Le Hezbollah a donné le coup d'envoi de la course à la présidence en annonçant que Sulieman Frangieh était le candidat du duo régnant sur les chiites. L'annonce et le candidat démontrent que la clique au pouvoir, bien qu'elle n'ait pas encore été en désaccord sur le candidat du parti au pouvoir, est sur le point de mener une bataille féroce pour préserver ses acquis. Cela faciliterait la restauration progressive de son autorité. Il a ainsi refusé de faire des concessions quant à son approche sectaire et intéressée des processus constitutionnels, de l'élection du président de la république au choix du Premier ministre et à la formation du gouvernement.
L'insistance du Hezbollah et du Mouvement Amal à nommer Franjieh et à démontrer qu'ils mèneront cette bataille jusqu'au bout confirment le fait que la ferme détermination du duo, en particulier du Hezbollah, à reconstruire leur autorité sur le pays à la mesure de l'influence dont ils jouissaient avant le soulèvement d'octobre.
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