d'anciennes civilisations humaines et le foyer de diverses calligraphies et inscriptions, allant du musnad au nabatéen et au thamudique", a déclaré le ministère de la culture, en faisant référence à certaines des anciennes civilisations de la péninsule.

Exposition: Écrire ou calligraphier? L’alphabet arabe sublimé
Par Arab News en français -
Calligraphie arabe: Une esthétique à mettre en lumière
Par El Moudjahid -