Les Golden Globes tentent un retour en grâce à Hollywood

Les Golden Globe Awards sont exposés lors du dévoilement des nominations pour les 80e Golden Globe Awards, à Berverly Hills, en Californie, le 12 décembre 2022. (AFP).
Les Golden Globe Awards sont exposés lors du dévoilement des nominations pour les 80e Golden Globe Awards, à Berverly Hills, en Californie, le 12 décembre 2022. (AFP).
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Publié le Dimanche 08 janvier 2023

Les Golden Globes tentent un retour en grâce à Hollywood

  • La remise de ces prix à Beverly Hills était traditionnellement très suivie, car elle lance la saison des récompenses aux Etats-Unis
  • Mais l'an dernier, les Golden Globes ont été privés d'antenne et boudés par l'industrie, à cause d'accusations de racisme, sexisme et corruption visant l'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), qui forme leur jury

LOS ANGELES : Longtemps perçus comme la soirée préférée d'Hollywood mais désormais embourbés dans les scandales, les Golden Globes tenteront mardi de redorer leur image, lors d'une cérémonie télévisée avec tapis rouge, où s'affrontent des blockbusters ("Top Gun", "Avatar") et des films plus intimes ("The Fabelmans").

La remise de ces prix à Beverly Hills était traditionnellement très suivie, car elle lance la saison des récompenses aux Etats-Unis.

Mais l'an dernier, les Golden Globes ont été privés d'antenne et boudés par l'industrie, à cause d'accusations de racisme, sexisme et corruption visant l'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), qui forme leur jury.

Après une séries de réformes pour rénover la HFPA - qui ne comptait aucun membre noir en 2021 -, la chaîne américaine NBC a accepté de diffuser la 80e cérémonie des Golden Globes cette année.

De nombreux grands noms sont invités, parmi lesquels le réalisateur Steven Spielberg, dont le semi-autobiographique "The Fabelmans" part favori pour le prix du meilleur film dramatique, et l'acteur Eddie Murphy qui doit être distingué pour l'ensemble de sa carrière.

L'humoriste gay afro-américain Jerrod Carmichael animera la cérémonie et le réalisateur Quentin Tarantino compte parmi les présentateurs des récompenses.

Mais le retour en grâce est loin d'être garanti: le contrat avec NBC ne vaut que pour cette année et de nombreux nominés n'ont pas encore confirmé leur présence.

Les Golden Globes seront inévitablement "différents", loin des paillettes et du champagne qui coulait à flots avant la pandémie et les scandales, selon le chroniqueur Pete Hammond, du site spécialisé Deadline.

"Ils seront plus discrets. Il n'y a pas d'after-party à laquelle aller. Il n'y a rien de tout cela. Les studios ne dépensent pas beaucoup d'argent pour tout ça", explique-t-il à l'AFP.

Ceux qui fouleront le tapis rouge vont devoir justifier leur présence, face aux journalistes réclamant leur avis sur les réformes de la HFPA. "Ce ne sera pas exclusivement 'Qu'est-ce que vous portez ?'", remarque-t-il.

Absents de marque

La cérémonie doit déjà composer avec deux absents de marques.

Brendan Fraser, nominé pour son rôle de professeur obèse et reclus chez lui dans "The Whale", accuse un ancien président de la HFPA de l'avoir agressé sexuellement et boycottera l'événement.

Producteur de "Top Gun: Maverick", Tom Cruise devrait lui aussi être absent, après avoir rendu ses trois Golden Globes pour protester contre les scandales.

Son long-métrage tentera, avec l'autre énorme succès du box-office 2022 "Avatar: la voie de l'eau", d'empêcher "The Fabelmans" de remporter le prix du meilleur film dramatique.

"Tar", qui se déroule dans l'univers de la musique classique, et le biopic "Elvis", sur le roi du rock'n'roll pourraient également créer la surprise. Leurs stars respectives - Cate Blanchett en chef d'orchestre impitoyable, et Austin Butler en remarquable Elvis Presley - font partie des favoris pour les prix d'interprétation.

