Plus de 22 368 morts dans le séisme en Turquie et Syrie, l'espoir s'amenuise

L'espoir de trouver encore des survivants s'amenuisait vendredi en Turquie et en Syrie, quelque 100 heures après le violent séisme qui a tué plus de 21 700 personnes dans l'une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle. (AFP)
L'espoir de trouver encore des survivants s'amenuisait vendredi en Turquie et en Syrie, quelque 100 heures après le violent séisme qui a tué plus de 21 700 personnes dans l'une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle. (AFP)
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Publié le Vendredi 10 février 2023

Plus de 22 368 morts dans le séisme en Turquie et Syrie, l'espoir s'amenuise

  • Les secouristes redoublent d'efforts pour rechercher des rescapés, même si la fenêtre cruciale des 72 premières heures pour retrouver des survivants s'est refermée
  • Selon les derniers bilans officiels, le séisme, d'une magnitude de 7,8, suivi de plus d'une centaine de secousses, a fait au moins 21 719 morts, dont 18 342 en Turquie et 3 377 en Syrie 

L'espoir de trouver encore des survivants s'amenuisait vendredi en Turquie et en Syrie, quelque 100 heures après le violent séisme qui a tué plus de 21 700 personnes dans l'une des pires catastrophes survenues dans la région depuis un siècle.

Un premier convoi d'aide composé de six camions a pu entrer jeudi dans les zones rebelles du nord-ouest de la Syrie depuis la Turquie par le poste-frontière de Bab al-Hawa, a constaté un correspondant de l'AFP.

Le convoi, composé de six camions transportant couvertures, matelas, tentes, matériel de secours et lampes solaires devrait couvrir les besoins d'au moins 5.000 personnes, selon l'Organisation Internationale pour les Migrations (OIM).

L'organisation des Casques Blancs, des secouristes qui opèrent en zones rebelles syriennes, a cependant fait part de sa "déception", estimant que cette aide était "routinière" et non spécifique à la recherche de survivants sous les décombres.

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Les familles des victimes se tiennent debout alors que les responsables des secours fouillent les décombres des bâtiments effondrés à Kahramanmaras, le 9 février 2023, après le tremblement de terre de magnitude 7,8 qui a frappé le sud-est de la Turquie. (AFP)

 

Les dix séismes les plus meurtriers du XXIème siècle

Avec un bilan provisoire qui continue d'augmenter, le séisme qui endeuille la Turquie et la Syrie depuis lundi figure parmi les dix plus meurtriers du XXIe siècle.

Ce tremblement de terre est par ailleurs d'ores et déjà plus meurtrier que celui qui a fait 17.400 morts en août 1999 uniquement en Turquie.

 

- 2004 : 230.000 morts en Asie du Sud-Est -

Le 26 décembre 2004, un séisme de magnitude 9,1 au large de Sumatra (Indonésie) provoque un tsunami gigantesque qui fait plus de 230.000 morts sur les littoraux d'une dizaine de pays d'Asie du Sud-Est, dont 170.000 en Indonésie.

Les vagues gigantesques, parties à 700 km/h, atteignent jusqu'à trente mètres de hauteur.

 

- 2010 : 200.000 morts à Haïti -

Le 12 janvier 2010, un séisme de magnitude 7 fait plus de 200.000 morts à Haïti et jette à la rue 1,5 million de personnes. La secousse transforme la capitale, Port-au-Prince, en champ de ruines.

Dans la foulée, le pays est touché à partir d'octobre 2010 par une épidémie de choléra, introduite par des Casques bleus népalais venus après le séisme. Elle fera plus de 10.000 morts jusqu'en janvier 2019.

 

- 2008 : 87.000 morts dans le Sichuan -

Le 12 mai 2008, un séisme de magnitude 7,9 fait plus de 87.000 morts et 4,45 millions de blessés, ravageant de larges zones de la province du Sichuan (sud-ouest de la Chine). Parmi les victimes se trouvent des milliers d'élèves, tués dans l'effondrement d'écoles à la construction précaire.

 

- 2005 : 73.000 morts dans le Cachemire -

Le 8 octobre 2005, un séisme de magnitude 7,6 fait plus de 73.000 morts et 3,5 millions de sans-abris, principalement dans la zone du Cachemire sous contrôle pakistanais. Les infrastructures médicales sont presque réduites à néant.

 

- 2003 : 31.000 morts à Bam en Iran -

Le 26 décembre 2003, un séisme de magnitude 6,6 frappe la ville de Bam, dans le sud-est de l'Iran, et fait plus de 31.000 morts, près du quart de la population de la ville. L'ancienne ville en briques crues, merveille du patrimoine mondial, est anéantie.

