L'aéroport de Riyad atteint près de 60% de sa capacité de trafic intérieur

Nicholas Cole, PDG de DAA International, qui exploite le terminal 5 de l'aéroport international King Khalid de Riyad (KKIA)
Nicholas Cole, PDG de DAA International, qui exploite le terminal 5 de l'aéroport international King Khalid de Riyad (KKIA)
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Publié le Samedi 21 novembre 2020

L'aéroport de Riyad atteint près de 60% de sa capacité de trafic intérieur

  • Le trafic intérieur des voyageurs dans le principal aéroport de Riyad est revenu à près de 60% de sa capacité, après que ce dernier a été fermé pendant plus de deux mois au cours de l’été
  • «Au niveau national, nous avons constaté un retour considérable du trafic. Nous pourrions donc assister à un retour à hauteur de 50 à 60% du niveau du trafic d’avant la Covid-19»

DUBAÏ: Le trafic intérieur des voyageurs dans le principal aéroport de Riyad est revenu à près de 60% de sa capacité, après que ce dernier a été fermé pendant plus de deux mois au cours de l’été.

Tous les vols à l’entrée, à la sortie et à l’intérieur de l'Arabie saoudite ont été bloqués au mois de mars dans le cadre de la politique du Royaume pour réduire la propagation de la Covid-19. Alors que les vols internationaux ne reprendront totalement qu'au mois de janvier, les vols intérieurs ont redémarré fin mai.

«Au niveau national, nous avons constaté une reprise considérable du trafic. Nous pourrions donc assister à un retour à hauteur de 50 à 60% du niveau du trafic d’avant la Covid-19», indique Nicholas Cole, président de DAA International, la société irlandaise qui gère le terminal 5 de l'aéroport international du roi Khaled (King Khalid International Airport ou KKIA) au nom de Riyadh Airports Company (RAC).

Nicholas Cole déclare à Arab News que les chiffres ont commencé à remonter rapidement après la reprise des vols intérieurs au mois de mai. Toutefois, il prévoit qu'un retour à 100% du niveau observé avant la Covid-19 ne se produira pas avant «le milieu de l'année prochaine». Ce qui est dû, principalement, à la pénurie du trafic international alimentant les vols intérieurs et à la réduction des vols de pèlerins.

Focus

26 millions

L'aéroport international du roi Khaled a enregistré un trafic d'environ 26 millions de passagers en 2019.

DAA International appartient au gouvernement irlandais et gère seize aéroports dans le monde, avec notamment des activités à Paphos et Larnaca, à Chypre, à Beyrouth, à Riyad, à Doha, à Manama et à Mascate.

Alors que le trafic intérieur de Riyad s’est rapidement rétabli, Nicholas Cole affirme que la Covid-19 a entravé le trafic dans ses opérations internationales.

«Nous avons constaté une réduction de 70 à 85% du nombre de passagers comparé à la même période de l’année dernière. C'est ce que nous constatons sur l'ensemble de notre groupe aéroportuaire », observe-t-il.

Alors que de nombreuses compagnies aériennes et aéroports ont été contraintes de licencier du personnel cet été, il a été décidé à l'aéroport de Riyad de ne pas réduire le personnel ou les salaires.

«Afin de nous assurer que les niveaux de dotation sont ce dont nous avons besoin, je pense que la dernière chose à faire sera de toucher aux salaires des travailleurs de première ligne», déclare le président de DAA International.

DAA International a également pris la décision d'arrêter de facturer les frais de gestion du RAC, le terminal 5 étant fermé pendant l'été.

«Nous avons décidé qu'il n'était pas approprié pour nous d’imposer des frais à Riyadh Airports Company alors que le terminal était fermé. Nous avons donc considérablement réduit les frais liés à nos activités dans l’aéroport de Riyad. Cette décision est particulièrement appropriée, dans la mesure où nous fournissons essentiellement des services», ajoute-t-il.