Côté comédies, la tragicomédie irlandaise "Les Banshees d'Inisherin", qui met en scène la fin abrupte d'une amitié sur une petite île irlandaise dans les années 1920, va concourir dans huit catégories, une première depuis vingt ans.

Le film affronte notamment le surréaliste et décoiffant "Everything Everywhere All At Once", qui pourrait valoir des prix d'interprétation à Michelle Yeoh, Jamie Lee Curtis et Ke Huy Quan.

Influence amoindrie

Face aux polémiques, la HFPA a notamment renouvelé le jury des Golden Globes, en incluant 103 nouveaux entrants - qui ne sont pas membres à part entière de l'association -, dont de nombreuses femmes et personnes issues de minorités ethniques.

Mais c'est surtout l'influence de ces récompenses qui est en jeu après les récentes controverses.

Par le passé, un succès aux Golden Globes était un outil marketing précieux, capable de lancer une campagne victorieuse vers la récompense suprême des Oscars.

A Hollywood, certains membres de l'industrie confient en privé souhaiter un retour en grâce de ces récompenses, qui constituent "un important rouage de la saison des prix" depuis 80 ans, pointe M. Hammond.

Les affiches de film soulignent d'ailleurs de nouveau les nominations aux Golden Globes, contrairement à l'an dernier.

Mais pour le chroniqueur, leur pouvoir d'influence sur les Oscars semble durablement amoindri.

"Lorsque chaque article sur les Globes parle de scandale (...) cela ne les rend pas aussi crédibles, je pense, pour les votants des Oscars", conclut-il.

Les principales nominations aux Golden Globes

Voici les nominations dans les principales catégories pour les 80e Golden Globes qui seront décernés mardi soir.

"Les Banshees d'Inisherin", une tragicomédie mettant en scène la fin abrupte d'une amitié sur une île irlandaise imaginaire dans les années 1920, fait partie des favoris avec huit nominations, suivie par le surréaliste et décapant "Everything Everywhere All At Once", qui en compte six.

Présentée par l'humoriste Jerrod Carmichael, la cérémonie revient à la télévision après avoir été privée d'antenne et boudée par Hollywood, à cause de scandales de racisme, sexisme et corruption.

FILMS

Meilleur film dramatique:

"Avatar: la voie de l'eau"

"Elvis"

"The Fabelmans"

"Tar"

"Top Gun: Maverick"

 

Meilleure comédie ou comédie musicale:

"Babylon"

"Les Banshees d'Inisherin"

"Everything Everywhere All at Once"

"Glass Onion: une histoire à couteaux tirés"

"Sans Filtre"

 

Meilleur acteur dans un film dramatique:

Austin Butler, "Elvis"

Brendan Fraser, "The Whale"

Hugh Jackman, "The Son"

Bill Nighy, "Vivre"

Jeremy Pope, "The Inspection"

 

Meilleure actrice dans un film dramatique:

Cate Blanchett, "Tar"

Olivia Colman, "Empire of Light"

Viola Davis, "The Woman King"

Ana de Armas, "Blonde"

Michelle Williams, "The Fabelmans"

 

Meilleur acteur dans une comédie:

Diego Calva, "Babylon"

Daniel Craig, "Glass Onion: une histoire à couteaux tirés"

Adam Driver, "White Noise"

Colin Farrell, "Les Banshees d'Inisherin"

Ralph Fiennes, "The Menu"

 

Meilleure actrice dans une comédie:

Lesley Manville, "Une robe pour Mrs. Harris"

Margot Robbie, "Babylon"

Anya Taylor-Joy, "The Menu"

Emma Thompson, "Mes rendez-vous avec Léo"

Michelle Yeoh, "Everything Everywhere All at Once"

 

Meilleur acteur dans un second rôle:

