Bannie dans la Libye de Kadhafi, la langue berbère se délie

Sur cette photo prise le 21 mars 2023, l'enseignant Assirem Shuwashia (à gauche) regarde un élève libyen écrire en tamazight dans une école de Zuwara, une communauté à majorité berbère située près de la frontière avec la Tunisie. (AFP).
Sur cette photo prise le 21 mars 2023, l'enseignant Assirem Shuwashia (à gauche) regarde un élève libyen écrire en tamazight dans une école de Zuwara, une communauté à majorité berbère située près de la frontière avec la Tunisie. (AFP).
Des élèves libyens étudient le tamazight dans une école de Zuwara, une communauté à majorité berbère située près de la frontière avec la Tunisie. Le tamazight est la langue maternelle des peuples indigènes d'Afrique du Nord depuis l'époque préromaine et a survécu malgré des siècles de domination arabe. Depuis que la révolution de 2011 a mis fin au règne de Kadhafi, qui durait depuis quatre décennies, cette langue a connu un renouveau. (AFP).
Des élèves libyens étudient le tamazight dans une école de Zuwara, une communauté à majorité berbère située près de la frontière avec la Tunisie. Le tamazight est la langue maternelle des peuples indigènes d'Afrique du Nord depuis l'époque préromaine et a survécu malgré des siècles de domination arabe. Depuis que la révolution de 2011 a mis fin au règne de Kadhafi, qui durait depuis quatre décennies, cette langue a connu un renouveau. (AFP).
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Publié le Mercredi 29 mars 2023

Bannie dans la Libye de Kadhafi, la langue berbère se délie

  • A 120 kilomètres de la capitale Tripoli, le drapeau, le symbole et l'alphabet des Amazighs s'érigent fièrement à Zouara, comme ailleurs en Libye, depuis la mort, en pleine révolution de 2011, de Mouammar Kadhafi
  • Durant les quatre décennies de sa dictature, les Amazighs étaient condamnés à une oralité clandestine, ne pouvant parler leur langue qu'à la maison ou dans la rue, mais toujours loin des oreilles de la police, de l'administration ou des médias

ZOUARA : L'élève hésite puis, encouragé par l'institutrice, approche le feutre du tableau et griffonne quelques caractères en tamazight. La scène paraît plutôt banale mais, douze ans plus tôt, dans la Libye de Kadhafi, elle était impensable.

Cet enfant apprend la langue d'une communauté jadis opprimée, dans une salle de classe de Zouara, ville amazighe (ou berbère) du nord-ouest libyen, près de la frontière avec la Tunisie.

Et les autres élèves de CM2 se succèdent au tableau, sous le regard exigeant mais bienveillant de la jeune enseignante, en robe noire et voile gris.

"Les enfants aiment cette matière car ils y retrouvent leur identité et leur culture", se réjouit Assirem Chouachi, la professeure de tamazight. "Il ne s'agit pas seulement d'alphabet et de vocabulaire mais c'est un ensemble culturel qu'on leur transmet", dit-elle pendant que les enfants partent en récréation.

A 120 kilomètres de la capitale Tripoli, le drapeau, le symbole et l'alphabet des Amazighs s'érigent fièrement à Zouara, comme ailleurs en Libye, depuis la mort, en pleine révolution de 2011, de Mouammar Kadhafi.

Durant les quatre décennies de sa dictature, les Amazighs étaient condamnés à une oralité clandestine, ne pouvant parler leur langue qu'à la maison ou dans la rue, mais toujours loin des oreilles de la police, de l'administration ou des médias.

Pour Kadhafi, la Libye était exclusivement arabe. Les quelque 10% de Libyens amazighs font pourtant partie de l'importante population autochtone de toute l'Afrique du Nord, présente bien avant les conquêtes grecques, romaines puis arabes au VIIe siècle.

«Droit naturel»

Dans un pays divisé en camps rivaux se disputant le pouvoir, le gouvernement reconnu par l'ONU tient à ménager la communauté amazighe et fournit désormais les manuels de tamazight, sans toutefois rendre la langue officielle.

