Le patron du foot marocain, Fouzi Lekjaa, visé par une campagne sur les réseaux sociaux

Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) photographié lors d'un entretien le 7 juin 2018 à Rabat, la capitale. (Photo, AFP)
Fouzi Lekjaa, président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) photographié lors d'un entretien le 7 juin 2018 à Rabat, la capitale. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 15 mars 2023

Le patron du foot marocain, Fouzi Lekjaa, visé par une campagne sur les réseaux sociaux

  • Si, dans un premier temps, les supporters du Raja ont été pointés du doigt, c’est l'Algérie qui a ensuite été accusée de l’amplification de cette campagne
  • Lekjaa a reçu le soutien – non des moindres – du sélectionneur national de la sélection marocaine, Walid Regragui

CASABLANCA: Mais qui en veut donc au président de la Fédération royale marocaine de football (FRMF), Fouzi Lekjaa? Une question qui taraude bon nombre de fans de football au Maroc.

Celui qui a été accueilli en héros et décoré par le roi Mohammed VI de la médaille de Commandeur de l'ordre du trône à la suite l'épopée marocaine au Mondial 2022, est visé depuis quelques jours par une campagne de dénigrement. 

Ladite campagne, initiée par les supporters du Raja Casablanca, se voulait une manière pour le club casaoui de dénoncer des injustices arbitrales dont serait victime le club. Ancien président du RS Berkane et proche du président de l’autre club de la capitale économique, le Wydad Casablanca, Lekjaa est accusé de favoritisme et de corruption sur les réseaux sociaux. 

#Lekjaacorrompu est également le hashtag créé pour pointer du doigt le scandale des billets lors du Mondial 2022 qui n’a pas été sanctionné.

Fouzi Lekjaa avait déclaré mercredi dernier que l’enquête judiciaire qui a été ouverte concernant cette affaire «est toujours en cours, et ses résultats seront dévoilés très prochainement».

Pour les médias marocains, la campagne de dénigrement dont est victime le président de la FRMF trouve racine au-delà des frontières du Royaume. Si, dans un premier temps, les supporters du Raja ont été pointés du doigt, c’est l'Algérie qui a ensuite été accusée de l’amplification de cette campagne.

Ainsi, selon le média marocain hespress.fr, «les généraux algériens ont lancé une offensive numérique contre le président de la FRMF en créant, dans la nuit de samedi à dimanche, des milliers de faux comptes relayant des hashtags contre Fouzi Lekjaa, amplifiant des voix au sein du Raja qui ont critiqué le président de la fédération». 

Du côté des Rajaouis, un groupe de sympathisants du Raja s’est désolidarisé dans un communiqué de ces supporters et a dénoncé la campagne de dénigrement dont le président de la FRMF fait l’objet sur les réseaux sociaux.

«Fouzi Lekjaa est l’un des soldats au front pour la défense des intérêts et des constantes du Maroc, qui compte à son actif de grandes réalisations pour le football marocain, et qui a contribué à hisser très haut le drapeau du Royaume aux niveaux régional et international», peut-on lire dans le communiqué, qui vient s’ajouter à plusieurs autres communiqués de clubs ou de groupes de supporters qui ont affiché leur soutien au président de la FRMF.

Lekjaa a également reçu le soutien – non des moindres – du sélectionneur national de la sélection marocaine, Walid Regragui. Celui qui n’est plus à présenter a déclaré lors d’une conférence de presse: «Cela fait six ans que je travaille avec lui. Je connais l’homme. Il est ouvert à la critique. J’apprécie aussi la critique quand elle est constructive, mais sans porter atteinte aux gens par les insultes». Et d’ajouter: «Je suis solidaire avec le président, mais aussi témoin de sa rigueur et du travail énorme qu’il fait au quotidien, et la passion qu’il a pour le football national à tous les niveaux.» 

Selon le coach Walid, «les personnes qui mènent cette campagne ne sont pas de vrais supporters qui aiment leur pays».

 


Gaza: le ministre de la Défense israélien annonce la saisie de «larges zones» pour créer des zones de sécurité

L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué. (AFP)
L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué. (AFP)
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  • Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé mardi sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de la ville proche de Khan Younès
  • "N'écoutez pas les tentatives du Hamas de vous empêcher d'évacuer pour rester ses boucliers humains. Evacuez immédiatement les zones désignées", a-t-il déclaré, renouvelant un appel déjà lancé lundi

JERUSALEM: Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a annoncé mercredi l'extension de l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza pour s'emparer de "larges zones" en vue de créer des zones de sécurité, appelant par ailleurs les Gazaouis à renverser le Hamas.

L'opération militaire s'étend "pour écraser et nettoyer la zone des terroristes et des infrastructures terroristes, et pour s'emparer de vastes zones qui seront intégrées dans les zones de sécurité d'Israël", a-t-il déclaré dans un communiqué.

"J'appelle les habitants de Gaza à agir maintenant pour chasser le Hamas et rendre tous les otages", a-t-il ajouté.