Brendan Gleeson, "Les Banshees d'Inisherin"

Barry Keoghan, "Les Banshees d'Inisherin"

Brad Pitt, "Babylon"

Ke Huy Quan, "Everything Everywhere All at Once"

Eddie Redmayne, "Meurtre sans ordonnance"

 

Meilleure actrice dans un second rôle:

Angela Bassett, "Black Panther: Wakanda Forever"

Kerry Condon, "Les Banshees d'Inisherin"

Jamie Lee Curtis, "Everything Everywhere All at Once"

Dolly De Leon, "Sans Filtre"

Carey Mulligan, "She Said"

 

Meilleur réalisateur:

James Cameron, "Avatar: la voie de l'eau"

Daniel Kwan and Daniel Scheinert, "Everything Everywhere All at Once"

Baz Luhrmann, "Elvis"

Martin McDonagh, "Les Banshees d'Inisherin"

Steven Spielberg, "The Fabelmans"

 

Meilleur film en langue étrangère:

"A l'Ouest, rien de nouveau"

"Argentina, 1985"

"Close"

"Decision to Leave"

"RRR"

 

Meilleur film d'animation:

"Pinocchio par Guillermo Del Toro"

"Inu-Oh"

"Marcel the Shell With Shoes On"

"Le Chat Potté 2: la dernière quête"

"Alerte rouge"

LES FILMS QUI DOMINENT

"Les Banshees d'Inisherin" - 8 nominations

"Everything Everywhere All at Once" - 6 nominations

"Babylon" - 5 nominations

"The Fabelmans" - 5 nominations

"Elvis" - 3 nominations

"Pinocchio par Guillermo del Toro" - 3 nominations

"TAR" - 3 nominations

SERIES TELEVISEES 

Meilleure série dramatique:

"Better Call Saul"

"The Crown"

"House of the Dragon"

"Ozark"

"Severance"

 

Meilleur acteur dans une série dramatique:

Jeff Bridges, "The Old Man"

Kevin Costner, "Yellowstone"

Diego Luna, "Andor"

Bob Odenkirk, "Better Call Saul"

Adam Scott, "Severance"

 

Meilleure actrice dans une série dramatique:

Emma D'Arcy, "House of the Dragon"

Laura Linney, "Ozark"

Imelda Staunton, "The Crown"

Hilary Swank, "Alaska Daily"

Zendaya, "Euphoria"

 

Meilleure série comique:

"Abbott Elementary"

"The Bear"

"Hacks"

"Only Murders in the Building"

"Mercredi"

 

Meilleur acteur dans une série comique:

Donald Glover, "Atlanta"

Bill Hader, "Barry"

Steve Martin, "Only Murders in the Building"

Martin Short, "Only Murders in the Building"

Jeremy Allen White, "The Bear"

 

Meilleure actrice dans une série comique:

Quinta Brunson, "Abbott Elementary"

Kaley Cuoco, "The Flight Attendant"

Selena Gomez, "Only Murders in the Building"

Jenna Ortega, "Mercredi"

Jean Smart, "Hacks"

 

Meilleur film de télévision ou mini-série:

"Black Bird"

"Dahmer - Monstre: l'histoire de Jeffrey Dahmer"

"The Dropout"

"Pam & Tommy"

"The White Lotus"

 

Meilleur acteur dans un film de télévision ou une mini-série:

Taron Egerton, "Black Bird"

Colin Firth, "The Staircase"

Andrew Garfield, "Sur Ordre de Dieu"

Evan Peters, "Dahmer - Monstre: l'histoire de Jeffrey Dahmer"

Sebastian Stan, "Pam & Tommy"

 

Meilleure actrice dans un film de télévision ou une mini-série:

Jessica Chastain, "George & Tammy"

Julia Garner, "Inventing Anna"

Lily James, "Pam & Tommy"

Julia Roberts, "Gaslit"

Amanda Seyfried, "The Dropout"


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com