Golden Globes : les grands vainqueurs annoncés, sans téléspectateurs ni stars

Dans cette photo d'archives prise le 13 décembre 2021, la scène est prête pour l'annonce des nominations pour la 79e cérémonie des Golden Globe Awards au Beverly Hilton Hotel à Beverly Hills, en Californie. (AFP)
Dans cette photo d'archives prise le 13 décembre 2021, la scène est prête pour l'annonce des nominations pour la 79e cérémonie des Golden Globe Awards au Beverly Hilton Hotel à Beverly Hills, en Californie. (AFP)
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Publié le Lundi 10 janvier 2022

Golden Globes : les grands vainqueurs annoncés, sans téléspectateurs ni stars

  • Habituellement couru par tout le gratin de l'industrie du divertissement, les Golden Globes, qui ouvrent la saison des prix cinématographiques
  • Officiellement, les organisateurs ont invoqué la pandémie

LOS ANGELES : "The Power of the Dog" et "West Side Story" ont remporté dimanche les principaux prix lors d'une cérémonie des Golden Globes largement ignorée par Hollywood, et dont les lauréats ont été révélés en ligne, sans retransmission télévisée, ni tapis rouge.

Le sombre western de Jane Campion "The Power of the Dog" devient le deuxième film réalisée par une femme à remporter le Golden Globe du meilleur film dramatique. Il a également remporté les prix du meilleur réalisateur, et du meilleur acteur dans un second rôle pour Kodi Smit-McPhee.

Le remake de Steven Spielberg "West Side Story" a été récompensé par le Golden Globe de la meilleure comédie ou comédie musicale, avec pour Rachel Zegler le prix de la meilleure actrice dans une comédie, et pour Ariana DeBose celui de la meilleure actrice dans un second rôle.

Habituellement couru par tout le gratin de l'industrie du divertissement, les Golden Globes, qui ouvrent la saison des prix cinématographiques, ont été désertés cette année par les stars hollywoodiennes qui critiquent leur manque de diversité et de transparence. 

La chaîne de télévision NBC a de toute façon renoncé à diffuser la cérémonie et l'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), qui constitue le jury de ces prix, annoncera, sans vedettes, ni paillettes, les lauréats sur les réseaux sociaux à partir de 18H00 (02H00 GMT lundi). 

"Cette année les Golden Globes ne vont ressembler à aucun Golden Globes que nous avons connu jusqu'à présent", a commenté Marc Malkin, rédacteur en chef culture et événementiel chez la publication spécialisée Variety. "Et vraiment, nous n'allons pas voir grand-chose".

Officiellement, les organisateurs ont invoqué la pandémie.

Mais, selon M. Malkin, "l'association de la presse étrangère d'Hollywood a essayé de faire venir des célébrités pour annoncer les gagnants des Golden Globes de cette année". "Et aucune célébrité -- aucune -- n'a dit oui."

Etait également en compétition "Don't look up: déni cosmique", satire comique avec Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence en obscurs astronomes tentant vainement d'alerter une opinion publique américaine divisée sur l'arrivée d'une comète qui menace de détruire toute forme de vie sur Terre. 

Côté télévision, la série "Succession", oeuvre noire et grinçante qui met en scène une puissante famille new-yorkaise se déchirant pour prendre le contrôle d'un empire médiatique, part favorite avec cinq nominations.

 

Les principales nominations aux Golden Globes

LOS ANGELES : Voici les nominations dans les principales catégories pour les 79ème Golden Globes qui seront décernés dimanche soir, sans public, ni vedettes, la cérémonie faisant l'objet d'un boycott d'Hollywood. 

FILM 

Meilleur film dramatique:

"Belfast"

"CODA"

"Dune"

"La Méthode Williams"

"The Power of the Dog"

 

Meilleure comédie ou comédie musicale:

"Cyrano"

"Don't Look Up: Déni cosmique"

"Licorice Pizza"

"Tick, tick... BOOM!"

