Marco Horanieh : conjuguer les cultures pour un jeu d’acteur singulier

Marco Horanieh, acteur, présentateur et modèle. (photo fournie)
Marco Horanieh, acteur, présentateur et modèle. (photo fournie)
Marco Hornaieh sur le plateau de "People". (Photo fournie)
Marco Hornaieh sur le plateau de "People". (Photo fournie)
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Publié le Lundi 30 novembre 2020

Marco Horanieh : conjuguer les cultures pour un jeu d’acteur singulier

  • «Ma plus grande peur c’est le vide, l’inaction. Je suis insatiable, je me nourris des défis. J’apprécie sortir de ma zone de confort. Il y a des expériences qui changent des vies, moi c’est le changement qui me façonne, l’exotisme qui me fait vibrer.»
  • « Je me suis donné un délai de trois mois avec un objectif : trouver ma voie. On pourrait dire que j’ai fait ma crise de la quarantaine à 27 ans»

PARIS : «D’où viens-tu ?». Après les salamalecs de circonstance, arrive la fameuse question des origines. Ce besoin, cette curiosité tout à fait compréhensible, de déceler les principaux traits identitaires de son interlocuteur.

Selon le théologien Raimon Panikkar, «on pense qu'on est identique à soi-même si on est différent de l'autre. On s'identifie par la différence». Le défi des temps modernes est donc d’accepter, d’arborer et de sublimer ces dissimilitudes afin d’en faire une plateforme d'enrichissement et d'échange.

C’est dans cette optique, qu’Arab News en français a décidé de s’entretenir avec des artistes qui portent un regard inspirant sur la notion d’identité plurielle.

Marco Horanieh : un rêveur terre à terre

Avant de se lancer dans une carrière d’acteur, de présentateur et de modèle, Marco était occupé à parcourir le monde. Après avoir passé plusieurs années en Espagne, le jeune homme a vécu aux Etats-Unis, en Belgique, et en Allemagne, pour enfin s’installer en France.

Né de parents syriens, Marco ne rate pas une occasion d’afficher fièrement ses origines. «Je suis à la fois français, espagnol et syrien. Baigner depuis mon plus jeune âge dans trois cultures, a fait que mon cerveau s’est trouvé constamment en ébullition. J’ai appris à jongler entre différentes façons de faire et de voir les choses », explique-t-il à Arab News.

C’est aussi grâce à la conscience historique de son entourage que le jeune homme de 33 ans a développé son identité personnelle. «Mon père et ma mère sont très ouverts sur le monde, mais leur appartenance levantine leur tient à cœur».  Même s’il n’a pas grandi en Syrie, sa volonté de se rapprocher de ses racines est palpable. «Je fais beaucoup d’efforts pour améliorer mon arabe.»

En effet, dans sa jolie bibliothèque en bois laqué, entre les manuels de développement personnel et les livres de psychologie, trônent côte à côte une version du Petit Prince en arabe, un dictionnaire bilingue espagnol-arabe, et un petit livret d’exercices pour apprendre le dialecte syro-libanais.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Pour cet hyperpolyglotte ambitieux, «parler plusieurs langues est nécessaire pour créer des liens solides, pour pénétrer dans l’intimité d’une conversation, et en comprendre les rouages et les subtilités.»

Des sources d’inspiration multiformes

Pour Marco, c’est cette diversité culturelle dont il bénéficie qui lui permet d’endosser plusieurs rôles sur scène et face à la caméra. «Pour jouer, je puise mon inspiration de ces morceaux de vies très différents les uns des autres». Dans les faits, les comédiens utilisent leurs propres expériences pour véhiculer des émotions, ils mettent leurs sentiments et souvenirs personnels au service de leur personnage en les transformant et en les adaptant selon le scénario ou le contexte.

«Dans la série Plus belle la vie, lorsque j’ai dû jouer la scène de la rupture, je me suis remémoré des évènements tristes de ma propre vie qui m’ont spécialement secoué, ému, touché. Certes, un comédien doit jouer avec les apparences, les identités et les caractères, mais avec sincérité et justesse. Je me sers donc de mon vécu », confie Marco.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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C’est d’ailleurs dans cette série très populaire en France, que l’acteur s’est fait remarquer en jouant le rôle d’un réfugié syrien. «En arrivant au casting, je pensais n’avoir aucune chance d’être pris. Physiquement, je ne ressemble pas à l’archétype que l’on se fait du Syrien». Pour ce châtain ténébreux aux yeux bleu azur, avoir décroché ce rôle lui a permis non seulement d’aller au-delà des stéréotypes et des idées préconçues, mais aussi d’offrir au grand public une image plus proche de la réalité : celle de la diversité. «Malheureusement, nous sommes encore dans une société qui stigmatise, où les gens se fondent sur des préjugés basés sur le prénom, la religion ou le look…»

«J’ai fait ma crise de la quarantaine à 27 ans»

Après ses études d’ingénieur et de commerce, qui ont débouché sur un poste de consultant, Marco a tout plaqué pour s’adonner à sa passion. 

« Je me suis donné un délai de trois mois avec un objectif : trouver ma voie. On pourrait dire que j’ai fait ma crise de la quarantaine à 27 ans.»  

L’ancien consultant insiste sur le fait que c’est avant tout grâce à la conjugaison de ses particularités culturelles qu’il a séduit lors de ses premiers castings. Ses références multiples l’ont indéniablement aidé à se faire une place dans cet univers impitoyable et très select. Aujourd’hui, il ne modifierait son parcours éclectique pour rien au monde.

«J’aime cette liberté que m’offre ce métier. J’ai l’impression d’être mon propre maitre. Ma plus grande peur c’est le vide, l’inaction. Je suis insatiable, je me nourris des défis. J’apprécie sortir de ma zone de confort. Il y a des expériences qui changent des vies, moi c’est le changement qui me façonne, l’exotisme qui me fait vibrer.»

Marco aux cotés du célèbre acteur James Dornan.(photo fournie)

D’après lui, conformément à l’existence de l’Homme, l’identité ne doit pas être pas figée. «Ce n’est pas un stock, c’est un flux». Elle est donc en éternelle construction et doit être foisonnante par nature. «Mon identité est plurielle et singulière, elle se recompose. C’est comme ma bibliothèque à laquelle je rajoute des livres au fil du temps».

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Ces portraits ont été choisis et rédigés pour mettre l’accent sur des parcours remarquables de citoyens français d’origine arabe dans le cadre de l’enquête Arab News en Français / YouGov intitulée «Comprendre la minorité marginalisée de France». Quelques exemples parmi des dizaines de milliers qui viennent prouver que l’ampleur d’un débat stigmatisant souvent surchargé de préjugés ne change rien au fait qu’un brassage de cultures peut servir d’outil enrichissant pour une meilleure intégration.

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com