La RATP lance une campagne de recrutement «sans précédent» pour préparer les JO

Des voyageurs débarquent dans une station de métro à Paris, le 31 janvier 2023, lors d'une grève nationale contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. (Photo de Christophe Archambault / AFP)
Des voyageurs débarquent dans une station de métro à Paris, le 31 janvier 2023, lors d'une grève nationale contre le projet de réforme des retraites du gouvernement. (Photo de Christophe Archambault / AFP)
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Publié le Lundi 20 février 2023

La RATP lance une campagne de recrutement «sans précédent» pour préparer les JO

  • Cette campagne de recrutement qualifiée de «sans précédent» par la RATP comprend l'embauche de 2.700 conducteurs de bus, soit près du double de l'année dernière, 400 conducteurs de métro et 700 agents de gares et stations
  • Parfois mise en cause pour son manque d'attractivité, l'entreprise s'est défendue en assurant avoir reçu «près de 91.500 CV» en 2022

PARIS : La RATP a annoncé lundi son intention de recruter 6.600 personnes en Ile-de-France en 2023 dans la perspective de la Coupe du monde de rugby 2023 et des Jeux olympiques 2024, dont 4.900 en CDI, un record pour l'établissement public.

Cette campagne de recrutement qualifiée de «sans précédent» par la RATP comprend l'embauche de 2.700 conducteurs de bus, soit près du double de l'année dernière, 400 conducteurs de métro et 700 agents de gares et stations.

D'autres secteurs en tension sont particulièrement concernés comme la maintenance avec 400 postes à pourvoir.

L'an dernier, des problèmes de sous-effectif dans certains ateliers ont conduit à une dégradation du service sur plusieurs lignes de métro, notamment la 12, où la cadence d'entretien du matériel roulant a dû être ralentie.

La RATP cherche aussi à pourvoir 120 postes d'agents de sûreté, autre métier où les candidats sont rares.

En plus des 4.900 recrutements en CDI, la RATP a annoncé proposer 1.000 contrats d'alternance et 700 contrats d'insertion.

En comparaison, le groupe s'était fixé pour objectif le recrutement de 1.700 CDI en 2022. Il en a finalement embauché 2.753 en raison des problèmes d'exploitation rencontrés sur les réseaux de bus et métro.

Début janvier, le PDG du groupe Jean Castex avait annoncé son intention de recruter «4.500 personnes» afin de revenir à un niveau de service normal en 2023 après le fiasco de la fin d'année dernière dans les transports parisiens.

Les ambitions ont donc été revues à la hausse. Pour rappel, le réseau RATP s'est retrouvé en grande souffrance sur les quatre derniers mois de l'année 2022 avec un bus sur quatre ne roulant pas et entre 10 et 20% de l'offre de métro non réalisée.

Difficultés de recrutement, hausse de l'absentéisme et des démissions, conflit social latent chez les conducteurs de bus ou à la maintenance... Les causes de la dégradation du service sont désormais connues.

A un an et demi de l'ouverture des Jeux olympiques et alors que les transports seront un enjeu crucial pour le bon déroulement de la compétition, la RATP veut «permettre d'assurer l’offre attendue sur les réseaux et préparer les évènements majeurs à venir».

Parfois mise en cause pour son manque d'attractivité, l'entreprise s'est défendue en assurant avoir reçu «près de 91.500 CV» en 2022. Elle s'est aussi donnée pour objectif de féminiser ses effectifs lors de cette campagne de recrutement.


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.