La polémique enfle suite à la révélation faite par le ministre des Affaires étrangères relative à la décision de l’Union africaine d’infliger à la Tunisie une sanction disciplinaire, en lui interdisant de prendre la parole pendant six mois, pour n’avoir pas réglé sa cotisation au titre de l’année 2020. Le cri de détresse du ministre des Affaires étrangères a été appréhendé sous forme d’une prise de bec avec le ministre des Finances.
Autrement dit, le gouvernement essaye de tirer dans les pattes de la diplomatie tunisienne pour ridiculiser, aux yeux du monde, la politique étrangère du pays. Soit marquer des points contre Kaïs Saïed. Ce qui est difficile à admettre. Car c’est de l’intérêt du pays qu’il s’agit. C’est tout simplement une affaire de plus qui résulte des problèmes financiers du pays et de la baisse de nos réserves en devises.
Une rationalisation des dépenses et des mesures d’austérité à contrecœur qui ne font que ternir notre image et notre quotidien. Mais si nous broyons du noir, c’est que quelque part nous en sommes tous responsables.
Mais notre propos n’est pas là, car il faut faire une lecture décalée de la décision de l’UA pour en comprendre les tenants et les aboutissants. En effet, depuis 2019, la question de l’indépendance financière de l’Union a été définie comme l’une des priorités de l’agenda 2063 de l’Union africaine.
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