«La promotion de la fraternité humaine passe par l’autonomisation des femmes»

Le prix Zayed pour la fraternité humaine récompense ceux qui contribuent le plus au progrès humain et à la coexistence. (Adjaye Associates)
Le prix Zayed pour la fraternité humaine récompense ceux qui contribuent le plus au progrès humain et à la coexistence. (Adjaye Associates)
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Publié le Mardi 24 janvier 2023

«La promotion de la fraternité humaine passe par l’autonomisation des femmes»

  • Epsy Campbell Barr considère que la pleine mise en œuvre du Document sur la fraternité humaine peut aider à promouvoir l’autonomisation politique, sociale et économique des femmes et des filles
  • Elle soutient avant tout que le pouvoir politique doit être utilisé pour soulager les souffrances de ceux qui sont moins fortunés

DUBAÏ: La promotion des valeurs de fraternité humaine devrait inclure l’autonomisation des femmes, explique Epsy Campbell Barr, ancienne vice-présidente du Costa Rica et membre du jury du prix Zayed pour la fraternité humaine cette année.

«Nous avons besoin de plus de compréhension entre les sexes afin de construire un monde meilleur», déclare-t-elle à Arab News à l’approche de la cérémonie de remise des prix, qui devrait se tenir le 4 février. «Il est impossible de le faire sans l’inclusion des femmes.»

«C’est ici que le message de fraternité humaine prend tout son sens: par la promotion de l’égalité et de la non-discrimination.»

Le prix Zayed pour la fraternité humaine a été créé afin de consolider la rencontre historique entre le pape François et Ahmed el-Tayeb, le grand imam d’Al-Azhar, à Abu Dhabi le 4 février 2019.

Leur rencontre, qui marque la toute première visite papale dans la péninsule Arabique, a abouti à la cosignature du Document sur la fraternité humaine pour la paix mondiale et la coexistence commune, également connu sous le nom de «déclaration d’Abu Dhabi».

Le prix a été créé après la rencontre entre le pape François et le grand imam cheikh Ahmed el-Tayeb, en 2019. (AFP)
Le prix a été créé après la rencontre entre le pape François et le grand imam cheikh Ahmed el-Tayeb, en 2019. (AFP)

Il est né d’une discussion fraternelle entre les deux chefs religieux dans le but d’inciter les autres à promouvoir une «culture de respect mutuel». Pour le pape François, «ce n’est pas un simple geste diplomatique, mais plutôt une réflexion qui découle d’un dialogue et d'un engagement commun».

La déclaration d’Abu Dhabi a conduit à la création du Comité supérieur pour la fraternité humaine et du prix Zayed, sous le patronage de cheikh Mohammed ben Zayed al-Nahyane, qui était alors le prince héritier d’Abu Dhabi. Aujourd’hui, il est l’émir d’Abu Dhabi et le président des Émirats arabes unis (EAU).

Le prix, dont c’est la quatrième édition, porte le nom du père de cheikh Mohammed, feu cheikh Zayed ben Sultan al-Nahyane, le fondateur des EAU.

Epsy Campbell Barr, qui était en poste au Costa Rica de mai 2018 à mai 2022, est la première femme d’origine africaine à occuper le poste de vice-présidente en Amérique latine. Par ailleurs, elle faisait partie des cent personnes d’origine africaine les plus influentes en 2021.

En tant qu’économiste et politicienne de longue date, elle estime que la pleine mise en œuvre du Document sur la fraternité humaine peut aider à promouvoir l’autonomisation politique, sociale et économique des femmes et des filles.

«Nous devons construire des ponts», affirme-t-elle. «Lorsque nous pensons à l’autonomisation économique des femmes, nous devons nous assurer que nous pouvons établir un dialogue avec le secteur financier pour offrir aux femmes des financements pour leurs idées d’entrepreneuriat et avoir le sens de la fraternité humaine dans les dialogues politiques.»

«L’argent devrait être mis entre les mains des femmes, car nous savons que cela ne changera pas seulement leur vie, mais aussi celle de la communauté qui les entoure et, éventuellement, du pays.»

Le jury de l’édition 2023 du prix Zayed. (Photo fournie)
Le jury de l’édition 2023 du prix Zayed. (Photo fournie)

Les propos d’Epsy Campbell Barr interviennent alors que les droits des femmes et des filles sont bafoués dans de nombreuses régions du monde. Par ailleurs, les effets économiques de la pandémie de Covid-19 et les pressions inflationnistes qui résultent de la guerre en Ukraine leur incombent de manière disproportionnée.

Les atteintes aux libertés des femmes ne sont nulle part aussi flagrantes qu’en Afghanistan, où les talibans, qui ont repris le pouvoir en août 2021, ont bloqué l’accès des filles à l’enseignement secondaire. Plus récemment, ils leur ont également interdit d’étudier à l’université.

Selon la Banque mondiale, bien que les femmes représentent la moitié de la population dans le monde, elles contribuent à peine à 37% au produit intérieur brut mondial. L’institution a déclaré que le PIB mondial pourrait augmenter de 26% si l’écart entre les hommes et les femmes dans la population active était comblé.

«Nous devons changer d’avis et coopérer», ajoute l’ancienne vice-présidente du Costa Rica. «Le message du document peut être utile pour les questions sociales, économiques et environnementales. Nous devons utiliser l’accord de fraternité humaine comme un outil de dialogue général pour un consensus en faveur d’un monde nouveau.»

EN BREF

Le 4-Février est désormais la Journée internationale de la fraternité humaine en l’honneur de la signature du Document sur la fraternité humaine par le pape François et le grand imam d’Al-Azhar, Ahmed el-Tayeb, à Abu Dhabi, ce jour-là en 2019.

