Campagne palestinienne mondiale pour dénoncer les exactions d'Israel

En proie à une crise profonde, l'Autorité palestinienne estime que le gouvernement extrémiste de Benjamin Netanyahou adoptera de nouvelles mesures punitive, confie M. Al-Deek a Arab News. (Reuters)
En proie à une crise profonde, l'Autorité palestinienne estime que le gouvernement extrémiste de Benjamin Netanyahou adoptera de nouvelles mesures punitive, confie M. Al-Deek a Arab News. (Reuters)
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Publié le Mardi 10 janvier 2023

Campagne palestinienne mondiale pour dénoncer les exactions d'Israel

  • Dans un entretien accordé à Arab News, des analystes et des responsables affirment que l'Autorité palestinienne risque de s'effondrer sous le joug des sanctions imposées par le gouvernement extrémiste de Netanyahou
  • 400 millions de dollars par an sont versés à l'Autorité palestinienne au titre de l'aide internationale. Ce montant représente 20% de l'aide qu'elle recevait il y a sept ans

RAMALLAH: Le ministère palestinien des Affaires étrangères a exhorté à toutes les ambassades de Palestine présentes dans le monde de lancer une campagne de sensibilisation à l'échelle internationale pour dénoncer la politique du gouvernement israélien à l'encontre des Palestiniens, a déclaré lundi dernier l'ambassadeur Ahmed Al-Deek dans un entretien accordé à Arab News.

M. Al-Deek occupe le poste de conseiller politique du ministre des Affaires étrangères, Riyad al-Maliki. Israël a annulé la carte de voyage VIP de ce dernier. En proie à une crise profonde, l'Autorité palestinienne (AP) estime que le gouvernement extrémiste de Benjamin Netanyahou adoptera de nouvelles mesures punitives.

Selon M. Al-Deek, les sanctions imposées par le gouvernement israélien pour répondre aux appels à l'aide que les Palestiniens ont lancés aux Nations unies ne dissuaderont pas le ministre palestinien des Affaires étrangères de poursuivre les efforts qu’il fait pour consolider le mouvement international hostile à l'occupation israélienne.

Il prévient toutefois que les sanctions qu'Israël vient de prendre pourraient entraîner l'effondrement de l'Autorité palestinienne ou susciter une vague de colère généralisée dans les rangs des Palestiniens.

Il accuse Israël de plonger le gouvernement palestinien dans une crise financière encore plus grave. Ce dernier sera incapable de remplir ses obligations financières envers les Palestiniens: versement des salaires, fourniture de services de santé et d'éducation en Cisjordanie, dans la bande de Gaza et à Jérusalem-Est.

Le Premier ministre palestinien, Mohammed Shtayyeh, affirme que les mesures prises par Israël «cherchent à neutraliser l'Autorité palestinienne et à la pousser au bord du gouffre sur le plan financier et institutionnel». 

Des experts politiques et économiques palestiniens ont également confié à Arab News que l'Autorité palestinienne risquait de s'effondrer sous le joug des mesures oppressives d'Israël.

Ils accusent Israël d'empêcher l'Autorité de s'acquitter de ses obligations envers sa population, notamment en ce qui concerne le paiement des salaires de 170 000 employés du secteur public.

Faute de financements, l'Autorité palestinienne ne parviendra pas à fournir aux habitants les services de santé et d'éducation dont ils ont besoin.

Le gouvernement israélien de droite a entrepris des mesures punitives peu de temps après avoir obtenu la confiance du parlement. 

Israël a en effet révoqué les permis spéciaux accordés auparavant aux dirigeants de l'AP et du Fatah – dont le ministre des Affaires étrangères. Ces permis leur permettaient de se déplacer et de voyager plus aisément.

Il a en outre confisqué des fonds qui appartenaient à l'Autorité palestinienne. Cette mesure a empêché l’AP de fournir des services aux Palestiniens qui vivent en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza, soit à plus de cinq millions de personnes.

Le ministre d'extrême droite Itamar Ben-Gvir a quant à lui menacé quelque 4 700 prisonniers palestiniens de durcir encore leurs conditions de détention dans les prisons israéliennes.

