Le régime iranien cible des membres de l'opposition sur le territoire européen

Le régime iranien est désigné, tant par les services de renseignements européens que par l’enquête menée par la justice belge, comme le commanditaire de cette attaque, empêchée in extremis grâce à l’arrestation des porteurs de la bombe. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP).
Le régime iranien est désigné, tant par les services de renseignements européens que par l’enquête menée par la justice belge, comme le commanditaire de cette attaque, empêchée in extremis grâce à l’arrestation des porteurs de la bombe. (FRANCOIS LO PRESTI / AFP).
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Publié le Vendredi 27 novembre 2020

Le régime iranien cible des membres de l'opposition sur le territoire européen

  • Le régime iranien est désigné, tant par les services de renseignements européens que par l’enquête menée par la justice belge, comme le commanditaire de cette attaque
  • Le principal accusé, Assadolah Assadi, âgé de 49 ans, aurait utilisé son passeport diplomatique iranien (D9016657) pour dissimuler une activité d’espionnage au service de la Direction de la sécurité intérieure du ministère iranien du Renseignement et de l

Alors que le procès de quatre Iraniens poursuivis pour tentative de meurtre à caractère terroriste et participation aux activités d'un groupe terroriste commence le 27 novembre à Anvers, Belgique, c'est ce n'est pas la première fois que l'Iran est accusé d'avoir mené ou planifié des attaques contre des opposants sur le territoire européen.

En janvier 2019, l’Union européenne (UE) a pris des sanctions contre des responsables et des entités iraniennes. À l’unanimité des États membres, le Conseil a gelé les avoirs financiers du ministère du Renseignement et de la Sécurité nationale et de deux personnalités iraniennes dont son chef, Saeid Hashemi Moghadam. Ces sanctions européennes sont la réponse aux attentats planifiés par les autorités iraniennes dans une série de pays européens. La tentative d’attentat de Villepinte, dont les protagonistes seront jugés à Anvers ce 27 novembre, est l’un de ces complots.

Le 8 janvier 2019, les Pays-Bas ont révélé les résultats d’une enquête menée par leurs services de renseignements au sujet des assassinats de deux ressortissants hollandais d’origine iranienne, commis à Almere en 2015 et La Haye en 2017.

Dans un courrier adressé au Parlement, les autorités hollandaises ont affirmé détenir des informations présentant de «fortes indications que l’Iran était impliqué dans la liquidation de deux citoyens néerlandais d’origine iranienne». La première victime s’appelait Ali Motamed, opposant historique du régime de Téhéran. La seconde a été abattue d’une balle en pleine tête et de deux dans la poitrine, à Amsterdam. Il s’agissait d’Ahmad Molla Nissi, l’un des dirigeants du mouvement séparatiste arabe en Iran (Amsla). 

«Le Danemark ne peut en aucune façon, tolérer que des individus liés aux services de renseignements iraniens fomentent des attaques contre des personnes. C’est le gouvernement iranien, l’État iranien qui est derrière.» C’est par ces mots que le ministre des Affaires étrangères danois, Anders Samuelsen, a condamné une tentative d’attentat, le 30 octobre 2018. 

Le Danemark révélait qu’une «agence» iranienne avait tenté d’éliminer des opposants en exil sur le territoire national. Les cibles étaient trois membres d’Amsla. Le gouvernement danois avait condamné cet acte et rappelé son ambassadeur à Téhéran. 

C’est donc sous l’impulsion de la France, des Pays-Bas et du Danemark que l’UE a durci le ton contre l’activisme des services de renseignements iraniens sur le territoire européen. Le registre de ces sanctions est resté diplomatique (rappel des ambassadeurs, expulsion des diplomates, gels des avoirs financiers). Le procès d’Anvers déplacera la dénonciation de l’action de l’État iranien sur le territoire européen dans la sphère judiciaire.

Le procès de l'attentat déjoué de Villepinte, qui s'ouvre le 27 novembre, devrait isoler davantage le régime iranien. Le régime iranien est désigné, tant par les services de renseignements européens que par l’enquête menée par la justice belge, comme le commanditaire de cette attaque, empêchée in extremis grâce à l’arrestation des porteurs de la bombe.