 

- 2023 : déjà plus de 20.000 morts en Turquie et Syrie -

Le 6 février, un séisme de magnitude 7,8 frappe le sud de la Turquie et la Syrie voisine, suivi par une très forte réplique de magnitude de 7,5. Le bilan encore très provisoire s'élevait jeudi à 20.296 morts.

 

- 2001 : 20.000 morts en Inde -

Le 26 janvier 2001, un séisme de magnitude 7,7 touche l'Etat du Gujarat (ouest de l'Inde) et tue plus de 20.000 personnes. La ville de Bhuj est détruite.

 

- 2011 : 18.500 morts au Japon -

Le 11 mars 2011, le Japon est secoué par un séisme de magnitude 9,1. Moins d'une heure après, une vague gigantesque dépassant vingt mètres par endroits s'abat sur le littoral de la région du Tohoku (nord-est), emportant toute vie sur son passage.

L'eau envahit la centrale nucléaire de Fukushima, dont les cœurs de trois réacteurs entrent en fusion, provoquant la pire catastrophe nucléaire civile depuis Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

La catastrophe fait quelque 18.500 morts et disparus et force plus de 165.000 personnes du département de Fukushima à évacuer à cause des émissions radioactives.

 

- 2015 : 9.000 morts au Népal -

Le 25 avril 2015, près de 9.000 personnes meurent dans un séisme de magnitude 7,8 qui frappe le centre du Népal. La capitale Katmandou et les régions de l'épicentre, à 80 kilomètres de là, sont dévastées.

 

- 2006 : 6.000 morts sur l'île de Java -

Le 26 mai 2006, un séisme de magnitude 6,3 sur l'île de Java fait près de 6.000 morts. La catastrophe fait environ 38.000 blessés et plus de 420.000 sans-abris.

La quasi-totalité de l'aide humanitaire destinée aux zones rebelles est acheminée à partir de la Turquie par le point de passage de Bab al-Hawa, le seul actuellement garanti par l'ONU. La diplomatie turque a indiqué s'employer à ouvrir deux autres points de passage "avec les régions sous contrôle du gouvernement" de Damas "pour des raisons humanitaires".

L'ONU avait indiqué mardi que l'acheminement par ce poste-frontière était perturbé en raison des routes endommagées, même si la plateforme de transbordement des marchandises et le point de passage lui-même étaient intacts.

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De son côté, le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a annoncé jeudi être "en route pour la Syrie", tandis que la présidente du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Mirjana Spoljaric a fait part jeudi soir, sur Twitter, de son arrivée à Alep, en Syrie, soulignant que "les communautés qui luttent après des années de combats acharnés sont maintenant paralysées par le tremblement de terre".

«Livrés à nous-mêmes»

De part et d'autre de la frontière, des milliers d'habitations sont détruites.

Les secouristes redoublent d'efforts pour rechercher des rescapés, même si la fenêtre cruciale des 72 premières heures pour retrouver des survivants s'est refermée, la situation étant en outre aggravée par un froid glacial.

Après plusieurs jours d'attente impuissante, les 130 sauveteurs dépêchés par le Qatar ont pu secourir jeudi à Nurdagi, ville rurale de 40 000 habitants située près de l'épicentre du séisme, un garçon de 12 ans, vivant.

Des centaines de secouristes venus de Malaisie, d'Espagne, du Kazakhstan, d'Inde et d'ailleurs y sont également à pied d'oeuvre.

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Les sauveteurs extraient un chien nommé Pamuk des décombres d'un immeuble effondré à Hatay le 9 février 2023, trois jours après un violent tremblement de terre. (AFP)

Les habitants, forcés de vivre sous des tentes ou dans leurs voitures assistent en larmes aux va-et-vient des secouristes qui essaient de localiser d'éventuels rescapés au moyen de drones et de caméras de détection thermique.

A Antakya, une ville plus au sud anéantie par le séisme, une trentaine de mineurs ont parcouru un millier de kilomètres pour venir prêter main forte.

Munis de pioches, pelles, masses, scies à métaux et barres à mine, ils tentent de venir en aide aux personnes coincées sous une masse de béton et de ferrailles.

Une pelleteuse aide à déblayer, quand un chef d'équipe de cette mine de Zonguldak, près de la mer Noire, lui fait signe d'arrêter. Il fracasse à la masse un bloc de béton dont ses compagnons évacuent les éclats.

Le chef d'équipe demande une couverture. Un enfant vient d'être découvert mort dans son lit. Son père repart avec le corps enveloppé dans ses bras, sans un mot.

Nesibe Kulubecioglu, qui a pu s'extraire vivante de son lit avec sa fille, a perdu six proches dans le séisme, et n'a plus l'espoir de les retrouver vivants.

