L’Arabie saoudite solidaire de la Palestine après l’attaque d’extrémistes israéliens contre Al-Aqsa

(Archive AFP)
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Publié le Jeudi 12 janvier 2023

L’Arabie saoudite solidaire de la Palestine après l’attaque d’extrémistes israéliens contre Al-Aqsa

  • Le Dr Saleh al-Suhaibani, représentant permanent auprès de l’Organisation de la coopération islamique, affirme que la cause palestinienne représente «le pilier principal du travail de l’OCI»
  • Il met en lumière les efforts du Royaume envers la cause palestinienne et il réitère le soutien total du pays au peuple palestinien

DJEDDAH: L’Arabie saoudite a affirmé mercredi que le soutien du Royaume au peuple palestinien découle de sa profonde conviction de l’importance de la cause palestinienne, déclare le représentant permanent auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI).
Le Dr Saleh al-Suhaibani affirme que cette cause représente «le pilier principal du travail de l’OCI, un pôle d’intérêt important et un sens du devoir dicté par sa conscience, ses convictions fermes et son affiliation à la nation arabe et islamique», rapporte l’agence de presse saoudienne.
Il réitère l’appel du Royaume à la nécessité «d’intensifier les efforts internationaux pour mettre fin au conflit, en plus de renforcer la stabilité de toute la région et du peuple palestinien qui, malheureusement, souffre encore pour obtenir ses droits légitimes».
Ses commentaires interviennent lors d’une réunion extraordinaire du comité exécutif à composition non limitée qui s’est tenue à Djeddah mardi, pour discuter des attaques israéliennes contre la mosquée Al-Aqsa, à la demande des délégations palestinienne et jordanienne et en coordination et consultation avec l’Arabie saoudite, l’actuel président du sommet de l’OCI et le président du comité exécutif.
M. Al-Suhaibani, qui a également présidé la réunion – en présence du secrétaire général de l’OCI, Hissein Brahim Taha – soutient que l’incident qui s’est produit «il y a quelques jours à Al-Quds al-Sharif (patrimoine musulman de la vieille ville de Jérusalem), en termes de prise d’assaut de la mosquée sacrée Al-Aqsa par des extrémistes israéliens, quelles qu’en soient les caractéristiques, ne peut être pris en compte indépendamment des événements qui ont eu lieu deux décennies auparavant, lorsqu’un haut responsable israélien a fait de même».
Il souligne que cela avait entraîné la mort de centaines de Palestiniens après le déclenchement de la deuxième intifada palestinienne, précisant que de telles évolutions dangereuses exigent que la communauté internationale résolve rapidement la situation actuelle pour éviter les conflits et les affrontements régionaux.
«Les autorités israéliennes d’occupation mettent en garde contre la modification du statu quo historique et juridique dans la mosquée Al-Aqsa, tandis que le Royaume affirme sa position ferme sur la nécessité de fournir une protection complète à la mosquée et de mettre fin aux violations et provocations graves», insiste Saleh al-Suhaibani.
L’Arabie saoudite «tient ces autorités pleinement responsables de tout résultat ou de toute répercussion concernant les politiques et pratiques provocatrices qu’elles adoptent dans la ville de Jérusalem et les attaques contre son peuple et ses lieux sacrés, car elles sapent en fin de compte les efforts de paix internationaux et elles contredisent les normes et principes internationaux en matière de Lieux saints», ajoute-t-il.
M. Al-Suhaibani met en lumière les efforts du Royaume envers la cause palestinienne, réitérant le caractère central de cette question pour les nations arabes et islamiques, et le soutien total du Royaume au peuple palestinien.
Il indique que «ces attaques flagrantes constituent une provocation pour des millions de musulmans et alimentent les conflits, l’extrémisme et l’instabilité dans toute la région, en plus d’être une violation flagrante des résolutions internationales pertinentes».
Saleh al-Suhaibani met l’accent sur les efforts constants du Royaume pour soutenir toutes les initiatives visant à parvenir à une solution juste et globale à la question palestinienne, de manière à établir un État indépendant, avec Jérusalem pour capitale.
Le Royaume appelle par ailleurs la communauté internationale à prendre des mesures immédiates et à contraindre Israël à mettre fin à ces pratiques provocatrices afin que justice soit rendue au peuple palestinien.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.