"West Side Story"

 

Meilleur acteur dans un film dramatique:

Mahershala Ali, "Swan Song"

Javier Bardem, "Being the Ricardos"

Benedict Cumberbatch, "The Power of the Dog"

Will Smith, "La Méthode Williams"

Denzel Washington, "The Tragedy of Macbeth"

 

Meilleure actrice dans un film dramatique:

Jessica Chastain, "Dans les yeux de Tammy Faye"

Olivia Colman, "The Lost Daughter"

Nicole Kidman, "Being the Ricardos"

Lady Gaga, "House of Gucci"

Kristen Stewart, "Spencer"

 

Meilleur acteur dans une comédie:

Leonardo DiCaprio, "Don't Look Up: Déni cosmique"

Peter Dinklage, "Cyrano"

Andrew Garfield, "Tick, tick... BOOM!"

Cooper Hoffman, "Licorice Pizza"

Anthony Ramos, "D'où l'on vient"

 

Meilleure actrice dans une comédie:

Marion Cotillard, "Annette"

Alana Haim, "Licorice Pizza"

Jennifer Lawrence, "Don’t Look Up: Déni cosmique"

Emma Stone, "Cruella"

Rachel Zegler, "West Side Story"

 

Meilleur acteur dans un second rôle:

Ben Affleck, "The Tender Bar"

Jamie Dornan, "Belfast"

Ciaran Hinds, "Belfast"

Troy Kotsur, "CODA"

Kodi Smit-McPhee, "The Power of the Dog"

 

Meilleure actrice dans un second rôle:

Caitriona Balfe, "Belfast"

Ariana DeBose, "West Side Story"

Kirsten Dunst, "The Power of the Dog"

Aunjanue Ellis, "La Méthode Williams"

Ruth Negga, "Clair-obscur"

 

Meilleur réalisateur:

Kenneth Branagh, "Belfast"

Jane Campion, "The Power of the Dog"

Maggie Gyllenhaal, "The Lost Daughter"

Steven Spielberg, "West Side Story"

Denis Villeneuve, "Dune"

TELEVISION 

Meilleure série dramatique:

"Lupin"

"The Morning Show"

"Pose"

"Squid Game"

"Succession"

 

Meilleure série comique: 

"The Great"

"Hacks"

"Only Murders in the Building"

"Reservation Dogs"

"Ted Lasso"

 

Meilleur film de télévision ou mini-série:

"Dopesick"

"Impeachment: American Crime Story"

"Maid"

"Mare of Easttown"

"The Underground Railroad"

Silence

Mais la course aux Golden Globes, considérés comme presque aussi prestigieux que les Oscars, est assombrie par les nombreuses accusations qui pèsent sur la HFPA. 

Le groupe, composé d'une centaine de personnes liées à des publications étrangères, est depuis longtemps accusé en privé, dans les cercles hollywoodiens, d'une série de défaillances, allant de la corruption au racisme.

Le journal Los Angeles Times a ainsi montré que l'association ne comptait aucune personne noire parmi ses membres, ouvrant la vanne des reproches l'an dernier. Tom Cruise a rendu ses récompenses dans un geste de protestation. 

Depuis l'éclatement du scandale, l'association s'est empressée de lancer des réformes, notamment pour diversifier ses membres.

Elle a aussi interdit à ces derniers d'accepter des cadeaux de luxe ou des séjours dans des hôtels de la part des studios les courtisant pour leurs votes.

Reste à savoir si ces changements seront suffisants pour convaincre les stars hollywoodiennes et les diffuseurs d'accorder aux Golden Globes un retour en grâce. 

Cette année une chose est sûre, presque aucun acteur ou studios n'a fait mention publiquement de sa nomination, et de nombreux lauréats devraient aussi garder le silence à l'annonce de leur victoire.

"Même si certains sont déclarés vainqueurs, personne ne va publier un communiqué pour dire à quel point il est heureux d'avoir été distingué par l'Association de la presse étrangère de Hollywood", assure Marc Malkin. 

"Si vous êtes un studio qui espère recevoir une victoire aux Golden Globes, que vous obtenez votre Golden Globes et que vous ne le fêtez pas, est-que cela a vraiment un intérêt?", pointe-t-il.  


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com