Pour l'Autorité palestinienne, il est temps que les USA passent aux actes pour résoudre la question palestino-israélienne

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Publié le Jeudi 16 février 2023

Pour l'Autorité palestinienne, il est temps que les USA passent aux actes pour résoudre la question palestino-israélienne

  • Le meurtre de Palestiniens, les démolitions de maisons et la prise d’assaut de la mosquée Al-Aqsa «provoquent la tension sécuritaire existante et elle se poursuivra avant, pendant et après le ramadan»
  • «Nous sommes contre la normalisation des relations de certains pays arabes avec Israël puisqu’elle contredit l’Initiative de paix arabe, proposée et adoptée par l’Arabie saoudite»

RAMALLAH: Le massacre de civils palestiniens par Israël et la campagne de démolition de maisons ont créé une situation «très dangereuse» en Cisjordanie, déclare Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence palestinienne, dans un entretien accordé à Arab News.
 «Nous sommes confrontés à un gouvernement israélien d’un extrémisme sans précédent. La politique menée par Israël équivaut à une guerre contre le peuple palestinien», affirme-t-il.
«Les massacres quotidiens ont augmenté la tension en Palestine alors que les relations politiques avec Israël sont inexistantes et que la coordination sécuritaire a pris fin.»
M. Abu Rudeineh ajoute: «Nous exigeons la fin de toutes les mesures unilatérales et toutes nos options seront ouvertes, y compris le fait de nous tourner vers le Conseil de sécurité de l’ONU, la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale.»

palestine
Nabil Abu Rudeineh, porte-parole de la présidence palestinienne, s’entretient avec Mohammed Najib, correspondant d’Arab News, à Ramallah. (Photo AN/Mohammed Najib)


