Dar Mima: un paradis oriental sur les toits de Paris, un rêve d’enfance de Jamel Debbouze

 Niché sur les toits de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, le restaurant de la mère de Jamel Debbouze, Fatima, est fin prêt pour accueillir les Parisiens. (Photo fournie).
Niché sur les toits de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, le restaurant de la mère de Jamel Debbouze, Fatima, est fin prêt pour accueillir les Parisiens. (Photo fournie).
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Publié le Mardi 14 février 2023

Dar Mima: un paradis oriental sur les toits de Paris, un rêve d’enfance de Jamel Debbouze

  • Pour Dar Mima, Fatima Debbouze partage ses recettes secrètes
  • Le lieu se veut doucement animé la journée; la nuit, l’ambiance orientale y est rythmée et enjouée

PARIS: Pour l’humoriste français Jamel Debbouze, c’est un rêve d’enfance qui devient réalité. Niché sur les toits de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris, le restaurant de sa mère, Fatima, est fin prêt pour accueillir les Parisiens. «Mima, tout me ramène à toi, à l’amour que tu distilles dans le moindre de tes gestes, le moindre de tes plats.»

C’est avec ces mots tendres que Jamel parle de sa mère et c’est ainsi qu’est né le nom du restaurant: Dar Mima, la maison de Mima. «Si un jour, je devais faire un cadeau à ma mère, ce serait lui offrir un restaurant. Et si je devais choisir un écrin, ce serait l'Institut du monde arabe», avait affirmé le célèbre humoriste qui peut aujourd’hui se targuer d’avoir réalisé son rêve.

C’est «l’alignement des planètes» qui a permis de concrétiser ce rêve d’enfance. Il y a d’abord eu la rencontre, en 2018, de Jamel Debbouze avec Laurent de Gourcuff, fondateur de Paris Society. Les deux hommes s’apprécient et partagent de nombreuses valeurs. L’envie de travailler ensemble est là, il ne manque que le projet.

Entre Laura Gonzalez et Paris Society, les liens sont également forts, faits de respect mutuel et d’une profonde envie de travailler ensemble. Laura Gonzalez a fondé son agence parisienne à 24 ans, alors qu'elle était encore étudiante à l’École nationale supérieure d'architecture Paris-Malaquais. Depuis, elle s'est fait un nom dans le monde du design d'intérieur en réalisant des projets fantastiques. Mettant en pratique sa devise, «Vivez chaque projet comme une expérience unique», Laura a été chargée du Women Pavilion 2021 à Dubaï et elle a créé des intérieurs impressionnants pour des marques de luxe telles que Louboutin et Cartier.

Dar Mima a donc enflammé l’imagination de l’alchimiste du «glam chic» et parlé à ses racines méditerranéennes.

Laura Gonzalez a créé pour Dar Mima un paradis oriental sur les toits de Paris, un lieu qui évoque l’hospitalité arabe, un pont entre l’Orient et l’Occident, à l’image de l’IMA.

Pour Dar Mima, Fatima partage certaines de ses recettes secrètes: son pain, sa salade zaalouk, ses pâtisseries et, bien sûr, son inimitable couscous.

Les plats de Mima écrivent une partition gourmande et inspirée, celle d’une cuisine de partage. Du man’ouché au fattouche, de la pastilla au tajine, les influences culinaires orientales se mélangent dans cette cuisine métissée où la quête du goût et l’ouverture sont les maîtres mots. Les cuissons savoureuses au feu de bois magnifient l’ensemble.

djamel debbouze
Jamel Debbouze avec Laurent de Gourcuff. (Photo fournie).

Le lieu se veut doucement animé la journée. La nuit, l’ambiance orientale y est rythmée et enjouée.

Une playlist mêlant accents rétro et modernité éveille l’imagination au fil des classiques du cinéma. Puis, trois ou quatre fois par semaine, la musique live fait son entrée, portée par les percussions et la guitare et ponctuée d’une sélection musicale bien choisie, pour ancrer l’esprit de la fête dans le cœur des hôtes jusque tard dans la nuit.


