PARIS: Pour l’humoriste français Jamel Debbouze, c’est un rêve d’enfance qui devient réalité. Niché sur les toits de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, le restaurant de sa mère, Fatima, est fin prêt pour accueillir les Parisiens. «Mima, tout me ramène à toi, à l’amour que tu distilles dans le moindre de tes gestes, le moindre de tes plats.»
C’est avec ces mots tendres que Jamel parle de sa mère et c’est ainsi qu’est né le nom du restaurant: Dar Mima, la maison de Mima. «Si un jour, je devais faire un cadeau à ma mère, ce serait lui offrir un restaurant. Et si je devais choisir un écrin, ce serait l'Institut du monde arabe», avait affirmé le célèbre humoriste qui peut aujourd’hui se targuer d’avoir réalisé son rêve.
C’est «l’alignement des planètes» qui a permis de concrétiser ce rêve d’enfance. Il y a d’abord eu la rencontre, en 2018, de Jamel Debbouze avec Laurent de Gourcuff, fondateur de Paris Society. Les deux hommes s’apprécient et partagent de nombreuses valeurs. L’envie de travailler ensemble est là, il ne manque que le projet.
Entre Laura Gonzalez et Paris Society, les liens sont également forts, faits de respect mutuel et d’une profonde envie de travailler ensemble. Laura Gonzalez a fondé son agence parisienne à 24 ans, alors qu'elle était encore étudiante à l’École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais. Depuis, elle s'est fait un nom dans le monde du design d'intérieur en réalisant des projets fantastiques. Mettant en pratique sa devise, «Vivez chaque projet comme une expérience unique», Laura a été chargée du Women Pavilion 2021 à Dubaï et elle a créé des intérieurs impressionnants pour des marques de luxe telles que Louboutin et Cartier.
Dar Mima a donc enflammé l’imagination de l’alchimiste du «glam chic» et parlé à ses racines méditerranéennes.
Laura Gonzalez a créé pour Dar Mima un paradis oriental sur les toits de Paris, un lieu qui évoque l’hospitalité arabe, un pont entre l’Orient et l’Occident, à l’image de l’IMA.
Pour Dar Mima, Fatima partage certaines de ses recettes secrètes: son pain, sa salade zaalouk, ses pâtisseries et, bien sûr, son inimitable couscous.
Les plats de Mima écrivent une partition gourmande et inspirée, celle d’une cuisine de partage. Du man’ouché au fattouche, de la pastilla au tajine, les influences culinaires orientales se mélangent dans cette cuisine métissée où la quête du goût et l’ouverture sont les maîtres mots. Les cuissons savoureuses au feu de bois magnifient l’ensemble.
Le lieu se veut doucement animé la journée. La nuit, l’ambiance orientale y est rythmée et enjouée.
Une playlist mêlant accents rétro et modernité éveille l’imagination au fil des classiques du cinéma. Puis, trois ou quatre fois par semaine, la musique live fait son entrée, portée par les percussions et la guitare et ponctuée d’une sélection musicale bien choisie, pour ancrer l’esprit de la fête dans le cœur des hôtes jusque tard dans la nuit.