La guerre venait juste de se terminer entre les Arméniens et les Azéris, jusqu'à ce qu'une nouvelle guerre éclate en Ethiopie entre l'autorité centrale et le Front de libération du peuple au Tigré. Il semble également que la question du Sahara occidental menace de ressurgir, dans la région de Guerguerat qui a déjà été au centre de vives tensions, alors que le monde est confronté, une fois encore, aux difficultés de surmonter le conflit libyen.
Pendant ce temps, le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est rendu dans le nord de Chypre et les craintes se sont accrues: les solutions d'Erdogan du fait de sa politique impérialiste et revancharde ont alerté en quelque sorte contre le pire, et étant donné l'histoire de cette petite île méditerranéenne qui depuis sa guerre en 1974, fut connu sous le nom de «Chypre».
Hélas comme beaucoup d'autres, ces circonstances ont un certain nombre de similarités, malgré leurs différences:
Premièrement, la gravité de la crise d'identité occidentale, qu'elle soit religieuse, doctrinaire ou ethnique, et s'alimente essentiellement d'une répartition inégale des richesses souvent accompagnée de corruption. Deuxièmement, les interventions internationales, directes ou indirectes, soit pour la défense d'intérêts existants, soit pour la poursuite d'intérêts éventuels. Troisièmement, le choc entre une tendance centrale intégrative et une tendance séparatiste brisée. Les deux tendances s'inspirent d'une longue histoire teintée de sentiments et de stéréotypes hostiles accumulés.
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