Comme c'est le cas dans les républiques bananières, les crises financière et politique au Liban atteignent un point de non-retour. En effet, de récentes fuites dans les médias indiquent que le pays est sur le point d'être renversé. Des informations selon lesquelles le département du Trésor américain est sur le point d'imposer des sanctions au gouverneur de la Banque centrale, Riad Salameh, ont entraîné une forte baisse de la valeur de la monnaie nationale, rendant impossible le contrôle du marché financier, ce qui signifie que le niveau de vie va encore chuter.
Cela menace le chaos total, et le régime tentera d'échapper à ses responsabilités en se cachant derrière des conspirations étrangères alors qu'il cherche à imposer ses conditions politiques et financières au niveau national.
Il n'a pas fallu longtemps au régime obsédé par la conspiration étrangère pour pointer du doigt l'étranger. Cette fois, l'objectif était de protéger Riad Salameh, qui, selon les médias financés par le régime, est menacé de sanctions en raison de sa relation avec le « Hezbollah », et non parce qu'il est corrompu. Blanchir l'image de Salameh est, avant tout, une tentative de rendre la pareille pour avoir blanchi leur argent.
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