Sécheresse: Jill Biden appelle à aider davantage la Corne de l'Afrique

La Première dame américaine Jill Biden interagit avec des femmes de la communauté Maasaï au village de Loseti dans le comté de Kajiado, au Kenya, le 26 février 2023. (Photo, AFP)
La Première dame américaine Jill Biden interagit avec des femmes de la communauté Maasaï au village de Loseti dans le comté de Kajiado, au Kenya, le 26 février 2023. (Photo, AFP)
La Première dame américaine Jill Biden interagit avec des femmes de la communauté Maasaï au village de Loseti dans le comté de Kajiado, au Kenya, le 26 février 2023. (Photo, AFP)
La Première dame américaine Jill Biden interagit avec des femmes de la communauté Maasaï au village de Loseti dans le comté de Kajiado, au Kenya, le 26 février 2023. (Photo, AFP)
La Première dame américaine Jill Biden interagit avec des femmes de la communauté Maasaï au village de Loseti dans le comté de Kajiado, au Kenya, le 26 février 2023. (Photo, AFP)
La Première dame américaine Jill Biden interagit avec des femmes de la communauté Maasaï au village de Loseti dans le comté de Kajiado, au Kenya, le 26 février 2023. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 26 février 2023

Sécheresse: Jill Biden appelle à aider davantage la Corne de l'Afrique

  • «Nous ne pouvons pas être les seuls. Il faut que d'autres pays se joignent à nous dans cet effort mondial pour aider les populations de la région», a déclaré Jill Biden
  • Les États-Unis ont financé la majeure partie de l'aide visant à faire face à cette catastrophe climatique, qui a conduit à la mort de millions de têtes de bétail et détruit les récoltes

NAIROBI; La Première dame des États-Unis, Jill Biden, a appelé les pays riches à donner davantage aux pays de la Corne de l'Afrique qui connaît sa pire sécheresse depuis quarante ans, lors d'une visite dimanche à des communautés touchées au Kenya.

Les États-Unis ont financé la majeure partie de l'aide visant à faire face à cette catastrophe climatique, qui a conduit à la mort de millions de têtes de bétail et détruit les récoltes.

"Nous ne pouvons pas être les seuls. Il faut que d'autres pays se joignent à nous dans cet effort mondial pour aider les populations de la région", a déclaré Mme Biden à un point de distribution d'aide à Kajiado, au sud de Nairobi.

"Malheureusement, vous savez qu'il y a la guerre en Ukraine. Il y a le tremblement de terre en Turquie. Je veux dire qu'il y a beaucoup d'intérêts contradictoires, mais évidemment ici... les gens sont affamés", a-t-elle souligné.

L'épouse du président américain Joe Biden, qui s'était auparavant rendue cette semaine en Namibie, a écouté des parents qui luttent pour nourrir leurs enfants et des communautés incapables de s'approvisionner en eau.

La sécheresse était l'un des principaux thèmes de la visite de Mme Biden lors de sa visite en Afrique, avec la sécurité alimentaire et l'agriculture.

La Corne de l'Afrique est l'une des régions les plus vulnérables au changement climatique, avec des crises de plus en plus fréquentes et intenses.

Selon le Centre de prévisions et d'applications climatiques (ICPAC) de l'Igad, un groupement de pays de l'Est africain, les conditions actuelles sont pires que celles d'avant la sécheresse de 2011, qui avait entraîné la famine et la mort de milliers de personnes.

D'après l'Igad et l'Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l'agriculture (FAO), 23 millions de personnes sont déjà en "insécurité alimentaire aigüe" au Kenya, en Ethiopie et en Somalie.

La visite de Mme Biden en Namibie, puis au Kenya s'inscrit dans le prolongement du sommet États-Unis-Afrique qui s'est tenu à Washington fin 2022.

L'Afrique est devenue un champ de bataille diplomatique après l'offensive russe en Ukraine lancée l'année dernière. La visite de Mme Biden était la première d'un haut représentant de la Maison Blanche sur le continent depuis l'arrivée au pouvoir de son mari en janvier 2021.

En Namibie, Mme Biden a déclaré que les États-Unis s'engageaient à aider les nations africaines à mieux se faire entendre au sein de l'ONU et d'autres organismes internationaux.


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

 


Le cercueil du pape est arrivé dans la basilique Saint-Pierre

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
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  • Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe
  • Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel

CITE DU VATICAN: Le cercueil du pape François est arrivé mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre, où il sera exposé au public jusqu'à vendredi soir, accompagné par les applaudissements des fidèles présents sur la place.

Le cercueil a été positionné devant l'autel central de la basilique, escorté par des dizaines de cardinaux et de gardes suisses.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort.

Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel, surplombé de l'impressionnant baldaquin en bronze, chef d'oeuvre du Bernin.

Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient tout au long du cortège. Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

La cérémonie devrait s'achever vers 10H15 (08H15 GMT).

Ensuite, pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).

Dès 08H00 (06H00 GMT) mercredi, des centaines de fidèles étaient massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourtant accessible qu'à partir de 11H00 (09H00 GMT).

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basilique.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.