Depuis sa création, en 1994, l'Autorité palestinienne s'appuie sur deux sources de financement principales: l'aide internationale (qui représente aujourd’hui 20% de l'aide que l’AP recevait il y a sept ans) et les taxes qu'Israël collecte au nom de l'Autorité palestinienne (Israël applique également des déductions sur ce montant).

Le ministère de la Sécurité israélien a décidé vendredi qu'il suspendrait le versement de 39 millions de dollars (1 dollar = 0,93 euro) des aides accordées à l'Autorité palestinienne. Il a également annoncé une nouvelle déduction sur les recettes qu'Israël transfère habituellement à l'Autorité palestinienne, confrontée à une pénurie de liquidités.

Depuis novembre 2021, l'Autorité palestinienne se trouve dans l’incapacité de payer plus de 80% des salaires de ses employés ou de réaliser le développement d’infrastructures dans les territoires palestiniens.

D'autres actions punitives sont à prévoir, dans la mesure où le ministre des Finances, Betsalel Smotrich, a confirmé qu'il fallait s'attendre à «davantage de mesures de la part d'Israël».

L'ambassadeur Al-Deek estime qu'Israël entend fragiliser toutes les institutions de l'État palestinien et qu'il refuse de reconnaître le droit du peuple palestinien à l'autodétermination et à constituer un État indépendant.

«Nous nous opposons à ces mesures, qui constituent une violation des accords signés entre la Palestine et Israël», confie M. Al-Deek à Arab News.

Les Palestiniens misent sur la visite du secrétaire d'État américain, Antony Blinken, en Israël et dans la région. Ils espèrent que cette visite, qui se déroulera avant la fin du mois, incitera Israël à suspendre ses mesures punitives.

L'économiste palestinien Samir Hulileh indique à Arab News que les sanctions économiques imposées par Israël surgissent au terme d'une phase économique difficile qui a touché l'Autorité palestinienne.

Cette dernière subit déjà les contrecoups du déficit budgétaire, d’un soutien international moins important en raison du piétinement du processus de paix et de l'élection d'un gouvernement de droite en Israël peu enclin à trouver une solution.

«Si les fonds accordés à l'AP sont davantage réduits, cela se répercutera négativement sur sa capacité à remplir ses obligations envers son peuple», explique M. Hulileh à Arab News.

Le fait de restreindre les ressources financières de l'Autorité palestinienne portera atteinte aux services de sécurité et à leur capacité à maintenir l’ordre dans leurs zones.

400 millions de dollars par an sont versés à l'Autorité palestinienne au titre de l'aide internationale. Ce montant représente 20% de l'aide qu'elle recevait il y a sept ans.

L'Autorité palestinienne arrive en deuxième position parmi les employeurs des territoires palestiniens, le secteur privé occupe la première place ; l'AP détient 23 % de la main-d'œuvre du pays.

« Les dettes de l'Autorité palestinienne auprès des fournisseurs et des banques locales se sont accumulées au cours des trois dernières années, ce qui menace sa survie », explique M. Hulileh à Arab News.

Les Palestiniens exhortent Mahmoud Abbas à interrompre la coopération en matière de sécurité avec Israël pour contrer les mesures punitives qu'Israël vient de prendre. De son côté, M. Abbas ne prévoit pas de s'engager dans cette voie dans un avenir proche.

Les sources palestiniennes qui se sont confiées à Arab News affirment que les restrictions israéliennes à l'encontre des prisonniers palestiniens et les violations de la mosquée Al-Aqsa provoqueraient sans aucun doute un tollé parmi les Palestiniens ainsi qu'une flambée de violence.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com. 


KSrelief poursuit son action humanitaire en Jordanie, en Afghanistan et au Liban

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués au profit de 1 200 personnes. (SPA)
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  • KSrelief a fourni des services médicaux et distribué des produits de première nécessité à des personnes

RIYAD: Le Centre d'aide humanitaire et de secours du Roi Salmane (KSrelief) poursuit ses activités humanitaires en Jordanie, en Afghanistan et au Liban en fournissant des services médicaux et en distribuant des produits de première nécessité à des particuliers.

Au camp jordanien de Zaatri, l'agence d'aide saoudienne a fourni des services médicaux à 2 738 patients au cours de la deuxième semaine de novembre. Les médecins généralistes ont traité 657 patients, les internistes 125 patients souffrant de diabète, d'hypertension et d'asthme.

