Un ouvrage de référence documente l'histoire de la conception de la Sainte mosquée du prophète

Le gouverneur de Médine, le prince Faisal ben Salmane, lançant la première édition de l'encyclopédie sur l'architecture de la Sainte mosquée du prophète. (SPA)
Le gouverneur de Médine, le prince Faisal ben Salmane, lançant la première édition de l'encyclopédie sur l'architecture de la Sainte mosquée du prophète. (SPA)
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Publié le Lundi 02 janvier 2023

Un ouvrage de référence documente l'histoire de la conception de la Sainte mosquée du prophète

  • Le prince Faisal ben Salmane a lancé la première édition de l'encyclopédie sur l'architecture de la Sainte mosquée du prophète
  • Les travaux de l'encyclopédie ont commencé par un balayage laser pour documenter tous les détails architecturaux bidimensionnels et tridimensionnels avec une grande précision

LA MECQUE: Le gouverneur de Médine, le prince Faisal ben Salmane, a lancé la première édition de l'encyclopédie sur l'architecture de la Sainte mosquée du prophète, qui documente le développement architectural sur ce site de pèlerinage de l'époque du prophète à l'ère saoudienne.

Elle comprend une étude scientifique approfondie des caractéristiques et des détails architecturaux de la mosquée.

Le prince Faisal a déclaré que la publication reflétait l'intérêt des dirigeants saoudiens pour la Mosquée du prophète et la documentation sur ses détails architecturaux.

Il a indiqué que l'encyclopédie faisait partie des efforts du centre d'études et de recherche Al-Madinah al-Mounawwarah pour constituer une référence concernant son architecture, documentant ses caractéristiques et son évolution architecturale depuis sa construction.

L’encyclopédie met également en lumière les mesures de l’État saoudien pour prendre soin de l’architecture, de l’agrandissement, de la réparation et de la restauration de la mosquée, ainsi que des aspects esthétiques des arts architecturaux islamiques.

Les travaux concernant l'encyclopédie ont commencé par un balayage laser afin de documenter tous les détails architecturaux bidimensionnels et tridimensionnels avec une grande précision.

La deuxième phase a consisté à documenter la modélisation et le travail s'est achevé par une phase de photographie pour transmettre une image réaliste des détails architecturaux de la mosquée.

L'encyclopédie est basée sur la modélisation conceptuelle de la mosquée à l'aide de technologies de balayage laser et photographiques.

Elle comprend des photographies, des dossiers de documentation, des articles analytiques et des études architecturales, ainsi que des dessins techniques et des formes abstraites en trois dimensions.

Fahad al-Wahbi, directeur général du centre d'études et de recherche Al-Madinah al-Mounawwarah affirme à Arab News que l'initiative de l'encyclopédie a été lancée par le roi Salmane lors de sa visite à Médine en 2018. Cette initiative se poursuit sous la supervision du centre, présidé par le prince Faisal.

Al-Wahbi explique que les travaux ont commencé par une étude des éléments architecturaux de la Mosquée du prophète sous la direction d'un comité de surveillance de plus de 650 membres. «Chaque élément a ensuite été organisé par ordre alphabétique, puis étudié historiquement et architecturalement. Quand a-t-elle été mise à jour? Comment s'est-elle développée à notre époque moderne?, ce sont autant de questions qui se sont posées», indique-t-il.

Al-Wahbi ajoute que l'encyclopédie s'appuie sur une documentation de modélisation pour montrer comment était la Mosquée du prophète durant le califat des Rachidoun, la dynastie des Omeyyades et le califat abbasside.

«La mosquée a été entièrement scannée et des appareils spécialisés ont été utilisés, ce qui a nécessité deux ans de travail», raconte-t-il.

Le centre a pris plus de 60 000 photos à l'intérieur et à l'extérieur de la mosquée, qui ont été regroupées pour créer des images panoramiques que les visiteurs peuvent désormais voir à l'intérieur du site.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.