La première Biennale des arts islamiques d'Arabie saoudite met en lumière 18 artistes locaux

«Sun Path», Rajab à Shawwal 1444, Architecture civile (Ali Karimi et Hamed Bukhamseen). (Fournie)
«Sun Path», Rajab à Shawwal 1444, Architecture civile (Ali Karimi et Hamed Bukhamseen). (Fournie)
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Publié le Samedi 21 janvier 2023

La première Biennale des arts islamiques d'Arabie saoudite met en lumière 18 artistes locaux

  • L'événement «Awwal Bait» présente 240 objets et œuvres d'art
  • La beauté et la diversité de la culture musulmane «mises en valeur»

DUBAΪ : La première Biennale des arts islamiques du Royaume, organisée par la fondation Diriyah Biennale, a annoncé jeudi qu'elle présenterait le travail de 18 artistes saoudiens

L'événement, qui a pour thème «Bridge the Past, Present, and Future», se déroulera du 23 janvier au 23 avril au terminal occidental du Hajj à Djeddah, qui a été primé par l'Aga Khan.2

Les artistes participants sont Abdelrahman el-Shahed, Sarah al-Abdali, Sarah Brahim, Sultan ben Fahad, Ayman Zedani, Basmah Felemban et Leen Ajlan.

Parties d'un manuscrit du Coran avec des extraits du texte du Saint Coran du chapitre 5 Al-Ma'ida au chap. (Fourni)
Parties d'un manuscrit du Coran avec des extraits du texte du Saint Coran du chapitre 5 Al-Ma'ida au chap. (Fourni)

La biennale présentera plus de 40 œuvres et 200 objets d'art provenant d'institutions saoudiennes.

Placée sous le thème «Awwal Bait», qui signifie «première maison», en référence à la Sainte Kaaba de La Mecque, la biennale vise à mettre en lumière la beauté et la diversité de la culture musulmane. 

Le commissariat de l'événement est assuré par un groupe d'experts pluridisciplinaires, dont Saad al-Rashid, éminent érudit et archéologue saoudien, Omniya Abdel Barr, Barakat Trust Fellow au Victoria and Albert Museum, Julian Raby, directeur émérite du National Museum of Asian Art, Smithsonian Institution, Washington D.C., et Sumayya Vally, directrice artistique, directrice de Counterspace et professeur honoraire de pratique à UCL.

Aya al-Bakree, PDG de la Fondation de la biennale de Diriyah, a déclaré dans un communiqué: «La Fondation de la Biennale de Diriyah a mis l'accent sur le développement d'une plateforme pour les créations locales lors de son édition inaugurale.»

«Il s'agit d'une nouvelle scène passionnante et inédite pour la communauté artistique locale, régionale et internationale, qui pourra s'inspirer de perspectives nouvelles et stimulantes sur la diversité du passé, du présent et de l'avenir des arts islamiques dans le monde entier», a-t-elle ajouté.

«Les artistes d'Arabie saoudite ont fait un travail incroyable en donnant vie aux aspects sacrés de l'islam par le biais de techniques et de médias indigènes et modernes. Nous souhaitons vivement que les gens se joignent au dialogue et fassent l'expérience, d’eux-mêmes, du sentiment communautaire que la foi peut évoquer, à travers l'art.»

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Inauguration d'une exposition Christian Dior à Riyad

Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du couturier Christian Dior est désormais ouverte au  Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année. (Photo fournie)
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  • «Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite
  • L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit

RIYAD: Une exposition célébrant la vie et l'œuvre du créateur de mode Christian Dior est désormais ouverte au Musée national d'Arabie saoudite dans le cadre du festival Riyadh Season de cette année.

«Christian Dior: couturier du rêve», une exposition couvrant plus de 75 ans de créativité et de design, ainsi que les œuvres qu'il a inspirées, est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite.

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«Christian Dior: couturier du rêve» est une collaboration entre la maison de couture française et l'Autorité générale pour le divertissement d'Arabie saoudite. (Photo fournie)

L'événement, qui se tient jusqu'au 2 avril, explore l'héritage de Dior et de ses successeurs à travers un récit inédit spécialement conçu pour l'exposition par l'historienne de l'art Florence Muller et la scénographe Nathalie Crinière.

