Pelé: les Arabes pleurent le roi du football

La légende du football brésilien Edson Arantes do Nascimento, connu sous le nom de «Pelé», est largement considéré comme le plus grand joueur de tous les temps. (AFP)
La légende du football brésilien Edson Arantes do Nascimento, connu sous le nom de «Pelé», est largement considéré comme le plus grand joueur de tous les temps. (AFP)
Short Url
Publié le Vendredi 30 décembre 2022

Pelé: les Arabes pleurent le roi du football

  • Pelé, décédé jeudi à l'âge de 82 ans, était autant un héros pour les Arabes que pour les Brésiliens
  • En avril 1975, Pelé était parti en tournée avec l’équipe Cosmos et rejoint le club libanais de Nejmeh lors d’un match contre une équipe formée de joueurs issus d'universités francophones, quelques jours avant le début de la guerre civile

SAO PAULO: La légende du football Pelé, décédé jeudi à l'âge de 82 ans, était autant un héros pour les Arabes que pour les Brésiliens.

Il est «très courant» que les Arabes soutiennent l'équipe brésilienne pendant les Coupes du monde – «cela précisément en souvenir de l'équipe des années 1970 dirigée par Pelé», raconte à Arab News Moustafa Dahla, avocat d'origine brésilienne qui vit dans la ville palestinienne de Beitunia.

Cette équipe qui avait remporté la Coupe du monde au Mexique est considérée par les analystes comme l'une des meilleures de tous les temps.

Dahla explique que de nombreux Palestiniens ont rejoint la communauté brésilienne à Beitunia et ont encouragé le pays latino-américain, lors de la récente Coupe du monde au Qatar.

Né à São Paulo en 1971, Dahla n'a jamais vu Pelé en action, mais uniquement dans des vidéos, alors que son père et son grand-père palestiniens lui ont toujours dit qu'il était incomparable.

À de nombreux niveaux – et pas seulement en tant que footballeur – il était en effet unique. Le «roi», comme l'appelaient les Brésiliens, a marqué 1 281 buts et remporté deux Coupes intercontinentales avec le club Santos, et trois Coupes du monde avec l'équipe brésilienne.

Il a quitté Santos pour prendre sa retraite mais a fini par rejoindre l’équipe du New York Cosmos en 1975, un club appartenant à Warner Communications, et a été le visage du football américain pendant quelques années.

Après sa retraite, il a continué à être une célébrité engagée dans de multiples causes. Il a participé à des événements humanitaires et aidé à la promotion de campagnes à caractère social dans plusieurs pays, tout en restant connecté au monde du football. Dans les années 1990, il a même été ministre des sports du Brésil pendant quelques années.

Ses liens avec les pays arabes remontent à l’époque de sa jeunesse en tant que footballeur. Dans son autobiographie, Pelé décrit l'une des tournées de Santos en Europe qui a fini par englober l'Égypte.

«En route pour l’Égypte (...) lors d'une escale à Beyrouth, une foule énorme a pris d'assaut l'aéroport et a menacé de me kidnapper si nous n'acceptions pas de jouer un match contre une équipe libanaise», se souvient-il des années plus tard. La police est intervenue pour que les athlètes puissent prendre l'avion pour Le Caire.

Avec Santos, il a joué aux Émirats arabes unis, au Qatar et dans les pays d'Afrique du Nord. Après avoir quitté le club, Pelé a continué à visiter les pays arabes de temps en temps afin d'assister à des matches de football.

En avril 1975, par exemple, il part en tournée avec Cosmos et rejoint le club libanais de Nejmeh lors d’un match contre une équipe formée de joueurs issus d'universités francophones.

Le match a attiré plus de 30 000 personnes au stade de Beyrouth. Quelques jours plus tard, la guerre civile libanaise éclatait.

«Il était non seulement merveilleusement talentueux, mais il avait aussi une façon de jouer au football belle et créative. C'était un plaisir de le regarder jouer», affirme à Arab News Jihad Hammadeh, un cheikh d'origine syrienne vivant au Brésil.