Le porte-parole de l'armée en langue arabe, Avichay Adree, s'est adressé mardi sur X aux habitants de vastes zones de Rafah et de la ville proche de Khan Younès.

"N'écoutez pas les tentatives du Hamas de vous empêcher d'évacuer pour rester ses boucliers humains. Evacuez immédiatement les zones désignées", a-t-il déclaré, renouvelant un appel déjà lancé lundi.

Israël a repris ses bombardements intensifs sur Gaza le 18 mars, puis lancé une nouvelle offensive terrestre, mettant fin à un cessez-le-feu de près de deux mois avec le Hamas.

Depuis la reprise des combats, 1.042 personnes ont été tuées, selon des données publiées mardi par le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, portant le bilan total à 50.399 morts depuis la guerre déclenchée par l'attaque du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023.

L'attaque du 7-Octobre a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées, 58 sont toujours retenues, à Gaza dont 34 sont décédées selon l'armée.


Les Houthis font état de quatre morts dans des frappes attribuées aux Etats-Unis

Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain. (AFP)
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  • Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida
  • Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen

SANAA: Les rebelles houthis du Yémen ont fait état mercredi d'un nouveau bilan de quatre morts dans des frappes sur Hodeida (ouest), attribuées aux Etats-Unis, et dit avoir mené une nouvelle attaque contre un porte-avion américain.

"Le bilan de l'agression américaine qui a visé mardi soir le bâtiment de la gestion de l'eau dans le district d'al-Mansouriyah, dans le gouvernorat de Hodeida, est monté à quatre morts et trois blessés", a déclaré le porte-parole du ministère de la Santé houthi, Anis Alasbahi.

Selon les médias houthis, des frappes américaines ont visé dans la nuit plusieurs localités sous contrôle des rebelles houthis, soutenus par l'Iran, notamment des infrastructures hydrauliques dans le gouvernorat de Hodeida.

Trois raids ont également été rapportés dans le gouvernorat de Hajjah (nord-ouest) et trois autres dans le bastion du groupe rebelle, Saada, dans le nord du Yémen. Les Etats-Unis n'ont pas confirmé avoir mené ces frappes.

Le 15 mars, Washington a annoncé une nouvelle offensive militaire, promettant de recourir à une force écrasante tant que les rebelles continueront de viser des navires circulant sur les routes maritimes clefs de la mer Rouge et du golfe d'Aden.

"Les frappes contre les Houthis ont été incroyablement efficaces", a déclaré mardi la porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt, précisant qu'il y avait eu "plus de 200 frappes réussies contre les Houthis".

Les frappes américaines visent à neutraliser les menaces des Houthis en mer Rouge, une zone maritime essentielle pour le commerce mondial, où les rebelles yéménites ont mené de nombreuses attaques depuis fin 2023 affirmant s'en prendre à des navires liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens.

Les Houthis ciblent également les navires de guerre américains au large du Yémen. Ils ont affirmé tôt mercredi avoir mené une attaque contre le porte-avions Harry S. Truman, "la troisième en 24 heures", selon leur porte-parole militaire, Yahya Saree.

De leur côté, les Etats-Unis ont annoncé mardi l'envoi d'un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, le Carl Vinson, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région".

Le Pentagone n'a pas précisé de date ni la zone où navigueront les deux groupes aéronavals.

Le président Donald Trump a assuré lundi sur son réseau Truth Social que "le plus dur (était) à venir pour les Houthis et leurs soutiens en Iran". "Nos attaques continueront jusqu'à ce qu'ils ne soient plus une menace pour la liberté de navigation", a encore écrit le président américain.

 


Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient 

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué. (AFP)
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  • Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge
  • Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques

WASHINGTON: Les Etats-Unis envoient un deuxième porte-avions au Moyen-Orient, a annoncé mardi le porte-parole du ministère de la Défense Sean Parnell, évoquant la protection des flux commerciaux.

Cette annonce survient alors que les Houthis, rebelles yéménites soutenus par l'Iran, ont revendiqué le mois dernier des attaques contre le porte-avions Harry S. Truman en mer Rouge. Washington, qui a procédé ces dernières semaines à des frappes au Yémen, n'a pas confirmé ces attaques.

Les Houthis visent la navigation commerciale en mer Rouge depuis le début de la guerre à Gaza en octobre 2023.

Selon le Pentagone, le Harry S. Truman sera rejoint par le Carl Vinson, actuellement dans la zone indopacifique, "afin de continuer à promouvoir la stabilité régionale, dissuader toute agression et protéger les flux commerciaux dans la région", a déclaré M. Parnell dans un communiqué.

Le ministère n'a pas précisé où exactement navigueraient les deux groupes aéronavals.

Parallèlement, le secrétaire à la Défense Pete Hegseth a ordonné le déploiement dans la région "d'escadrons additionnels et d'autres actifs aériens qui renforceront nos capacités défensives de soutien aérien", selon M. Parnell.

La marine américaine compte une dizaine de porte-avions.