Israël fait couler du sang palestinien le premier jour du ramadan

Une femme regarde des personnes endeuillées porter le corps d'Amir Abou Khadija, un Palestinien de 25 ans tué par un raid israélien, lors de ses funérailles à Toulkarem, en Cisjordanie, le 23 mars 2023. (Reuters)
Une femme regarde des personnes endeuillées porter le corps d'Amir Abou Khadija, un Palestinien de 25 ans tué par un raid israélien, lors de ses funérailles à Toulkarem, en Cisjordanie, le 23 mars 2023. (Reuters)
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Publié le Vendredi 24 mars 2023

Israël fait couler du sang palestinien le premier jour du ramadan

  • L'armée israélienne a déclaré qu'Amir Abou Khadija était recherché pour les récentes attaques par balles contre les colonies israéliennes et les forces de sécurité.
  • Les prisonniers ont contraint les autorités pénitentiaires israéliennes à faire marche arrière sur l'imposition de mesures punitives

RAMALLAH: Des soldats israéliens en civil ont tué un Palestinien lors d'un raid en Cisjordanie occupée jeudi, le premier jour du ramadan. On redoute qu'il n'y ait aucun répit dans l'effusion de sang palestinien pendant ce mois consacré au jeûne et à la réflexion.
Les forces israéliennes ont pris d'assaut la ville de Toulkarem, dans le nord du pays. Le ministère palestinien de la Santé a indiqué qu'Amir Abou Khadija, 25 ans, avait reçu plusieurs balles dans la tête et les jambes. La branche de Toulkarem des Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, l’une des milices armées de la faction du Fatah, a soutenu qu’Abou Khadija était son chef.
L'armée israélienne a déclaré qu'Abou Khadija était recherché pour des attaques récentes menées contre des colonies israéliennes et des forces de sécurité. Elle a fait une descente dans l'appartement où il se cachait, à Toulkarem, et a abattu Abou Khadija lorsqu'il a sorti son arme, a-t-elle précisé, ajoutant qu'elle avait confisqué un fusil d'assaut M-16 et la voiture qu'il aurait utilisée pour perpétrer des attaques à la voiture. Les forces de sécurité ont déclaré avoir également arrêté un autre membre du groupe militant.
Le groupe militant a déclaré qu'Abou Khadija était mort lors d'un «affrontement armé» avec les forces israéliennes. Des photos de son corps maculé de sang et de son appartement saccagé ont circulé sur Internet, tandis que des Palestiniens en colère pleuraient le premier «martyr» du mois sacré, qui a débuté jeudi au Moyen-Orient.
Ce meurtre porte à quatre-vingt-dix le nombre de Palestiniens tués par les Israéliens depuis le début de l'année.
Le mouvement Fatah et les factions palestiniennes de Toulkarem ont annoncé une journée de grève commerciale pour pleurer cet assassinat.
Le Hamas a déclaré: «Le fait que l'occupation prenne pour cible nos héroïques combattants n'arrêtera pas la marche de la résistance et notre peuple ne se laissera pas intimider alors que nous sommes dans le mois béni du ramadan, le mois des guerres saintes et des victoires. Nous poursuivrons notre glorieuse révolution en prenant pour cible les forces d'occupation fascistes.»
Le mouvement du Djihad islamique a affirmé: «Ce crime odieux commis le matin du premier jour du ramadan confirme la politique de l'occupation et de son gouvernement fasciste, qui poursuit son agression et sa profanation.»
«Le sang pur de ce combattant héroïque attisera davantage les flammes du soulèvement, qui se répandra dans toutes les arènes malgré l'ampleur des sacrifices.»
Onze Palestiniens ont été arrêtés au cours de la campagne israélienne d'incursions et de perquisitions jeudi en Cisjordanie. Des affrontements ont eu lieu dans certaines zones.
Le Club des prisonniers palestiniens a indiqué que les Palestiniens arrêtés avaient été transférés pour être interrogés sur leur participation à la résistance populaire.
Des sources palestiniennes ont déclaré que l'escalade israélienne des meurtres, des arrestations et des incursions dans les villes pendant le ramadan contredisait ce qui avait été convenu lors du sommet de Charm el-Cheikh, le 19 mars.
Le général de division Adnan al-Damiri (retraité), ancien porte-parole des services de sécurité palestiniens, originaire de Toulkarem, a confié à Arab News qu’une atmosphère de tristesse et de douleur régnait dans la ville après l'assassinat d'Abou Khadija.
Il a accusé l'armée israélienne de multiplier les assassinats de Palestiniens pour obtenir des victoires et des réalisations imaginaires. «Quelle autre mission l'armée d'occupation israélienne peut-elle accomplir que de tuer des Palestiniens?»
Par ailleurs, les Palestiniens se sont réjouis de la victoire des prisonniers palestiniens dans leurs discussions avec l'administration pénitentiaire israélienne, qui a accédé à leurs demandes et a renoncé à appliquer les règles restrictives du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir.
Le Comité national suprême d'urgence pour les prisonniers a précisé que les prisonniers avaient forcé l'administration pénitentiaire à mettre fin aux mesures arbitraires prises à leur encontre «grâce à leur unité et au soutien de notre peuple». Il a ajouté que l'occupation israélienne «doit se rendre compte que les prisonniers ne sont pas seuls. Ils ne sont pas des proies faciles pour tous ceux qui traversent notre terre».
La Commission pour les affaires des détenus et des anciens prisonniers et le Club des prisonniers ont annoncé mercredi en fin de journée que deux mille prisonniers avaient suspendu leur grève de la faim prévue pour le ramadan lorsqu’ils ont appris que l'administration pénitentiaire avait retiré les mesures punitives arbitraires prises à leur encontre.
Depuis le 14 février, les prisonniers protestaient après que l'administration pénitentiaire a annoncé la mise en œuvre de mesures sévères – parmi lesquelles le rationnement de l'eau, la réduction des temps de douche, le verrouillage des salles de bains et la fourniture de pain rassis aux prisonniers – à la demande de Ben-Gvir.
Kadoura Farès, responsable du Club des prisonniers palestiniens, a déclaré à Arab News que ce qui s'était passé était une «réussite exceptionnelle» pour les prisonniers palestiniens face à Ben-Gvir et à son «comportement raciste et extrémiste» et «ses menaces».
Farès a fait savoir qu’il avait rencontré des diplomates américains de l'ambassade à Jérusalem qui ont fait pression sur la partie israélienne, soulignant que les services de sécurité israéliens et les responsables gouvernementaux étaient conscients que la politique de Ben-Gvir à l'encontre des prisonniers palestiniens ne répondait pas à un besoin de sécurité israélien, mais qu’elle était plutôt «le reflet de l'idéologie raciste extrémiste de Ben-Gvir».
Pour sa part, Ben-Gvir a annoncé jeudi: «Ma politique est efficace et les pertes que subiront les prisonniers si la grève se poursuit seront considérables.»

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com