La Saudi Coffee Company s'apprête à présenter au monde entier le café de Jazan

Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)
Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)
Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)
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Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)
Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)
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Publié le Mercredi 01 mars 2023

La Saudi Coffee Company s'apprête à présenter au monde entier le café de Jazan

  • Le café Khawlani reflète l'héritage et l'hospitalité de l'Arabie saoudite et porte le nom de l'ancienne tribu des Khawlan
  • La quantité de café qui est actuellement consommée sur le marché saoudien est estimée à 73 000 tonnes

JAZAN: Le café demeure un élément important dans la vie des Arabes; les cafetières traditionnelles bien chaudes permettent de servir cette boisson dans de petites tasses lors des réunions mondaines. L'Arabie saoudite porte la culture du café à un niveau supérieur. 

Le pays cultive l'un des meilleurs cafés du monde, le Khawlani. Reconnu depuis longtemps comme la meilleure graine de café de la variété arabica, il se caractérise par une faible acidité, une note complexe et un goût légèrement plus doux que le café ordinaire.

Il reflète l'héritage et l'hospitalité de l'Arabie saoudite et porte le nom de l'ancienne tribu des Khawlan. Cette dernière est installée dans les montagnes de Jazan et cultive ce café depuis cinq cents ans.

L'Arabie saoudite compte actuellement plus de deux mille cinq cents plantations de café Khawlani. Même si la boisson produite est essentiellement consommée au niveau local, le nombre d'arbres s'élève à pratiquement quatre cent mille. 

Les habitants des montagnes de Khawlan, situées dans la région de Jazan portent le costume traditionnel, connu sous le nom d'«akkawa» – une couronne faite de fleurs –, qu’on associe au prestigieux café saoudien.

De nombreux outils étaient utilisés pour produire le café: le mihmas, pot traditionnel destiné à la torréfaction du café, et le refroidisseur, qu’on utilise une fois cette opération terminée.

Pour moudre les grains de café, les Khawlani se servaient d'un mortier et d'un pilon. Pour servir la boisson, ils utilisaient la dallah, un pot destiné à servir le café, et le Finjan, une petite tasse à café. 

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Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)

Un investissement durable 

Cette spécialité saoudienne sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la Saudi Coffee Company («Société de café saoudien», également désignée par l’acronyme anglais «SCC»). Cette entreprise a été créée l'année dernière par le Fonds saoudien d'investissement public (PIF) pour investir dans toutes les étapes de la production du café, de sa culture à sa consommation. 

Dans le droit fil de la Vision 2030, qui vise à diversifier l'économie en privilégiant la durabilité, le PIF a lancé la SCC afin de localiser les industries liées au café et de renforcer leur contribution au produit intérieur de l'Arabie saoudite. Pour y parvenir, il a engagé des initiatives qui visent à développer l'agriculture durable dans la région de Jazan.

Grâce à un investissement d'environ 1,2 milliard de riyals saoudiens (SAR), soit 320 millions de dollars (1 dollar = 0,94 euro) sur les dix prochaines années, l'objectif de la SCC est d'augmenter la production de café saoudien de 300 à 2 500 tonnes par an. Le projet permettra ainsi de créer des emplois qui assureront chaque étape de la production. 

Dans ce contexte, la SCC améliore la technologie utilisée dans la production du café et perfectionne le savoir-faire des agriculteurs locaux. Cette approche durable concerne toutes les étapes de la production, de la distribution à la commercialisation. 

Pour mieux accompagner les agriculteurs, la SCC va bientôt mettre en place une académie. Cette dernière formera et préparera les talents saoudiens en leur fournissant le savoir-faire dont ils ont besoin pour monter leurs propres entreprises et leurs plantations à Jazan. De nombreux agriculteurs de cette région bénéficient du soutien de la SCC. Ainsi, l'entreprise accompagne les agriculteurs dans la mise en œuvre de nouvelles méthodes de culture et de technologies innovantes dans leurs plantations.