La clinique pédiatrique a examiné 270 enfants, tandis que le service des urgences a pris en charge 297 patients. Les dentistes, quant à eux, ont traité 183 patients

La clinique de gynécologie a pris en charge 182 femmes, tandis que la clinique des oto-rhino-laryngologistes a traité 57 patients pour des affections telles que la sinusite, la pharyngite, l'amygdalite et l'otite moyenne.

La clinique d'ophtalmologie a aidé 51 patients et leur a fourni des médicaments. La clinique de cardiologie a reçu 27 patients et la clinique de radiologie diagnostique a effectué des examens pour 25 patients.

Les autres services médicaux fournis comprenaient également des tests de laboratoire, des radiographies et des vaccinations.

En Afghanistan, 200 kits d'abris et 200 tentes ont été distribués à 1 200 personnes dans le cadre d'un projet destiné aux rapatriés du Pakistan vers l'Afghanistan et aux personnes touchées par les inondations.

Au Liban, KSrelief a distribué 530 coupons d'achat à des orphelins et à des personnes handicapées dans la région du Akkar, à Beyrouth, dans le centre et l'ouest de la Bekaa et à Aramoun.

Ces coupons permettent aux bénéficiaires d'acheter les vêtements d'hiver de leur choix dans des magasins agréés.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com 


Liban: multiples frappes au coeur de Beyrouth et dans sa banlieue

Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
Une femme est escortée après avoir été secourue du site d'une frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth, au milieu des hostilités en cours entre le Hezbollah et les forces israéliennes, le 23 novembre 2024. (Reuters)
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  • De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise
  • La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé

BEYROUTH: De multiples frappes ont touché Beyrouth dans la nuit de vendredi à samedi, dont une série à l'aube a détruit complètement un immeuble résidentiel au cœur de la capitale libanaise, selon un média d'Etat, alors que la guerre ouverte entre Israël et le Hezbollah entre dans son troisième mois.

"La capitale Beyrouth s'est réveillée sur un massacre terrifiant, l'aviation israélienne ayant complètement détruit un immeuble résidentiel de huit étages à l'aide de cinq missiles, rue Maamoun, dans le quartier de Basta", a indiqué l'Agence nationale d'information Ani.

Les secouristes s'employaient à déblayer les décombres à l'aide de pelleuteuse, selon des images de l'AFPTV. Les secouristes cités par l'Ani ont fait état d'un "grand nombre de morts et de blessés", dans plus de précisions dans l'immédiat.

Des journalistes de l'AFP à travers Beyrouth et ses environs ont entendu au moins trois fortes explosions, suivies d'une odeur âcre, après une journée d'intenses bombardements dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah pro-iranien, en guerre ouverte contre Israël.

La frappe a endommagé plusieurs bâtiments à proximité et des ambulances ont afflué sur le site de l'immeuble ciblé, qui s'est transformé en un tas de décombres, dans ce quartier populaire et densément peuplé de Basta, selon les images d'AFPTV.

Un immense cratère était visible sur des vidéos circulant sur les réseaux sociaux, mais que l'AFP n'a pas pu vérifier.

Lors d'un discours mercredi, le chef du Hezbollah Naïm Qassem a prévenu que son mouvement viserait "le centre de Tel-Aviv", en riposte aux récentes frappes israéliennes sur Beyrouth.

Plus tôt dans la journée de vendredi, ainsi que dans la nuit de vendredi à samedi, l'Ani avait déjà fait état d'une série de frappes israéliennes contre la banlieue sud de la capitale.

Plusieurs bâtiments ont été visés, dont deux situés à la périphérie de la banlieue sud de Beyrouth, dans le secteur encore densément peuplé de Chiyah à Ghobeiry, qui abrite plusieurs centres commerciaux, là encore après des appels à évacuer.

Selon la même source, d'importants incendies se sont déclarés et des bâtiments se sont effondrés.

Dans le sud du Liban, où Israël, en guerre ouverte contre le Hezbollah libanais, mène depuis le 30 septembre des incursions terrestres, cinq secouristes affiliés au mouvement pro-iranien y ont été tués, selon le ministère libanais de la Santé.

Et dans l'est du Liban, où le Hezbollah est également présent, une frappe israélienne a tué le directeur de l'hôpital Dar al-Amal près de Baalbeck, et six membres du personnel soignant, dans sa résidence située à côté de l'établissement de santé, selon le ministère.

Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux mais non vérifiée par l'AFP montre des civils se précipitant vendredi vers la sortie d'un centre commercial huppé à Hazmieh, quartier jouxtant la banlieue sud, tandis qu'une alarme et des annonces retentissaient dans les haut-parleurs.

Ces frappes interviennent alors que l'OMS a déclaré vendredi que près de 230 agents de santé avaient été tués au Liban depuis le 7 octobre 2023, déplorant "un chiffre extrêmement inquiétant".

L'armée israélienne a déclaré avoir "effectué une série de frappes sur des centres de commandement terroristes du Hezbollah" dans la banlieue sud de Beyrouth.

Elle a ajouté avoir touché "des cibles terroristes du Hezbollah dans la région de Tyr" (sud), dont des "centres de commandement" et "des installations de stockage d'armes".

Pour la première fois vendredi, les troupes israéliennes sont entrées dans le village de Deir Mimas, à environ 2,5 kilomètres de la frontière.

La cadence des frappes israéliennes s'est accélérée après le départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui était en visite à Beyrouth mardi et mercredi pour tenter de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah.

Après un an d'échange de tirs transfrontaliers, Israël est entré en guerre ouverte contre le Hezbollah le 23 septembre, en lançant une intense campagne de bombardements au Liban, où plus de 3.640 personnes ont été tuées, selon le ministère libanais de la Santé.

Les réactions internationales continuent par ailleurs de se multiplier après l'émission jeudi par la Cour pénale internationale (CPI) de mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et son ex-ministre de la Défense, Yoav Gallant, accusés de crimes contre l'humanité et crimes de guerre dans le conflit déclenché à Gaza par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 sur le sol israélien.


Finul: quatre soldats italiens blessés, Rome accuse le Hezbollah

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  • Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban
  • Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus

ROME: Quatre soldats italiens ont été légèrement blessés lors d'une nouvelle "attaque" contre la mission de maintien de la paix de l'ONU au Liban, la Finul, a indiqué vendredi le gouvernement italien, qui en a attribué la responsabilité au Hezbollah.

"J'ai appris avec profonde indignation et inquiétude que de nouvelles attaques avaient visé le QG italien de la Finul dans le sud du Liban (et) blessé des soldats italiens", a indiqué dans un communiqué la Première ministre Giorgia Meloni.

"De telles attaques sont inacceptables et je renouvelle mon appel pour que les parties en présence garantissent à tout moment la sécurité des soldats de la Finul et collaborent pour identifier rapidement les responsables", a-t-elle affirmé.

Mme Meloni n'a pas désigné le responsable de cette attaque, mais son ministre des Affaires étrangères Antonio Tajani a pointé du doigt le Hezbollah: "Ce devraient être deux missiles (...) lancés par le Hezbollah, encore une fois", a-t-il déclaré là la presse à Turin (nord-ouest).

Un porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué à l'AFP que Rome attendrait une enquête de la Finul.

Dans un communiqué, le ministère italien de la Défense indique que "quatre soldats italiens ont été légèrement blessés après l'explosion de deux roquettes de 122 mm ayant frappé la base UNP 2-3 de Chamaa dans le sud du Liban, qui abrite le contingent italien et le commandement du secteur ouest de la Finul".

"J'essayerai de parler avec le nouveau ministre israélien de la Défense (Israël Katz, ndlr), ce qui a été impossible depuis sa prise de fonction, pour lui demander d'éviter d'utiliser les bases de la Finul comme bouclier", a affirmé le ministre de la Défense Guido Crosetto, cité par le communiqué.

Selon un porte-parole de la Finul, la force onusienne a recensé plus de 30 incidents en octobre ayant entraîné des dommages matériels ou des blessures pour les Casques bleus, dont une vingtaine dus à des tirs ou des actions israéliennes.

Plus de 10.000 Casques bleus sont stationnés dans le sud du Liban, où la Finul est déployée depuis 1978 pour faire tampon avec Israël. Ils sont chargés notamment de surveiller la Ligne bleue, démarcation fixée par l'ONU entre les deux pays.

L'Italie en est le principal contributeur européen (1.068 soldats, selon l'ONU), devant l'Espagne (676), la France (673) et l'Irlande (370).