Les éléments d’investigation repris dans le dossier judiciaire indiquent que le projet fut conçu «au nom de l’Iran et sous son impulsion», comme l’a déclaré Jaak Raes, l’Administrateur général de la Sûreté de l’État, les services de renseignements belges. 

Le principal accusé, Assadolah Assadi, âgé de 49 ans, aurait utilisé son passeport diplomatique iranien (D9016657) pour dissimuler une activité d’espionnage au service de la Direction de la sécurité intérieure du ministère iranien du Renseignement et de la Sécurité nationale. Sa mission: collecter des informations sur les opposants iraniens dans les pays européens. Assadolah Assadi, diplomate, troisième secrétaire de l’ambassade iranienne de Vienne, risque jusqu’à vingt ans de prison.

 


Sisi rencontre Burhan au Caire pour discuter du rétablissement de la stabilité au Soudan

 La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
La présidence égyptienne montre le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi (à droite) lors d'une réunion avec le chef de l'armée soudanaise Abdel Fattah al-Burhan au Caire, le 4 novembre 2024. (File/AFP)
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  • Les 2 dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux
  • La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays

DUBAI : Le président égyptien Abdel Fattah El-Sisi et le président du Conseil souverain transitoire du Soudan, le général Abdel Fattah Al-Burhan, se sont rencontrés lundi au Caire pour discuter des moyens de rétablir la stabilité et de promouvoir le développement au Soudan.

Les deux dirigeants ont également prévu de se consulter sur le renforcement des liens bilatéraux et d'aborder diverses questions régionales, a rapporté Ahram Online.

La visite de M. Al-Burhan intervient dans un contexte de conflit permanent au Soudan, où les combats entre l'armée soudanaise et les forces de soutien rapide ont dévasté le pays.

M. Al-Burhan a déclaré Khartoum "libérée" du contrôle des forces de soutien rapide en mars, après une importante poussée militaire.

La guerre, qui a éclaté en avril 2023 en raison de différends concernant l'intégration des forces de soutien rapide dans l'armée, a fait des dizaines de milliers de morts, les deux parties étant accusées d'avoir commis des atrocités.

Le Soudan reste profondément divisé, l'armée contrôlant le nord et l'est du pays, tandis que les forces de sécurité soudanaises détiennent la majeure partie du Darfour et certaines parties du sud.


Le chef de la lutte antiterroriste irakienne s'entretient avec les émissaires égyptien et jordanien

M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
M. Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha. (INA)
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  • Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage des perspectives sur les questions de sécurité
  • Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme

DUBAI : Le chef du service irakien de lutte contre le terrorisme, le général de corps d'armée Karim Al-Tamimi, a tenu lundi des réunions séparées avec les envoyés militaires égyptien et jordanien afin de discuter des moyens de renforcer la coopération en matière de sécurité.

Al-Tamimi a rencontré l'attaché militaire égyptien, le colonel Akram Sharif, et l'attaché militaire jordanien, le général de brigade Anwar Al-Bashbasha, selon un communiqué du service de lutte contre le terrorisme.

Les réunions ont porté sur le renforcement de la coopération, l'échange d'expertise et le partage de perspectives sur les questions de sécurité entre les trois pays.


Le ministre saoudien des Affaires étrangères discute des négociations entre les États-Unis et l'Iran avec son homologue iranien

 Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
Une photo fournie par le ministère saoudien des Affaires étrangères montre le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Faisal bin Farhan (R), rencontrant le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, à Riyad, le 9 octobre 2024. (AFP)
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  • Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique
  • Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman

RIYADH : Le ministre saoudien des Affaires étrangères Faisal ben Farhane a discuté avec son homologue iranien Abbas Araghchi des derniers développements dans les pourparlers entre les Etats-Unis et l'Iran lors d'un appel téléphonique, a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères le 28 avril.

Le prince Faisal a reçu lundi un appel téléphonique de M. Araghchi au cours duquel ils ont discuté du troisième cycle de négociations entre les Etats-Unis et l'Iran, qui s'est tenu samedi à Mascate, la capitale d'Oman.

Les ministres ont également discuté des liens bilatéraux et des questions d'intérêt commun, a ajouté le communiqué du ministère.