Parmi les autres objectifs de l'entreprise, citons la sensibilisation du public local et international au patrimoine et à la culture du café saoudien. Elle permet de découvrir les différents types de café et leurs origines, leurs goûts et les méthodes de préparation. 

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Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)

La quantité de café qui est actuellement consommée sur le marché saoudien est estimée à 73 000 tonnes. L'objectif de la SCC est de dynamiser la production locale ainsi que le secteur privé notamment par des partenariats avec de petites et moyennes entreprises qui souhaitent se développer. Cette démarche permettra de créer des milliers d'emplois pour les jeunes à l’intérieur du pays. Elle favorisera également l'exportation du café de Jazan vers le reste du monde.

 

Rapprocher les différentes cultures 

À travers l'Arabie saoudite, on retrouve une gamme étendue de méthodes de culture et de préparation du café. Ainsi, dans la région de Najd, le café est plutôt de couleur brune. En revanche, il est plus clair, avec une teinte jaunâtre, dans les régions du sud.

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Le café Khawlani est une spécialité saoudienne qui sera bientôt accessible à un plus grand nombre de personnes grâce à la création par le PIF, l’année dernière, de la Saudi Coffee Company (SCC). (Photo fournie)

Les ingrédients utilisés dans la préparation du café ne sont pas les mêmes. Cependant, les grains de café saoudiens moulus, la cardamome et le safran font partie des ingrédients principaux qu’on utilise nécessairement dans la préparation de cette boisson. 

De fait, le café rapproche les gens et les cultures et il stimule l'économie. En soutenant la production de café en Arabie saoudite, la SCC ouvre la voie à un secteur plus durable au niveau local et se prépare à envoûter le reste du monde grâce à son café unique.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Soudan: les paramilitaires annoncent leur accord pour une proposition de trêve humanitaire

Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise. (AFP)
Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise. (AFP)
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  • "En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire"
  • "Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé

PORT-SOUDAN: Les paramilitaires en guerre contre l'armée au Soudan ont annoncé jeudi leur accord avec la trêve humanitaire proposée par le groupe de médiateurs dit du Quad, qui a été rejetée mardi par l'armée soudanaise.

"En réponse aux aspirations et aux intérêts du peuple soudanais, les Forces de soutien rapide (FSR) affirment leur accord pour s'engager dans la trêve humanitaire" proposée en septembre par les pays médiateurs du Quad, les Etats-Unis, l'Egypte, l'Arabie saoudite et les Emirats arabes unis.

"Les FSR attendent de (...) commencer des discussions sur les arrangements pour la cessation des hostilités", affirme le communiqué publié sur leur chaine Telegram en saluant les efforts de médiateurs.

De son côté, le chef de l'armée soudanaise, Abdel-Fattah Al-Burhane, a déclaré que ses forces continuaient "de défaire l'ennemi et de sécuriser l'Etat soudanais jusqu'à ses frontières".

"Bientôt, nous vengerons ceux qui ont été tués et maltraités (....) dans toutes les régions attaquées par les rebelles", a dit le général dans un discours télévisé.

Après une réunion au sommet sur cette proposition portée par Washington, l'administration pro-armée basée à Port-Soudan avait fait savoir mardi qu'elle comptait poursuivre la guerre tout en présentant un plan pour "faciliter l'accès à l'aide humanitaire" et "la restauration de la sécurité et de la paix".

Cette réunion à Port-Soudan était intervenue après des nouveaux efforts de l'émissaire américain pour l'Afrique, Massad Boulos, de faire avancer le plan présenté mi-septembre par le Quad.

"Massacre" 

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait encore exhorté mardi les belligérants à "venir à la table des négociations" et "mettre fin à ce cauchemar de violence".

Le conflit entre l'armée et les paramilitaires, qui a éclaté en 2023, a fait des dizaines de milliers de morts, des millions de déplacés et provoqué la pire crise humanitaire contemporaine, selon l''ONU.