A la Fondation Vuitton, «  L'Atelier Rouge  » de Matisse comme un manifeste

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau". (AFP).
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  • "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets
  • L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949

PARIS: Comme un manifeste, il a inspiré d'innombrables peintres abstraits américains, ce qu'Henri Matisse ne savait pas lorsqu'il l'a peint: "L'Atelier rouge" (1911) est exposé à partir de samedi à la Fondation Vuitton à Paris, où il pourrait livrer quelques-uns de ses secrets.

L'exposition réunit en effet pour la première fois toutes les œuvres présentes dans ce tableau, une quinzaine de toiles et de sculptures qui se trouvaient dans l'atelier de l'artiste à Issy-les-Moulineaux, en région parisienne.

Certaines sont célèbres, comme "Le Jeune Marin II" (1906), exposé en France pour la première fois depuis 31 ans. D'autres moins, comme "La Corse, le vieux moulin" (1898).

L'assiette peinte par Matisse en 1907 figurant à l'avant-plan de "L'Atelier rouge" provient, elle, de la collection du MoMA comme le tableau lui-même, acquis par le musée new-yorkais en 1949 et qui fait partie de ses œuvres les plus prestigieuses, selon Ann Temkin, sa conservatrice en chef.

Des documents d'archives inédits et d'autres œuvres éclairent le contexte de création de ce "tableau-énigme", selon l'expression de la commissaire générale Suzanne Pagé, telles que "La Fenêtre bleue" (1913) du MoMA et "Grand Intérieur rouge" (1948) du Musée d'art moderne du Centre Pompidou.

Révélation

L'exposition s'ouvre par une phrase de Matisse expliquant à son mécène russe, Sergueï Chtchoukine, qu'il a fait "quelque chose de nouveau".

"Chtchoukine lui a passé commande, a acheté d'innombrables tableaux, dont +La Danse+ et +L'Atelier rose+, mais, cette fois, il refuse", raconte Mme Pagé.

"Dans sa première phase, les murs de l'atelier étaient bleus avec des rayures vertes, le sol rose et le mobilier ocre, représentant un intérieur avec une perspective traditionnelle".

"Matisse l'a laissé reposer pendant un mois et il va le recouvrir entièrement de rouge vénitien très rapidement avec une technique très fébrile", développe-t-elle.

Matisse "ne l'explique pas très bien lui-même. Il a eu une révélation". Le tableau fera "fonction de manifeste pour tous les artistes américains expressionnistes et la génération suivante, du type Mark Rothko puis Ellsworth Kelly. La représentation y est abolie au profit de l'abstraction", ajoute Mme Pagé.

A l'époque, souligne-t-elle, "tout le monde a pensé que Matisse tombait dans une espèce d'errance".

Montré à Londres, il y reçoit un accueil très froid, comme à New York, Boston et Chicago plus tard, au prestigieux Armory Show. Il finira dans un club privé londonien avant d'être revendu à un galeriste new-yorkais en 1940, puis d'entrer au MoMA en 1949.

Tableau « osé »

"L'histoire de l'art n'aurait pas été la même sans lui. C'est l'un des tableaux les plus osés de Matisse, qu'il a fait à l'aube de ses 40 ans, et c'est un moment d'expérimentation dans son travail qui a le plus influencé l'histoire de l'art du reste du XXe siècle", assure Mme Temkin.

"Lorsqu'il est arrivé au MoMA en 1949, c'était au moment où les artistes commençaient à utiliser de très grands formats avec des tableaux plein de couleurs. On raconte que la femme de Rothko se plaignait de le voir aller tout le temps voir +L'Atelier rouge+ au MoMA, ce à quoi il aurait répondu que, sans lui, elle n'aurait pas la maison dans laquelle elle vivait, façon de dire qu'il n'aurait pas eu lui-même la carrière qu'il a eue", confie-t-elle.