Le prix Zayed pour la fraternité humaine est une distinction internationale indépendante présentée par le Comité supérieur pour la fraternité humaine. Il a été lancé pour rendre hommage à ceux qui apportent une profonde contribution au progrès humain et à la coexistence pacifique.

Les lauréats reçoivent un million de dollars (1 dollar = 0,92 euro) pour soutenir leurs efforts et financer la poursuite de leur travail en vue de faire progresser la fraternité humaine, collaborer au-delà des divisions et mettre en place de véritables progrès.

En 2021, le prix a été attribué conjointement à Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, et à l’activiste franco-marocaine Latifa Ibn Ziaten, fondatrice de l’association Imad pour la jeunesse et la paix, qui, après avoir perdu son fils, assassiné par un terroriste, a mis sa douleur au service d’un programme de sensibilisation destiné aux jeunes.

Le prix 2022 a été décerné au roi Abdallah de Jordanie et à son épouse, la reine Rania, «en reconnaissance de leurs efforts pour promouvoir la fraternité humaine, le respect mutuel et la coexistence pacifique», et à la Fondation connaissance et liberté, une organisation humanitaire haïtienne.

Le pape François a accueilli le comité de sélection de l’édition 2023 au Vatican le 9 janvier pour discuter de l’importance de ce prix dans la promotion de la fraternité humaine à l’échelle mondiale, y compris en ce qui concerne la protection des droits des femmes.

Le pape François, lui-même récipiendaire honoraire du prix en 2019 avec cheikh El-Tayeb, a déclaré aux membres du jury: «Votre travail est important pour véhiculer le message de la fraternité humaine.»

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Il a également mis l’accent sur l’importance du prix mondial pour l’humanité et a exhorté le comité à jouer son rôle afin de promouvoir les droits des femmes.

«Il est indispensable que vous défendiez la dignité des femmes dans votre travail, puisque les droits des femmes sont souvent inscrits sur papier, mais ne sont pas respectés dans la vraie vie», a-t-il souligné.

Outre Epsy Campbell Barr, le jury de cette année comprend Miguel Angel Moratinos, sous-secrétaire général de l’ONU et Haut-Représentant des nations unies pour l’Alliance des civilisations, ainsi que le cardinal Luis Antonio Tagle, prélat philippin de l’Église catholique et préfet du dicastère pour l’évangélisation.

On compte également parmi les jurés le militant des droits de l’enfant et lauréat du prix Nobel 2014 Kailash Satyarthi, l’entrepreneure et lauréate du prix Nobel 2015 Wided Bouchamaoui, ainsi que Mohamed Abdelsalam, secrétaire général du prix Zayed pour la fraternité humaine et du Conseil des sages musulmans.

Avant la réunion du comité au Vatican, M. Satyarthi avait affirmé être à la recherche d’un candidat qui aurait «la compassion nécessaire pour apporter des changements durables à la société, puisque nous avons besoin d’actions fortes et d’idées audacieuses pour créer un monde beau, plus juste et plus équitable».

M. Abdelsalam soutient que le prix a été conçu pour promouvoir la compréhension et le respect entre tous les peuples: «C’est pour cette raison que le prix vise à mettre en lumière les individus et les organisations qui ont une incidence sur le long terme et qui établissent un cadre pour des initiatives et des idées qui favorisent le développement d’une communauté humaine mondiale plus harmonieuse.»

Epsy Campbell Barr indique que la fraternité humaine «est une entente entre les peuples, entre les civilisations. C’est une nouvelle idéologie qui consiste à mettre l’accent sur ce que nous avons en commun plutôt que sur nos différences».

«Il s’agit de mettre en place une société basée sur la paix et le respect mutuels. Nous nous concentrons depuis trop longtemps sur ce qui nous rend différents. Les accords peuvent changer des vies, des organisations et des pays. C'est le moyen de construire un nouveau monde. Nous devons construire des ponts et nous comprendre les uns les autres», confie-t-elle.

Epsy Campbell Barr. (AFP)
Epsy Campbell Barr. (AFP)

Ce qu’elle recherche chez un candidat est la compassion, l’engagement, le respect et la manifestation de la fraternité humaine.

«Je cherche la personne qui promeut le dialogue», explique-t-elle à Arab News. «Le prix n’est pas un objectif en soi, mais plutôt un outil pour appliquer le concept de fraternité humaine.»

«Nous devons construire des ponts, ce que privilégie un dialogue politique et un sentiment de fraternité. Il faudrait préférer la coopération à la rivalité.»

Elle souligne que, au cours de sa carrière politique, elle a dû surmonter plusieurs obstacles. Elle est cependant fière d’avoir pu servir ses compatriotes costaricains, autonomiser les communautés et faire la différence.

«J’ai eu la chance d’être vice-présidente de mon pays. Cependant, je sens que je ne l’ai pas fait uniquement pour le Costa Rica, mais pour toutes les filles et les femmes du monde, afin de leur montrer qu’elles peuvent concrétiser toutes leurs ambitions», insiste-t-elle.

«Le leadership des femmes est différent de celui des hommes. Nous le faisons avec plus d’amour, nous sommes plus coopératives que compétitives.»

Avant tout, Epsy Campbell Barr considère que le pouvoir politique doit être utilisé pour soulager les souffrances de ceux qui sont moins fortunés et qui ont moins de possibilités que les plus nantis au sein des sociétés.

«C’est très important d’utiliser sa voix pour inspirer les gens», note-t-elle. «Et lorsqu’on occupe un poste politique décisif, il faut redoubler d’efforts.»

L’identité de la personnalité qui remportera le prix Zayed pour la fraternité humaine 2023 sera révélée le 4 février, une date qui coïncide avec la Journée internationale de la fraternité humaine, reconnue par l’ONU.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com