Pour les plus jeunes élèves, qui n'ont pas connu la vie sous Kadhafi, "c'est juste un droit naturel d'apprendre leur langue maternelle et ils n'imaginent pas que quiconque puisse le leur interdire", observe Assirem Chouachi, elle-même issue de la première promotion libyenne de licence de tamazight, délivrée l'année dernière par l'université de Zouara.

Si elle espère encore davantage de reconnaissance, l'institutrice se réjouit des "avancées énormes déjà réalisées en seulement dix ans". "On est nous-mêmes surpris", jubile l'enseignante qui, après la révolution, s'est immédiatement procuré des manuels de tamazight édités au Maroc.

A Zouara, les premiers cours ont été dispensés dès 2012, avec des "débuts difficiles" en raison d'un manque d'enseignants formés et d'incertitudes autour du programme à suivre, se souvient la directrice Sondoss Saki, après s'être assurée de l'ordre dans la cour de récréation.

Il a même fallu convaincre les parents d'élèves qui craignaient la surcharge linguistique, jugeant l'arabe et l'anglais prioritaires pour les études.

"Mais les enfants viennent pour apprendre et leur esprit est grand ouvert à la connaissance", souligne avec assurance la directrice, les drapeaux libyen et amazigh trônant côte à côte sur son bureau.

«Aller de l'avant»

Ses classes terminées, Assirem Chaouachi file vers le petit studio de Kasas FM, la première radio locale en langue tamazight. Si une station nationale berbérophone a récemment été lancée depuis la capitale Tripoli, Kasas FM émet depuis 2012.

Egalement présentatrice radio, Assirem Chaouachi discute avec Ismaïl Aboudib, le directeur des programmes, des prochains épisodes de son émission consacrée à la littérature amazighe.

En chemise blanche et blazer gris, le jeune homme de 28 ans, par ailleurs architecte, s'est lui aussi fait le "devoir" de défendre les "droits" de sa communauté.

Et Kasas FM est l'une des manières de "répondre aux attentes" des habitants de Zouara, assure-t-il, après avoir opéré quelques réglages sur la petite table de mixage.

Société, culture, religion, divertissement, sport: la radio aborde "tous les sujets qui intéressent les auditeurs dans la langue qu'ils connaissent le mieux", se félicite-t-il, derrière ses larges lunettes aux bordures transparentes.

Pour lui, "respecter sa langue et être fier de son identité" n'empêchent pas de "vivre avec les autres communautés". Au contraire, ces nouveaux droits permettent "d'aller de l'avant ensemble sans rester hantés par l'époque de la persécution".

"Le monde entier est fait de diversité", constate-t-il. "Et c'est aussi le droit de tous les Libyens de vivre dans cette harmonie".


Les éditeurs saoudiens se connectent au monde entier à la foire de Bologne

L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie. (SPA)
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  • Le directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter un éventail de programmes.
  • M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

RIYAD : L'Arabie saoudite a inauguré son pavillon à la Foire du livre pour enfants de Bologne, qui s'est tenue du 31 mars au 3 avril au centre d'exposition BolognaFiere à Bologne, en Italie.

Abdullatif Al-Wasel, directeur général de la Commission de la littérature, de l'édition et de la traduction, a déclaré que la participation du Royaume visait à présenter une série de programmes, a rapporté l'Agence de presse saoudienne.

Il a ajouté que ces efforts visaient à développer l'industrie de l'édition, à encourager l'engagement culturel, à soutenir les éditeurs et les agents littéraires saoudiens dans le monde entier et à mettre en valeur le riche patrimoine intellectuel et la production littéraire du Royaume. 

M. Al-Wasel a ajouté que la foire constituait une plate-forme précieuse pour les éditeurs saoudiens, leur permettant d'entrer en contact et d'échanger des connaissances avec leurs homologues internationaux.

Le pavillon du Royaume comprend la participation d'entités culturelles telles que l'Académie mondiale du roi Salman pour la langue arabe, la Bibliothèque publique du roi Abdulaziz, la Bibliothèque nationale du roi Fahd et l'Association de l'édition.

L'académie du roi Salman présente ses efforts visant à renforcer la présence mondiale de la langue arabe et à soutenir le contenu arabe dans les domaines culturel et universitaire, a rapporté l'agence SPA.

