Lorsque le Gardien des Deux Saintes Mosquées, le roi Salman ben Abdelaziz, appelle à plus de fermeté de la part de la communauté internationale à l'égard de l'ingérence iranienne dans la région, notamment pour l'empêcher d'obtenir des armes de destruction massive et de développer un programme de missiles balistiques qui menace la paix et la sécurité dans les pays proches et lointains, il le pense vraiment.
L'Etat occupant du «Wali al-Faqih» est présent dans quatre pays arabes, à savoir l'Irak, la Syrie, le Liban et le Yémen. Cela signifie que Téhéran cherche ouvertement à dominer cette partie du monde arabe et à y adhérer. Ce désir de domination n’est pas uniquement communautaire, mais aussi politique et géographique, comme à des époques révolues, comme c'était le cas sous le règne du Shah Reza Pahlavi, et plus tard celui de son fils, Mohammad Reza Pahlavi, avant même que la révolution khomeiniste ne le renverse en février 1979.
La majorité des Irakiens, sunnites comme chiites, s'efforcent de revenir à leur origine arabe sachant que l'Irak est un pays arabe, et qu'il a été a l’avant-garde dans l'établissement de la Ligue arabe, présent et actif dans toutes les guerres arabes, en particulier les guerres de Palestine, ainsi que les guerres du plateau du Golan en 1973.
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