Des images satellite analysées par le laboratoire de l'université américaine de Yale montrent des "activités d'élimination des corps" dans la ville d'El-Facher, prise par les paramilitaires, avec notamment des traces "correspondant à des fosses communes".

Depuis la prise le 26 octobre de cette ville du Darfour, dans l'ouest du Soudan, l'ONU a fait état de massacres, viols, pillages et déplacements massifs de population.

De multiples témoignages, étayés par des vidéos publiées par les paramilitaires des FSR sur les réseaux sociaux, décrivent des atrocités dans cette région coupée du monde.

Selon le rapport du Humanitarian Research Lab (HRL), des données aériennes récentes indiquent aussi qu'"un massacre est en cours sur le site de l'ancien hôpital" pour enfants.

Depuis la chute d'El-Facher, les violences continuent dans la région du Darfour, où est située la ville, mais les combats se concentrent au Kordofan, une région stratégique du centre du Soudan car située entre la capitale Khartoum, contrôlée par les militaires, et le Darfour, aux mains des paramilitaires.

 


L'armée israélienne annonce avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban

L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région. (AFP)
L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région. (AFP)
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  • "L'armée israélienne a lancé une série de frappes contre des cibles militaires du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle déclaré dans un communiqué
  • L'armée israélienne avait appelé plus tôt jeudi des habitants de trois villages du sud du Liban à évacuer leurs logements, en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du Hezbollah dans cette région

JERUSALEM: L'armée israélienne a annoncé jeudi avoir commencé à frapper des cibles du Hezbollah dans le sud du Liban, après avoir appelé des habitants à évacuer leurs logements dans quatre villages de cette région.

"L'armée israélienne a lancé une série de frappes contre des cibles militaires du Hezbollah dans le sud du Liban", a-t-elle déclaré dans un communiqué.

Le mouvement libanais soutenu par l'Iran avait déclaré jeudi matin rejeter toute "négociation politique" entre le Liban et Israël, proposée par des émissaires.

L'armée israélienne avait appelé plus tôt jeudi des habitants de trois villages du sud du Liban à évacuer leurs logements, en prévenant qu'elle allait frapper des infrastructures militaires du Hezbollah dans cette région.

"L'armée israélienne va bientôt frapper les infrastructures militaires appartenant à l'organisation terroriste Hezbollah dans tout le sud du Liban, en réponse aux tentatives interdites de cette organisation de reprendre ses opérations dans la région", a écrit le colonel Avichay Adraee, porte-parole de l'armée israélienne en langue arabe, sur X, en appelant les habitants de trois villages, Aita al-Jabal, al-Taybeh et Tayr Debba, à immédiatement quitter leurs logements.

Il a ensuite appelé à évacuer un bâtiment et ses environs du village de Zawtar El Charqiyeh, dans la même zone.

Dans une déclaration séparée, la porte-parole du gouvernement israélien, Sosh Bedrosian, a déclaré plus tôt qu'Israël prendrait des mesures pour garantir le respect du cessez-le-feu dans le sud du Liban.

"Israël continuera à défendre toutes ses frontières et nous continuons à insister sur la pleine application de l'accord de cessez-le-feu", a déclaré Mme Bedrosian aux journalistes.

"Nous ne permettrons pas au Hezbollah de se reconstruire", a-t-elle ajouté.

Un cessez-le-feu a mis fin en novembre 2024 à une guerre entre le Hezbollah et Israël. Ce dernier a poursuivi ses attaques contre les bastions du mouvement armé au Liban, affirmant vouloir l'empêcher de reconstituer ses forces.

Le Hezbollah a affirmé jeudi son "droit légitime" à se défendre face à l'intensification des attaques israéliennes.