L'académie présente ses dernières publications et met en avant ses contributions au développement de contenus linguistiques et fondés sur la connaissance, ainsi que ses projets en matière d'aménagement linguistique, de politique, de linguistique informatique, d'éducation et d'initiatives culturelles.


La gastronomie française : dans l'attente des nouvelles étoiles du Michelin

Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
Un cuisinier prépare un plat au restaurant « La Pyramide » à Vienne le 20 mars 2025. Premier restaurant trois étoiles de l'histoire du Guide Michelin, « La Pyramide » reste, 200 ans après son ouverture à Vienne, en Isère, une étape incontournable de la légendaire Nationale 7 pour les gourmets en route vers le sud. (Photo JEFF PACHOUD / AFP)
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  • C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz.
  • tous les chefs étoilés de France ont été conviés et personnes seront récompensées.

METZ, FRANCE : C'est le rendez-vous gastronomique de l'année : autant décrié que respecté, le guide Michelin dévoilera lundi ses nouvelles étoiles françaises à Metz, lors d'un événement auquel tous les chefs étoilés de France ont été conviés, ainsi que les personnes qui seront récompensées.

« Comme toujours, on va jouer à guichets fermés, puisque l'immense majorité d'entre eux seront au rendez-vous », a indiqué à l'AFP Gwendal Poullennec, le patron du guide rouge qui célèbre cette année ses 125 ans.

Le chef Vincent Favre-Félix, lui, ne sera pas de la partie. À la tête d'un établissement étoilé à Annecy-le-Vieux, en Haute-Savoie, il a décidé de rendre son macaron, devenu trop pesant pour lui et ses clients.

« On s'aperçoit que nos clients aujourd'hui n'attendent plus forcément ce qu'on propose. Ils n'ont plus forcément envie de passer trois heures à table, avec un menu carte blanche imposé, des menus en 8-10 séquences, ni de payer entre 100 et 500 francs par tête", explique-t-il à l'AFP, tout en assurant toutefois "ne pas cracher dans la soupe". 

Sébastien Hisler, le second du restaurant étoilé Chez Michèle à Languimberg en Moselle, n'est pas de cet avis. « Quand on est dans des établissements comme ça, c'est un lâcher prise et il faut profiter de l'instant. Si c'est juste +bien+, oui, ça fait cher. Il faut le moment « waouh ». »

« Les étoiles n'appartiennent pas aux chefs. (...) Ce n'est en aucun cas au chef de faire une demande au guide Michelin pour être ajouté ou retiré », a de son côté répondu M. Poullennec, interrogé par l'AFP.

Pas de quoi gâcher la fête cependant. Les festivités ont commencé dimanche soir, avec un match de football opposant des chefs étoilés, parmi lesquels Fabien Ferré, qui a obtenu l'an dernier trois étoiles d'un coup pour la réouverture de la Table du Castellet (Var), et le triplement étoilé Arnaud Donckele, face à des anciens du FC Metz, dont le champion du monde Robert Pirès, avant un dîner des chefs réunissant professionnels et journalistes.

« C'est une grande cousinade. C'est vraiment l'esprit bon enfant, on passe un bon moment, on partage de bons plats bien cuisinés, on ne se prend pas la tête », affirme Benoît Potdevin, chef du K au domaine de la Klaus à Montenach (Moselle), qui, après sa première étoile remportée l'an dernier, assure être là « sans pression ».

La cérémonie des étoiles aura lieu à 17 heures au Centre des Congrès de Metz. En attendant, le détail du palmarès est tenu secret.

La presse a toutefois déjà fait ses pronostics et les noms de Hugo Roellinger à Cancale (Le Coquillage), de Giuliano Sperandio (Taillevent) et de Hélène Darroze (Marsan) à Paris sont régulièrement cités comme potentiels trois étoiles. 

Les rétrogradations ont, elles, déjà été annoncées dix jours avant ce rassemblement, sans susciter de tempête médiatique, comme ce fut le cas pour Marc Veyrat en 2019 ou Guy Savoy en 2023. Cette année, c'est la maison Georges Blanc à Vonnas, dans l'Ain, qui a perdu sa troisième étoile, après 44 ans au sommet.