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L'exposition couvre plus de 75 ans de créativité et de design et le travail que Dior a inspiré. (Photo fournie)

Parmi les points forts de l'exposition figurent des hommages à certains des grands classiques de Dior, tels que Miss Dior et J'adore, ainsi qu'un hommage au sac Lady Dior, sous la forme du projet Dior Lady Art.

Faisal Bafarat, directeur général de l'Autorité générale pour le divertissement, a officiellement inauguré l'exposition mercredi. Les billets sont disponibles sur la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La diva libanaise Fairouz souffle ses 90 bougies

La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
La diva libanaise Fairuz se produit lors d'un rare concert à Beyrouth le 7 octobre 2010. (AFP)
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  • Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël
  • Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage

BEYROUTH: Dernière légende vivante de la chanson arabe, Fairouz a soufflé jeudi ses 90 bougies alors que son pays, le Liban qu'elle a tant célébré, est plongé dans une guerre meurtrière entre le Hezbollah et Israël.

Les internautes ont enflammé la Toile en diffusant les chansons de la diva, rare symbole d'unité nationale dans le pays divisé, alors que les médias de tous bords lui rendaient hommage.

En 2020, le président français Emmanuel Macron, en visite à Beyrouth, s'était rendu au domicile de Fairouz et l'avait décorée de la Légion d'honneur.

"A celle qui incarne l'âme de cette région avec dignité, un bel anniversaire", a-t-il écrit jeudi sur son compte Instagram.

"La voix de Fairouz est mon pays", a pour sa part écrit sur Facebook le célèbre compositeur libanais Marcel Khalifé.

Après s'être produite pendant plus d'un demi-siècle de Beyrouth à Las Vegas, en passant par Paris et Londres, la star n'apparait plus en public depuis plus d'une décennie.

"Quand vous regardez le Liban aujourd'hui, vous voyez qu'il ne ressemble aucunement au Liban que je chante", regrettait la diva dans une interview au New York Times en 1999, en allusion aux décennies de guerres et de destructions.

Au plus fort de la guerre civile, elle avait chanté "Je t'aime, Ö Liban, mon pays" ("Bhebbak ya Lebnane"), une chanson devenue iconique.

Fairouz a exalté son Liban natal mais également l'amour, la liberté et la Palestine.

Elle a donné vie aux paroles de grands poètes arabes --les Libanais Gibrane Khalil Gibrane, Saïd Akl ou l'Egyptien Ahmed Chawki--, tandis que ses chants patriotiques se sont incrustés dans la mémoire des Libanais et du reste du monde arabe.

Nouhad Haddad de son vrai nom, elle est née en 1934 dans une modeste famille chrétienne qui habitait le quartier de Zokak el-Blatt, visé lundi par une frappe israélienne.

Engagée à la radio, le compositeur Halim al-Roumi, impressionné, lui donne son surnom.

Dans les années 1950, elle épouse le compositeur Assi Rahbani qui, avec son frère Mansour, révolutionne la chanson et la musique arabe traditionnelles en mêlant morceaux classiques occidentaux, russes et latino-américains à des rythmes orientaux, sur une orchestration moderne.

C'est après ses premiers concerts au Festival international de Baalbeck, au milieu des ruines de ce site libanais antique près duquel s'abattent actuellement les bombes israéliennes, que la carrière de Fairouz s'envole.

Adulée par les aînés, elle devient l'icône des jeunes lorsque son fils Ziad, enfant terrible de la musique libanaise, lui composera des chansons influencées par des rythmes de jazz.


Message of Love: un concert évènement à Dubaï au profit du Liban

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  • Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 »
  • Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale

DUBAI: Message of Love, en collaboration avec One Lebanon, est un concert qui rassemble des stars libanaises pour une soirée mémorable de musique dédiée au Liban.
Avec les prestations de Tania Kassis, Joseph Attieh, DJ Rodge, Michel Fadel et Anthony Touma, le concert présentera une panoplie de succès populaires tels que « Lebnan Rah Yerja3 », « Watani », « Elle s'appelait Beirut » et « Waynik Beirut », ainsi que des chansons libanaises qui réchauffent le cœur et qui trouveront un écho profond auprès du public.

Le présentateur Wissam Breidy sera également de la partie, dans le cadre d'une apparition spéciale.