Si elle est pleine de reconnaissance envers les mineurs, elle en veut au gouvernement et dénonce la lenteur des secours tout comme Hakan Tanriverdi, un habitant d'Adiyaman, une ville du sud de la Turquie.

"Nous sommes profondément blessés que personne ne nous ait soutenus", peste M. Tanriverdi,

"Je n'ai vu personne avant 14H00 le deuxième jour du séisme", soit 34 heures après la première secousse, tonne Mehmet Yildirim. "Pas d'Etat, pas de police, pas de soldats. Honte à vous! Vous nous avez laissés livrés à nous-mêmes".

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Le personnel d'urgence mène une opération de sauvetage pour sauver Melda, 16 ans, des décombres d'un immeuble effondré à Hatay, dans le sud de la Turquie, le 9 février 2023, où elle est piégée depuis qu'un tremblement de terre de magnitude 7,8 a frappé le sud-est du pays. (AFP)

Risque de choléra 

Selon les derniers bilans officiels, le séisme, d'une magnitude de 7,8, suivi de plus d'une centaine de secousses, a fait au moins 22.368 morts, dont 18.991 en Turquie et 3.377 (bilan inchangé depuis jeudi) en Syrie .

L'OMS estime que 23 millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables" et redoute une crise sanitaire majeure qui causerait encore plus de dommages que le séisme.

Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation de l'épidémie de choléra, qui a fait sa réapparition en Syrie.

L'UE a envoyé de premiers secours en Turquie quelques heures après le séisme lundi. Mais elle n'a initialement offert qu'une aide minimale à la Syrie par le biais des programmes humanitaires existants, en raison des sanctions internationales en vigueur depuis le début de la guerre civile en 2011.

Mercredi, Damas a officiellement sollicité l'assistance de l'UE et la Commission a demandé aux Etats membres de répondre favorablement à cette requête.

Le commissaire européen Janez Lenarčič, coordinateur de l'assistance de l'UE, était jeudi à Gaziantep, dans le sud-est de la Turquie, pour rencontrer des responsables turcs mais aussi les organisations humanitaires actives dans le nord-ouest de la Syrie, a indiqué la commission.

La Banque mondiale a annoncé jeudi qu'elle apportera une aide de 1,78 milliard de dollars à la Turquie et Washington une enveloppe de 85 millions de dollars à la Turquie et à la Syrie. Le département du Trésor américain a également annoncé la levée temporaire de certaines sanctions en lien avec le pays, avec l'objectif de voir l'aide être acheminée aussi vite que possible aux populations touchées.

La France débloquera une aide d'urgence à la population syrienne à hauteur de 12 millions d'euros. De son côté, Londres a annoncé jeudi une aide financière supplémentaire d'au moins 3,4 millions d'euros, soit un montant total de près de 4.3 millions d'euros alloués aux Casques Blancs, les secouristes opérant en zone rebelle.

-Risque de choléra -

L'OMS estime que 23 millions de personnes sont "potentiellement exposées, dont environ cinq millions de personnes vulnérables", et redoute une crise sanitaire majeure qui causerait plus de dommages que le séisme.

Les organisations humanitaires s'inquiètent particulièrement de la propagation du choléra, qui est réapparu en Syrie.

L'UE a envoyé de premiers secours en Turquie quelques heures après le séisme lundi. Mais elle n'a initialement offert qu'une aide minimale à la Syrie par le biais des programmes humanitaires existants, en raison des sanctions internationales en vigueur depuis le début de la guerre civile en 2011.

Mercredi, Damas a officiellement sollicité l'assistance de l'UE. La Commission européenne a demandé aux Etats membres de répondre favorablement.

La Banque mondiale a annoncé jeudi qu'elle apportera une aide de 1,78 milliard de dollars à la Turquie et Washington une enveloppe de 85 millions de dollars à la Turquie et à la Syrie. Le département du Trésor américain a également annoncé la levée temporaire de certaines sanctions imposées à la Syrie, avec l'objectif de voir l'aide être acheminée aussi vite que possible auprès des populations touchées.

La France, dont quatre ressortissants ont péri dans le séisme, débloquera une aide d'urgence à la population syrienne à hauteur de 12 millions d'euros. De son côté, Londres a annoncé jeudi une aide financière supplémentaire d'au moins 3,4 millions d'euros, soit un montant total de près de 4,3 millions d'euros alloués aux Casques Blancs, organisation opérant dans les zones rebelles.

Le président syrien Bachar al-Assad et son épouse Asma se sont rendus vendredi au chevet de victimes du séisme à Alep, pour la première fois depuis le séisme, selon la présidence.


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com