Autant décrié que respecté et craint par les chefs, le guide Michelin fait toujours la pluie et le beau temps sur la gastronomie mondiale.

« C'est clairement le seul guide que tout le monde cite en référence », estime auprès de l'AFP Rémi Dechambre, journaliste gastronomique au Parisien Week-end.

« Malgré lui, et avec lui, le Michelin incarne la gastronomie française », souligne Estérelle Payany, critique culinaire chez Télérama. « Il y a de plus en plus de chefs qui s'en méfient et qui s'en défient, parce que le guide Michelin conserve son opacité, qu'il fait des choix parfois un peu étonnants. Mais il n'en demeure pas moins que ça reste le maestro de la gastronomie française en termes de classement », estime de son côté Franck Pinay-Rabaroust, rédacteur en chef du média culinaire « Bouillant(e)s ».

Créé en 1900 par les frères André et Edouard Michelin à destination des automobilistes, le guide Michelin est aujourd'hui présent en Europe, en Asie, en Amérique du Nord et du Sud, et se décline dans plus de 50 destinations.


Les créations arabes brillent sur les tapis rouges d'Hollywood

 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
 La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles (Getty Images). 
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  • Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée
  • L'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury

DUBAÏ : Hollywood a été le théâtre d’une véritable explosion de style arabe sur les tapis rouges ce week-end, avec les célébrités Sophia Bush, Becky G et Jennie éblouissant la scène dans des créations du Moyen-Orient.
Lors de la 36e édition des GLAAD Media Awards, l'actrice américaine Sophia Bush a porté une robe écarlate du créateur libanais Jean Pierre Khoury, dotée d'un corsage perlé et d'une jupe moulante séparée. L'ensemble de Bush a été assemblé par Dani Charlton et Emma Rubenstein, le duo de stylistes de mode connu sous le nom de Dani + Emma.

Samedi soir, les chanteuses Becky G et Jennie Kim, membre du groupe de K-Pop Blackpink, ont toutes deux porté des tenues du créateur libanais Zuhair Murad.

La chanteuse et actrice américaine Becky G a opté pour une robe entièrement blanche de la collection pré-Automne 2025 de Murad lors de l'événement 2025 Billboard Women In Music, qui s'est tenu au YouTube Theater à Los Angeles.

La robe colonne à col licou a été ornée d'embellissements argentés sur le corsage.

Jennie, qui se fait appeler par son prénom, a présenté un look de la collection de prêt-à-porter automne-hiver 2025 de Murad lors du même événement.

La robe rouge ajustée présentait une double fente avec des clous sur les fentes et un décolleté en forme de cœur. Le look a été complété par une paire de talons de la créatrice jordanienne et roumaine Amina Muaddi.

Elle est montée sur scène vêtue de cette tenue pour recevoir le Global Force Award, un prix décerné aux « chanteurs, auteurs-compositeurs, instrumentistes et producteurs ayant une contribution révolutionnaire à l'industrie musicale », choisis par la publication Billboard à l'échelle mondiale.

« Je suis inspirée par toutes les femmes présentes dans cette salle - et dans le monde entier - qui continuent à franchir les barrières et à laisser leur empreinte sur la scène internationale », a déclaré Jennie lors de son discours de remerciement. « Ce prix est dédié à toutes les femmes qui osent rêver, créer et façonner le monde avec leur vision », a-t-elle ajouté. 

Parmi les lauréats de cette année figurent également Doechii, élue femme de l'année, Erykah Badu, qui a reçu le prix de l'icône, Aespa, groupe de l'année, et Ángela Aguilar, qui a remporté le prix de la percée, entre autres. Parmi les présentateurs figuraient Becky G, Lauren Jauregui, Kali Uchis et Julia Michaels.

Parmi les artistes figuraient Ángela Aguilar, Aespa, Gracie Abrams, Megan Moroney, Muni Long, Tyla et Erykah Badu.

De son côté, la chanteuse américano-mexicaine Aguilar a dédié son moment sur scène aux immigrés : « Je veux profiter de cette occasion pour faire entendre ma voix pour les femmes dont les paroles sont souvent ignorées, pour celles qui laissent derrière elles tout ce qu'elles connaissent en franchissant les frontières », a-t-elle affirmé.