Les Tunisiens ont pris l’habitude, ces derniers jours, de se réveiller en ayant la conviction d’être au rendez-vous avec une révélation sécuritaire d’une importance le moins qu’on puisse dire capitale dans la mesure où elle vise généralement l’existence même de l’Etat, menace sa pérennité et remet en cause le fonctionnement des institutions fondamentales du pays.
En parallèle avec ces révélations le plus souvent distillées à profusion et avec des détails dignes des renseignements les plus informés et les plus au parfum des secrets et des plans qu’on prépare dans les chambres closes, l’on assiste à une campagne de stigmatisation invitant les auteurs de ces révélations, en particulier le Président de la République et aussi certains membres du Parlement, à démasquer l’identité de ceux qui se sont compromis dans de tels actes et invitant, avec insistance, les autorités compétentes à prendre les décisions qu’imposent de telles situations et à faire fonctionner les organes de justice, comme le veulent ou le supposent les législations en vigueur. L’objectif recherché étant de rassurer les citoyens, de distinguer les coupables des innocents et de veiller aussi à la préservation de l’image de la Tunisie en tant qu’Etat où les droits de chacun sont consacrés, où les institutions fonctionnent normalement et où personne ne peut se sentir au-dessus des lois ou bénéficiant d’une protection quelconque l’assurant d’agir dans l’impunité.
L’insécurité, fruit de la suspicion
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L’insécurité, fruit de la suspicion
- L’insécurité remet en cause le fonctionnement des institutions fondamentales du pays
- L’objectif recherché étant de rassurer les citoyens, de distinguer les coupables des innocents et de veiller aussi à la préservation de l’image de la Tunisie
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