Cette décision offre un contraste avec les opérations menées à Dublin, où les salaires ont été réduits à 80% et où l'exploitant de l'aéroport cherche à réduire d'environ un tiers son personnel.

Alors que, la semaine dernière, Pfizer et BioNTech ont annoncé qu'un vaccin contre la Covid-19 s’était avéré efficace à 90% et pourrait être utilisé dans les mois à venir, Nicholas Cole considère que cela ne signifierait pas la fin complète des tests.

«Je pense que ce sont des tests et des vaccins. Les tests s’étaleront sans doute sur au moins douze à dix-huit mois. Même dans un monde de vaccins, il y aura un croisement; les gens devront se soumettre au test», estime-t-il.

L'aéroport international d'Abu Dhabi a également annoncé la semaine dernière qu'il testait l'utilisation de l'intelligence artificielle afin de raccourcir les files d'attente et de favoriser la distanciation sociale. Nicholas Cole a indiqué que ce ne serait probablement pas nécessaire à Riyad, les gens respectant déjà les politiques de port de masque et de distanciation sociale destinées à réduire la propagation de la Covid-19.

«La plupart des Saoudiens sont très respectueux des règles; le port d'un masque en public est respecté par tous. Il est très inhabituel que nos collègues en poste aient à demander aux gens de le faire. Par exemple, sur toute la durée du quart de travail de douze heures, notre équipe ne doit demander qu’à deux personnes de bien vouloir mettre leurs masques.»

Bien que Nicholas Cole ne puisse pas donner une ventilation précise des chiffres, le trafic total – y compris les voyages internationaux et nationaux – s'est élevé à 26 millions de passagers dans tous les terminaux du KKIA en 2019, d’après le site Internet de DAA International.

 

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

 

 


Les autorités saoudiennes accueillent le premier groupe de pèlerins du Hajj arrivant à Médine

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d’orientation dans leurs langues
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  • Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins,
  • La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction

RIYAD : La présidence des Affaires religieuses en Arabie saoudite a accueilli le premier groupe de pèlerins arrivés à Médine à la Mosquée du Prophète pour accomplir le pèlerinage du Hajj, comme l’a rapporté vendredi l'agence de presse saoudienne.

Les pèlerins ont été accueillis avec des cadeaux, des exemplaires du Coran et des brochures d'orientation dans leurs langues respectives.

Le vice-président des Affaires religieuses de la mosquée du prophète, le cheikh Mohammed Al-Khudairi, a souligné que la présidence était soucieuse d’enrichir l'expérience religieuse des pèlerins, de créer une atmosphère de dévotion religieuse et de garantir le succès de leur voyage de foi.

La présidence des Affaires religieuses a affirmé viser à développer ses services religieux à travers des initiatives ciblant les pèlerins en utilisant la technologie, la numérisation, les médias modernes, l'intelligence artificielle et la traduction, conformément aux aspirations et aux directives des dirigeants saoudiens.


La Royal Saudi Air Force a achevé sa participation à l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis

La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
La Royal Saudi Air Force a conclu l'exercice « Desert Flag » aux Émirats arabes unis (X/@modgovksa)
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  • Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs
  • L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes

RIYAD : Les Forces aériennes royales saoudiennes ont achevé vendredi leur participation à l'exercice multinational « Desert Flag » sur la base aérienne d'Al-Dhafra aux Émirats arabes unis, a annoncé le ministère saoudien de la Défense.

La RSAF a pris part à cet exercice aux côtés des forces d’un certain nombre de pays alliés.

Le lieutenant-colonel Adel Abou Malha, commandant du groupe de la force aérienne participant à l'exercice, a déclaré que celui-ci avait atteint ses objectifs, notamment en favorisant l’échange d'expériences militaires, en renforçant la préparation et l'efficacité au combat, ainsi qu’en consolidant les relations avec les forces participantes.

 Il a également souligné le professionnalisme du personnel de la RSAF.