 


Les États-Unis affirment bénéficier d'un soutien régional pour la résolution de paix sur Gaza

Des bâtiments détruits par l'armée israélienne  dans le quartier de Shijaiya de la ville de Gaza, lors d'une visite organisée par l'armée pour les journalistes, le 5 novembre 2025. (AP Photo)
Des bâtiments détruits par l'armée israélienne  dans le quartier de Shijaiya de la ville de Gaza, lors d'une visite organisée par l'armée pour les journalistes, le 5 novembre 2025. (AP Photo)
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  • Selon le projet de résolution, la gouvernance de Gaza serait transférée au Hamas et la démilitarisation serait imposée au groupe
  • Une copie du projet de résolution a été distribuée mercredi soir pour examen formel par le Conseil de sécurité

NEW YORK : La mission américaine auprès de l'ONU a déclaré mercredi que des partenaires régionaux clés, notamment l'Arabie saoudite, le Qatar et les Émirats arabes unis, ont apporté leur soutien à son projet de résolution pour Gaza.

Cette évolution est le signe d'une avancée diplomatique au sein du Conseil de sécurité de l'ONU en faveur d'un mandat transitoire de deux ans pour l'enclave déchirée par la guerre et du déploiement d'une force internationale de stabilisation.

Au cours d'une réunion convoquée par l'ambassadeur américain aux Nations unies, Mike Waltz, les dix membres élus et non permanents du Conseil (Algérie, Danemark, Grèce, Guyane, Pakistan, Panama, Corée du Sud, Sierra Leone, Slovénie et Somalie), rejoints par des États régionaux tels que l'Arabie saoudite, l'Égypte, le Qatar, la Turquie et les Émirats arabes unis, ont exprimé leur soutien à l'initiative menée par Washington, a déclaré un porte-parole de la mission américaine.

Le projet de résolution soutient la création d'un organe de gouvernance transitoire, appelé "Conseil de la paix". Le contrôle de la bande de Gaza serait ainsi transféré des mains du Hamas et la démilitarisation serait imposée au groupe.

Le projet de résolution autorise également le déploiement d'une "Force internationale de stabilisation" à Gaza, qui opérerait dans le cadre d'un mandat de deux ans de l'ONU. Elle aurait le pouvoir d'utiliser "toutes les mesures nécessaires" pour protéger les civils, superviser les flux d'aide humanitaire, sécuriser les zones le long des frontières avec Israël et l'Égypte, démilitariser les acteurs non étatiques et former une nouvelle force de police palestinienne.

Une copie du projet de résolution a été distribuée mercredi soir pour examen formel par les 15 membres du Conseil de sécurité.

L'adhésion régionale au projet reflète "l'opportunité historique" de mettre fin à des décennies d'effusion de sang au Moyen-Orient et de transformer Gaza en un territoire plus sûr et plus prospère, a poursuivi le porte-parole, et souligne l'intention des États-Unis de traduire la résolution en résultats plutôt qu'en "discours sans fin".

Le soutien des principaux acteurs régionaux est important car leur participation est largement considérée comme une condition préalable à l'autorisation de toute force multinationale de stabilisation d'opérer à Gaza et d'obtenir une légitimité internationale.

Le porte-parole américain a souligné qu'aucune troupe américaine ne serait déployée à Gaza. En revanche, Washington a engagé des pourparlers avec des États tels que l'Indonésie, les Émirats arabes unis, l'Égypte, le Qatar, la Turquie et l'Azerbaïdjan en vue de fournir des troupes à une force internationale de stabilisation.

Le projet de texte stipulerait qu'une telle force opérerait sous un commandement unifié, comme convenu par le Conseil de paix, l'Égypte et Israël une fois que des accords sur le statut de la mission auront été conclus.

Il décrit également une séquence d'événements au cours desquels la force stabilisera la situation sécuritaire à Gaza, démilitarisera les groupes armés non étatiques, mettra les armes hors service et supervisera la formation et le soutien de la force de police palestinienne nouvellement approuvée.