Il déclare qu’Israël confisque 300 000 dollars (1 dollar 0,93 euro) de fonds palestiniens chaque mois, ce qui fait que l’Autorité palestinienne (AP) se trouve dans l’incapacité de payer l’intégralité des salaires de ses employés.
Le 3 février, Israël, qui perçoit des impôts au nom de l’Autorité palestinienne, a annoncé qu’il utiliserait 100 millions de shekels (29 millions de dollars) de fonds de l’AP pour indemniser les victimes des attaques palestiniennes.
Le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, a signé l’ordre, affirmant que les fonds seraient en principe transférés par l’AP aux familles des prisonniers et des combattants de la résistance.
Le montant à déduire est le double du chiffre habituel confisqué mensuellement – 14,7 millions de dollars. C’est le premier geste de ce genre de la part du ministre depuis sa prise de fonction.
M. Abu Rudeineh décrit Israël comme «un État hors la loi qui défie les résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et considère les colonies israéliennes comme illégales, y compris à Jérusalem-Est». Israël continue ses constructions à Jérusalem-Est et en Cisjordanie malgré le caractère illégal, précise-t-il, ajoutant que ce pays est devenu une «menace existentielle pour l’Autorité palestinienne puisque son gouvernement perturbe la sécurité et la stabilité sur les scènes palestinienne et arabe».
«Nous sommes face à une administration américaine incapable d’imposer publiquement ce qu’elle déclare. Le dernier discours en date est celui du secrétaire d’État, Antony Blinken, qui parle de la solution à deux États, soutenant que toutes les administrations américaines démocrates et républicaines s’opposent aux colonies, mais qu’elles ne font rien pour empêcher les Israéliens de porter atteinte aux Palestiniens, à leur terre et à leurs Lieux saints», explique-t-il.
«Dans nos contacts avec les Américains, nous avons été très clairs. À moins qu’Israël ne stoppe ses mesures unilatérales, nous sommes obligés de prendre des décisions. La première d’entre elles est de mettre fin à la coordination en matière de sécurité.»
Il ajoute que les États-Unis ont publié des déclarations qui semblaient favorables à la Palestine, mais qui devaient être mises en pratique. «Lorsque le président Joe Biden a visité Bethléem, il a déclaré qu’il était contre les mesures unilatérales, contre l’expansion des colonies et pour la solution à deux États. Malgré cela, Israël poursuit son expansion des colonies, légitimant les colonies et les mesures unilatérales.»
L’administration américaine doit forcer Israël à se conformer au droit international, souligne-t-il. Les déclarations «n’effraient pas Israël et ne le découragent pas», précise-t-il.
«Nous entendons constamment des voix qui soutiennent qu’elles veulent renforcer l’AP, mais elles renforcent Israël et le Hamas plus que l’AP en contribuant à l’acheminement d’argent vers Gaza.»
Les responsables palestiniens qui sont en contact avec le gouvernement américain se sont concentrés sur deux questions, les mesures unilatérales et les accords signés, explique M. Abu Rudeineh, qui indique que ces deux préoccupations pourraient être soulevées au Conseil de sécurité de l’ONU si aucun progrès n’était réalisé.
«Tous les efforts américains visent à nous apaiser. Les Américains doivent savoir que nous ne sommes pas à l’origine de l’escalade. On sait très bien qui tue, construit des colonies et prend d’assaut l’enceinte d’Al-Aqsa.»
«Arrêtez ces actions et la situation se calmera. Malheureusement, l’administration américaine nous dit ce que nous voulons entendre, mais elle ne contraint pas Israël à appliquer ses paroles. Par conséquent, l’escalade a lieu parce qu’Israël démolit des maisons à Jérusalem et tue des Palestiniens.»
Les États-Unis sont «tenus de contraindre Israël à exécuter leurs ordres», indique M. Abu Rudeineh. «Toutefois, ce qui compte pour les États-Unis, c’est la garantie de la sécurité d’Israël, le fait de ne pas entrer en conflit avec les communautés juives des États-Unis et la situation à l’échelle du pays. Ce sont les considérations qui régissent la politique étrangère américaine.»
Le meurtre de Palestiniens, les démolitions de maisons et la prise d’assaut de la mosquée Al-Aqsa «provoquent la tension sécuritaire actuelle et elle se poursuivra avant, pendant et après le ramadan. Les Américains veulent le calme pour préserver la sécurité d’Israël et non comme prélude à la reprise d’un processus politique entre Palestiniens et Israéliens».
Le porte-parole décrit en ces termes les craintes des dirigeants palestiniens: «La seule préoccupation est l’occupation israélienne et l’indifférence des Américains. Cependant, il semblerait que les États-Unis soient préoccupés par la poursuite de l’instabilité au Moyen-Orient parce que ce dont le pays se soucie, c’est la sécurité d’Israël et du pétrole arabe.»
«Le principal problème est le vol des fonds de l’AP et la suspension des fonds des pays donateurs. Plus de 2 milliards de dollars ont été détournés par Israël. Les États-Unis peuvent forcer Israël à restituer notre argent volé si l’heure est grave», affirme-t-il.
«Les États-Unis sont tenus de respecter la légitimité internationale. Est-il inimaginable que tous les présidents américains – Joe Biden étant le dernier en date – se soient rendus à Ramallah et dans les territoires palestiniens alors que l’Organisation de libération de la Palestine [OLP] continue d’être répertoriée comme terroriste?»
«L’administration américaine doit reconsidérer ses relations avec l’OLP et le peuple palestinien. Elle ne peut pas ouvrir un consulat à Jérusalem-Est et fermer le bureau de l’OLP à Washington. L’administration américaine se contredit elle-même et contredit la légitimité internationale», soutient M. Abu Rudeineh.
Il ajoute que les États-Unis ont mis fin à leur soutien financier à l’AP dans le but de mettre un terme à son influence à Jérusalem, «mais ils ne trouveront pas un seul Palestinien qui accepte de renoncer à Jérusalem. Jérusalem n’est pas à vendre, et l’administration américaine devrait revoir ses comptes».
Au sujet de la possibilité d’une troisième Intifada en Cisjordanie, M. Abu Rudeineh déclare: «Le problème n’est pas la troisième Intifada. Il y a plutôt des attaques israéliennes et des réactions palestiniennes. Ce que nous voyons est une réaction aux crimes quotidiens perpétrés par Israël.»
«L’AP tient à la sécurité, à la stabilité et à la protection des citoyens palestiniens. Nous ne sommes pas des protecteurs d’Israël et nous ne le serons jamais.»
Il salue la position politique de l’Arabie saoudite, insistant sur «son soutien inconditionnel à la cause palestinienne, en particulier son adhésion à l’Initiative de paix arabe, qui est la meilleure initiative des cent dernières années pour soutenir la cause palestinienne».
Il salue les condamnations continues par l’Arabie saoudite des agressions israéliennes et la position du Royaume sur Jérusalem, «qui est tout à fait claire».
«Nous tenons à nos liens avec l’Arabie saoudite et à la mise en œuvre des décisions prises lors des sommets arabes, notamment l’Initiative de paix arabe», précise Abu Rudeineh.
«Nous sommes contre la normalisation des relations de certains pays arabes avec Israël, puisqu’elle contredit l’Initiative de paix arabe, proposée et adoptée par l’Arabie saoudite.»
À propos de l’avenir de la Palestine, il déclare: «Nous ne cherchons pas à créer des problèmes pour qui que ce soit, mais l’occupation est celle qui s’impose à la Palestine et à toute la région à travers toutes ces mesures.»
«Résoudre la question palestinienne permettra de restaurer la sécurité et la stabilité dans la région. Sans cela, tout sera réduit en cendres. Le point le plus important de la question palestinienne est le statut de Jérusalem avec ses valeurs historiques, nationales et religieuses.»
Il affirme: «Arrêter la coordination en matière de sécurité est la première mesure – et la plus faible – de l’AP et, tant que les atrocités israéliennes se poursuivront, nous continuerons ces initiatives. Des mesures plus strictes et dangereuses suivront, parmi lesquelles le fait d’exiger des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU pour délégitimer Israël.»
«Notre bataille politique et juridique continuera tant qu’Israël continuera d’appliquer ses mesures unilatérales. Si le pays y met fin, nous serons heureux de revoir toutes nos démarches.»
«Néanmoins, si les mesures unilatérales se poursuivent, nous mettrons en œuvre les décisions des dirigeants palestiniens au sujet de la coordination en matière de la sécurité en nous tournant vers la Cour internationale de justice et la Cour pénale internationale. Des instructions ont été données à notre représentant à l’ONU pour développer certaines perceptions politiques.»
Abu Rudeineh poursuit en ces termes: «Nous faisons face à des pressions américaines pour ne pas aller de l’avant parce que les États-Unis veulent que nous gardions le silence en échange de rien.»
«Ils nous disent qu’ils sont opposés à nos démarches devant les tribunaux internationaux et le Conseil de sécurité de l’ONU en nous demandant de rester calmes et de ne pas aggraver la situation.»
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com