Hammadeh a passé la première partie de son enfance dans le village libanais de Sultan Yaaqoub, dans la vallée de la Békaa – une région où vivent des milliers de Brésiliens arabes – avant de s'installer au Brésil à l'âge de 7 ans.

«Nous apprenons à aimer le Brésil dès le début de notre vie là-bas. Tout le monde soutient l'équipe brésilienne et porte des maillots brésiliens. Pelé a toujours été pour nous la figure majeure dans ce contexte», raconte-t-il. 

«J'ai rencontré des Brésiliens qui ont dû fuir des zones de guerre lors de situations très complexes durant l'invasion irakienne du Koweït. Quand ils ont dit aux soldats qu'ils étaient Brésiliens, une attitude amicale s’est installée et ils ont même joué au football ensemble.

image 4
Jihad Hammadeh, un cheikh né en Syrie et vivant au Brésil, avec Pelé. (Photo fournie)

Hammadeh a étudié à Médine dans les années 1980 et affirme que ses collègues saoudiens et du monde arabe dans son ensemble avaient envie de jouer au football avec lui et les autres étudiants brésiliens, en raison de la renommée de Pelé.

Mamede Jarouche, professeur de littérature arabe à l'Université de São Paulo, qui était l'un des collègues de Hammadeh à Médine, se rappelle de «l'atmosphère de sympathie» que le nom de Pelé créait chez ses amis arabes.

«J'étais là-bas pendant la Coupe du monde de 1982 et j'ai vu à quel point ils soutenaient le Brésil et combien ils étaient tristes lorsque l'Italie nous a éliminés», confie Jarouche à Arab News.

Des équipes nationales d'étudiants avaient été formées pour des compétitions, et un collègue togolais de Hammadeh et Jarouche aimait tellement Pelé qu'il avait demandé à rejoindre l'équipe brésilienne.

«Nous avons constaté que les Arabes et les Africains s’identifiaient grandement avec Pelé»,  affirme Jarouche. Une partie de cette empathie venait du fait que Pelé était un joueur noir d'origine pauvre qui avait un talent et un succès énormes, qui n'a jamais oublié son enfance modeste dans la ville brésilienne de Bauru.

À plus d'une occasion, Pelé a déclaré aux journalistes qu'il était si pauvre lorsqu'il était enfant qu'il n'avait jamais eu d'argent pour acheter un ballon de football. Il avait l'habitude de jouer avec un ballon composé d'une chaussette bourrée de papier ou de chiffons et nouée avec une ficelle.

«Cela a créé une sorte de sentiment tiers-mondiste d'identification avec lui et l'équipe brésilienne parmi certains peuples arabes», a affirmé Jarouche.

Hammadeh a rencontré Pelé à trois reprises et a vu la façon dont il traitait les pauvres. Pelé l'a invité une fois à déjeuner car il voulait apprendre à le connaître. À une autre occasion, Pelé, de confession catholique, a demandé au cheikh de bénir son genou lorsqu'il a subi une intervention chirurgicale.

«C'était une personne ouverte d'esprit, sans préjugés religieux. Il était ami avec la communauté islamique de São Paulo», indique Hammadeh.

Au cours de leurs entretiens, Pelé lui a parlé de ses voyages dans les pays du Golfe et de la manière dont il a toujours été chaleureusement accueilli. «Il a dit qu'il recevait toujours tellement de cadeaux de la part des Arabes qu'il ne savait généralement pas comment il les rapporterait tous au Brésil avec lui», raconte Hammadeh.

Pelé a également été très généreux et lui a offert un maillot brésilien signé et son autobiographie. «La vie est faite de souvenirs. Il était l’âme même du football et du Brésil, et nombreux sont ceux qui se souviendront ainsi de lui», conclut Hammadeh.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 


Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Short Url
  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
Short Url
  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Short Url
  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com