Le festival d’esports en Arabie saoudite fait son retour avec un fonds de bienfaisance de dix millions de dollars

Gamers Without Borders, une série d’événements qui s’étend sur six semaines, est organisée virtuellement par la Fédération saoudienne des sports électroniques à partir du 27 avril. (Twitter @gwbps)
Gamers Without Borders, une série d’événements qui s’étend sur six semaines, est organisée virtuellement par la Fédération saoudienne des sports électroniques à partir du 27 avril. (Twitter @gwbps)
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Publié le Dimanche 02 avril 2023

Le festival d’esports en Arabie saoudite fait son retour avec un fonds de bienfaisance de dix millions de dollars

  • L’édition de cette année comprendra également le premier tournoi 100% féminin Counter-Strike : Global Offensive, avec six équipes s’affrontant dans une grille éliminatoire simple du 27 au 29 avril
  • Après trois éditions réussies, où plus de trente millions de dollars ont été versés pour aider dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la distribution de vaccins, le festival vise à atteindre un total de quarante millions de dollars de dons

DJEDDAH : Le plus grand festival caritatif d’esports au monde fait son retour au Royaume pour la quatrième année avec un fonds de bienfaisance de dix millions de dollars (1 dollar = 0,92 euro). Il permet ainsi d’établir un lien entre le domaine du jeu et les causes humanitaires dans le monde entier.

Gamers Without Borders, une série d’événements qui s’étend sur six semaines, est organisée virtuellement par la Fédération saoudienne des sports électroniques à partir du 27 avril.

Le festival d’e-sports propose aux joueurs d’élite une compétition dans un large éventail des jeux les plus populaires au monde à travers des tournois qui serviront d’épreuves qualificatives pour Gamers8 : The Land of Heroes, le plus grand festival d’esports et de jeux au monde, qui fera son retour pour la deuxième année le 6 juillet.

Des équipes, dont Nigma Galaxy, s’affronteront pour un prix total de 2,5 millions de dollars dans le jeu de tir Counter-Strike : Global Offensive, développé par Valve et Hidden Path Entertainment. Les autres équipes participantes seront annoncées ultérieurement.

L’édition de cette année comprendra également le premier tournoi 100% féminin Counter-Strike : Global Offensive, avec six équipes s’affrontant dans une grille éliminatoire simple du 27 au 29 avril.

en bref

Le festival d’esports propose aux joueurs d’élite une compétition dans un large éventail des jeux les plus populaires au monde à travers des tournois qui serviront d’épreuves qualificatives pour Gamers8: The Land of Heroes, le plus grand festival d’esports et de jeux au monde, qui fera son retour pour la deuxième année le 6 juillet.

Le prince Faisal ben Bandar ben Sultan, président de la Fédération saoudienne des sports électroniques, déclare : «Je suis très heureux d’annoncer que la quatrième édition de Gamers sans frontières comprendra un tournoi entièrement féminin. L’une des meilleures caractéristiques du jeu et de l’esport est qu’il offre des chances égales à tous, sans préjugés ni restrictions ».

« Nous renforçons notre engagement à fournir un environnement de jeu et d’esport inclusif qui encourage et soutient les joueuses de tous horizons ».

Nigma Galaxy soutient : «Nous sommes fiers de participer au plus grand festival caritatif d’esports au monde et de voir le tournoi élargir ses horizons. Espérons que des événements comme Gamers Without Borders ouvriront la voie au développement futur de l’esport féminin dans le monde. Nous sommes ravis de jouer pour une cause aussi importante ».

En plus du tournoi féminin, les épreuves qualificatives de Counter-Strike : Global Offensive auront lieu le 16 mai pour l’Europe et l’Amérique du Nord, permettant aux équipes de garantir une place à la finale de GWB et à la grande finale de Gamers8.

Le prince Faisal ajoute : «Gamers Without Borders nous a ouvert la voie pour organiser Gamers8, le plus grand festival d’esports et de jeux au monde. Avec Gamers Without Borders, le Royaume a créé la plus grande plate-forme d’esports caritatifs au monde et, en seulement trois ans, le plus grand festival a levé trente millions de dollars pour soutenir des partenaires d’aide humanitaire comme Direct Relief, IMC, Unicef, ITU Gavi, NRC, le Centre d’aide humanitaire et de secours du roi Salmane et le HCR.

Après trois éditions réussies, où plus de trente millions de dollars ont été versés pour aider dans la lutte contre la pandémie de Covid-19 et la distribution de vaccins, le festival vise à atteindre un total de quarante millions de dollars de dons.

Les joueurs du monde entier peuvent soutenir la campagne de dons sur le site Web de Gamers Without Borders.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.