L'exercice de trois semaines comprenait des opérations aériennes offensives, défensives et stratégiques contre l'air, ainsi que le soutien aux forces terrestres dans de nouveaux scénarios complexes.

La force aérienne saoudienne a participé avec six avions de chasse F-15SA, ainsi qu'avec des équipages aériens, techniques et de soutien, tout en effectuant 80 sorties de jour et de nuit en assurant des ravitaillements en vol.


Les troupes israéliennes pénètrent davantage dans Rafah alors que les chars coupent la ville en deux

Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, diffusée par l'armée israélienne le 10 mai 2024, montre des soldats israéliens de la Brigade Givati opérant dans le territoire palestinien à l'est de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. (AFP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
Cette photo, fournie par les forces de défense israéliennes, montre un char israélien pénétrant du côté gazaoui du passage frontalier de Rafah le 7 mai 2024. (AP)
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  • Quatre soldats israéliens ont été tués alors que le Hamas et le Djihad islamique opposent une résistance farouche
  • L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l'ampleur de l'invasion totale dont il menaçait

JEDDAH : Les troupes israéliennes ont pénétré davantage dans Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, vendredi, alors que leurs chars coupaient la ville en deux et encerclaient la partie orientale.

Les forces israéliennes ont fait face à une résistance farouche de la part des combattants du Hamas et du Jihad islamique. Par ailleurs, les combats ont également repris dans le nord de Gaza, où le Hamas s'est regroupé après avoir été chassé plus tôt dans la guerre. Quatre soldats israéliens ont été tués lors de ces combats.

L'incursion d'Israël dans Rafah n'a pas atteint l’ampleur de l’invasion totale dont il menaçait. Les États-Unis et d'autres alliés d'Israël s’opposent vivement à une offensive majeure, et Washington a menacé de suspendre les livraisons d'armes à Israël.

Cependant, les violents combats ont secoué la ville et font craindre l'imminence d'un assaut plus dévastateur à venir.

L'agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens a rapporté que plus de 110 000 personnes avaient fui Rafah, et que des familles, déjà contraintes à plusieurs déplacements pendant la guerre, ont dû le faire à nouveau.

« L'invasion totale n'a pas encore commencé et la situation est déjà désastreuse », a témoigné Raëd Al-Fayomi, un réfugié à Rafah. « Il n'y a ni nourriture ni eau. »

Les personnes en fuite ont établi de nouveaux camps de tentes à Khan Younes, partiellement détruite lors d'une précédente offensive israélienne, et dans la ville de Deir Al-Balah. L'organisation caritative Projet Espoir a signalé une augmentation du nombre de personnes de Rafah cherchant des soins pour des blessures par explosion, des infections et des grossesses dans sa clinique à Deir Al-Balah.

« Les gens sont contraints de fuir vers le néant. Il n'y a pas de maisons ni d'abris appropriés où se réfugier », a déploré Moses Kondowe, le chef d'équipe de l'organisation à Gaza à Rafah.

Georgios Petropoulos, un responsable de l'aide de l'ONU, a souligné le manque d'approvisionnement des travailleurs humanitaires pour s'installer dans de nouveaux endroits.

« Nous ne disposons tout simplement pas de tentes, de couvertures, de literie, ni des articles essentiels attendus par une population en mouvement et normalement fournis par le système humanitaire », a-t-il expliqué.

Les combats à Rafah ont rendu les points de passage cruciaux de l'aide inaccessibles, alors que les denrées alimentaires et autres fournitures étaient en quantité critique, selon les agences d'aide. Le Programme alimentaire mondial n'aura plus de nourriture à distribuer dans le sud de Gaza d'ici samedi, a averti Petropoulos.

De plus, les groupes d'aide ont signalé que le carburant sera également bientôt épuisé, ce qui entraînera l'interruption des opérations critiques des hôpitaux et la cessation des livraisons de secours dans le sud et le centre de Gaza.