Parallèlement à Matisse, la fondation présente une exposition consacrée justement à un artiste américain de l'abstraction, Ellsworth Kelly (1923-2015), la plus grande de cette ampleur organisée à Paris où il vécut plusieurs années, intitulée "Formes et Couleurs", en collaboration avec le Glenstone Museum (Potomac, Maryland).

Connu pour ses œuvres monochromes, à mi-chemin entre peinture et sculpture, Ellsworth Kelly a aussi conçu pour la Fondation Vuitton le décor de son auditorium, juste avant de mourir.


La French touch pour un voyage de renouveau et de bien-être à Dubaï

Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
Le Retreat Palm Dubai MGallery vous propose une expérience unique (fournie)
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  • La journée commence par un petit déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique
  • Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique

DUBAÏ: Le Retreat Palm Dubai MGallery propose à ses clients un véritable voyage avec le programme intitulé «MGallery Memorable Moments», récemment dévoilé.

Le MGallery fait partie de la chaîne hôtelière française Sofitel Hotels, basée à Paris.

Conçu pour offrir une journée inoubliable de relaxation et de rajeunissement, le MGallery offre aux touristes et aux résidents des Émirats arabes unis une expérience inoubliable de bien-être, loin de l'agitation de la ville et de la vie quotidienne.

La journée commence par un petit-déjeuner et une activité de poterie; c’est le point de départ d’une journée entièrement consacrée au bien-être holistique. Qu'il s'agisse de s'immerger dans le royaume de la thérapie «color and sound», de s'adonner à des expériences sportives ou de prendre soin de son visage, la chaîne française offre une expérience qui répond à tous les goûts.

«Ces rituels servent de marqueurs profonds dans votre voyage. Ils revigorent le corps, l'esprit et l'âme», confie ainsi Samir Arora, directeur général de MGallery.

«Chaque moment de ce séjour exceptionnel est soigneusement conçu pour vous laisser un sentiment d'équilibre intérieur et de renouveau», ajoute-t-il.

Le Retreat Palm Dubai MGallery est un hôtel de luxe marqué par la French touch.

Situé sur les rives de Palm Jumeirah, à Dubaï, l’hôtel bénéficie d'une vue imprenable sur le golfe Arabique et il offre à ses clients un espace serein où ils peuvent profiter d'un service personnalisé et d'expériences culinaires exquises.

Avec son mélange inimitable d'élégance contemporaine, le Retreat Palm Dubai MGallery offre une retraite inoubliable aux voyageurs exigeants qui sont à la recherche d'une expérience unique et enrichissante.

 


Soprano se lance dans le cinéma

Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
Le rappeur français comorien Said M'Roumbaba, AKA. Soprano (Photo, AFP).
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  • Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français
  • «Marius et les gardiens de la cité phocéenne» doit sortir en 2025

PARIS: Le rappeur marseillais Soprano se lance dans le cinéma et tiendra le rôle principal d'une comédie d'aventure familiale dont le tournage vient de débuter, ont annoncé mardi les producteurs.

"Marius et les gardiens de la cité phocéenne" doit sortir en 2025.

Le rappeur, très apprécié du jeune public et qui est l'une des personnalités préférées des Français, y joue le rôle d'un guide touristique autoproclamé "Roi de Marseille", "qui trimballe ses clients dans son bus panoramique".

Virage artistique 

"Le jour où son véhicule tombe en panne, mettant en péril son petit business, il fait la rencontre de trois gamins du quartier qui prétendent être sur la piste d'un trésor. Marius se retrouve alors engagé dans une dangereuse aventure", résume le synopsis.

De nombreuses personnalités populaires du rap se sont essayées au cinéma, certains étant devenus des habitués des plateaux comme Joeystarr ou plus récemment, alias Fianso.