«Belfast» et «The Power of the Dog» en tête des nominations aux Golden Globes

Snoop Dogg lit l'annonce des nominations pour les 79e Golden Globe Awards sous le regard d'Helen Hoehne, présidente de l'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), le 13 décembre 2021, à l'hôtel Beverly Hilton de Beverly Hills, en Californie. (AFP)
Snoop Dogg lit l'annonce des nominations pour les 79e Golden Globe Awards sous le regard d'Helen Hoehne, présidente de l'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), le 13 décembre 2021, à l'hôtel Beverly Hilton de Beverly Hills, en Californie. (AFP)
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Publié le Mardi 14 décembre 2021

«Belfast» et «The Power of the Dog» en tête des nominations aux Golden Globes

  • Des vedettes et des grands studios comme Warner Bros, Netflix et Amazon ont fait savoir qu'ils ne travailleraient plus avec la HFPA tant que des changements significatifs n'auraient pas été mis en oeuvre
  • Les nominations des Golden Globes, généralement diffusées par les émissions matinales des grandes chaînes américaines, très populaires et suivies, ont dû cette année se contenter de leur chaîne YouTube, dans une grande indifférence

 

LOS ANGELES: "Belfast" de Kenneth Branagh et "The Power of the Dog" de Jane Campion ont dominé lundi les nominations des Golden Globes, plongés dans la tourmente et l'incertitude après une vague de critiques et de boycott pour leur manque de diversité et de transparence.


L'Association de la presse étrangère de Hollywood (HFPA), qui constitue le jury de ces prix, est depuis des mois en butte à des accusations de racisme, de sexisme et de corruption.


Des vedettes et des grands studios comme Warner Bros, Netflix et Amazon ont fait savoir qu'ils ne travailleraient plus avec la HFPA tant que des changements significatifs n'auraient pas été mis en oeuvre.


La cérémonie de remise des Golden Globes, réputée pour son faste, attire traditionnellement toutes les vedettes internationales. Mais cette année, les stars devraient se tenir à bonne distance d'une soirée que la chaîne de télévision NBC a de toute façon renoncé à diffuser.


On ignore d'ailleurs encore à ce stade si une cérémonie de remise des prix sera bien organisée en chair et en os le 9 janvier, et même si les vainqueurs accepteront leur trophée.


"Cela ne va pas être le même événement que d'habitude mais nous avons toujours dit que nous procéderions aux nominations et que nous remettrions les prix quoi qu'il arrive", a déclaré à l'AFP la présidente de la HFPA, Helen Hoehne, lors de l'annonce des nominations à Beverly Hills tôt lundi matin par un invité surprise, le rappeur Snoop Dogg.


"Notre remise des prix a une longue histoire et nous voulions simplement continuer comme nous l'avons toujours fait", explique-t-elle.


"Belfast", inspiré par l'enfance nord-irlandaise de Kenneth Branagh, et "The Power of the Dog", western sombre signé par la Néo-Zélandaise Jane Campion, sont en tête avec sept nominations chacun pour la 79e édition des Golden Globes.


Dans la catégorie phare du meilleur film dramatique on trouve notamment "Coda" -- adaptation américaine du film français "La Famille Bélier" --, le space opera "Dune" par Denis Villeneuve et "La Méthode Williams", dans lequel Will Smith incarne le père-entraîneur de tennis des soeurs Venus et Serena Williams.


Le remake de "West Side Story" par Steven Spielberg est en lice dans la catégorie des comédies, musicales ou non.


Côté télévision, la série "Succession" part favorite pour la cérémonie du 9 janvier, avec cinq nominations.

«Silence collectif»
Les Golden Globes ouvrent traditionnellement la saison des prix cinématographiques à Hollywood et sont considérés comme presque aussi prestigieux que les Oscars dans l'industrie du divertissement. Mais leur avenir paraît désormais incertain.


Plus d'une centaine d'agents ont écrit à la HFPA en mars dernier pour lui demander de mettre un terme à "des comportements discriminatoires et non professionnels, des manquements éthiques et des accusations de corruption".


Devant le scandale, l'organisation a rapidement annoncé une série de réformes, notamment un recrutement sans précédent de nouveaux membres pour améliorer la représentation des minorités en son sein.


"Nous avons plutôt eu de bons retours concernant nos réformes. Nous avons travaillé dur et nous sommes fiers de ces réformes mais le travail n’est pas fini (...) Il faudra encore un peu de temps et nous espérons que les studios et l'industrie continueront de nous soutenir", a déclaré Helen Hoehne.


Jusqu'à présent, les réformes de la HFPA ont toutefois suscité plus de scepticisme que d'éloges.


Les stars Scarlett Johansson et Mark Ruffalo les ont publiquement dénoncées comme étant insuffisantes, tandis que Tom Cruise a renvoyé à l'organisation ses trois Golden Globes en signe de protestation.


Par le passé, les Globes ont souvent été accusés de négliger dans leur sélection des acteurs et réalisateurs non blancs qui avaient pourtant signé des performances et oeuvres mémorables.


Cette année, trois des artistes en lice pour le prix du meilleur acteur dans un film dramatique sont noirs: Will Smith, Denzel Washington pour "The Tragedy of Macbeth" et Mahershala Ali, une surprise, pour un film de science-fiction à petit budget, "Swan Song".


Rarement mises à l'honneur par les Golden Globes, les réalisatrices sont représentées dans la sélection 2022 par Jane Campion et Maggie Gyllenhaal ("The Lost Daughter").


Les nominations des Golden Globes, généralement diffusées par les émissions matinales des grandes chaînes américaines, très populaires et suivies, ont dû cette année se contenter de leur chaîne YouTube, dans une grande indifférence.


"La réaction d'Hollywood a été un silence collectif", résumait lundi matin le Los Angeles Times.


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com