Le point de vue du Brésil: combler le fossé des inégalités

L’industrie brésilienne des transports a ralenti au milieu de la pandémie de coronavirus. Le pays discutera des solutions aux problèmes liés à la pandémie lors du sommet de Riyad (Photo, AFP).
L’industrie brésilienne des transports a ralenti au milieu de la pandémie de coronavirus. Le pays discutera des solutions aux problèmes liés à la pandémie lors du sommet de Riyad (Photo, AFP).
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Publié le Mercredi 18 novembre 2020

Le point de vue du Brésil: combler le fossé des inégalités

  • Le Sommet de Riyad se tiendra alors que nous traversons la crise la plus difficile depuis la Seconde Guerre mondiale
  • En ce moment très particulier de notre histoire, le monde entier se penchera sur le sommet du G20 dans l’espoir d’entendre une voix unie et de voir nos dirigeants faire preuve d'un leadership fort

RIYAD: L’ambassadeur Sarquis Jose Buainain Sarquis, sous-secrétaire brésilien au Commerce extérieur et aux Affaires économiques, a salué l’Arabie saoudite pour sa capacité à adapter le G20 aux défis de la pandémie de coronavirus.

Dans une interview exclusive avec Arab News, Sarquis Jose Buainain Sarquis a déclaré: «Il est remarquable que nous ayons pu maintenir le processus, et cela n’aurait pas été possible sans le sens des responsabilités et la détermination dont le gouvernement saoudien a fait preuve à la tête du G20.»

«Le Sommet de Riyad se tiendra alors que nous traversons la crise la plus difficile depuis la Seconde Guerre mondiale. Le sommet donnera aux 20 plus grandes économies du monde une occasion précieuse de montrer que grâce à une coopération renforcée, nous pouvons mieux lutter contre la pandémie et ouvrir la voie à la reprise économique», explique-t-il.

M. Sarquis ajoute que, en 2020, le monde est confronté non seulement à une crise sanitaire, mais également à des crises économiques et sociales, compte tenu de la récession et des réponses des différents pays à la Covid-19.

«Le G20 est considéré comme le principal forum de coopération économique internationale. Ses membres représentent 90 % du produit intérieur brut mondial et 80 % du commerce mondial. Par conséquent, le sommet de Riyad sera un événement de la plus haute importance pour les pays participants afin de de parvenir à un consensus et à des accords sur les principaux défis sociaux et économiques et de transmettre une vision convergente des pays du G20 vers une reprise durable», poursuit-il.

«Le thème de la présidence saoudienne, “Réaliser les opportunités du xxie siècle pour tous”, englobe de nombreux secteurs, dont la santé, l’éducation, l’emploi, l’autonomisation des femmes, le commerce et les investissements, les infrastructures, l’économie numérique et l’énergie. Il porte également un message central sur l’inclusion, qui devrait être présente dans tous ces secteurs.

«Le monde est devenu plus inégal d’année en année. La présidence saoudienne du G20 a décidé de se concentrer sur la réduction des inégalités, tout en promouvant la croissance économique et en poursuivant les objectifs de développement durable», explique-t-il. «Nous nous sommes entendus sur de nombreuses initiatives orientées vers une plus grande inclusion sociale, telles que l’inclusion financière des femmes et des jeunes, l’accès aux services de santé, à une éducation de qualité et à l’économie numérique pour tous, dans le but de ne laisser personne de côté.»

«Nous espérons que le Sommet de Riyad aboutira à des engagements politiques et des actions concrètes, comme le partage des meilleures pratiques internationales, qui contribuent à réduire ces écarts. Le Brésil participe activement à ces débats et contribue en apportant l’exemple de sa propre expérience», ajoute Sarquis Jose Buainain Sarquis.

Les principaux programmes du Sommet comptent la création d’environnements dans lesquels les gens puissent vivre, travailler et s’épanouir, tout en sauvegardant la planète et en adoptant des stratégies à long terme pour façonner l’innovation et le progrès technologique.

Pour M. Sarquis, «l’autonomisation des personnes est la manière dont la présidence saoudienne a résumé les actions et les engagements visant à promouvoir le bien-être social, notamment par de meilleurs systèmes de santé, une meilleure éducation, une meilleure formation, des emplois et des opportunités pour tous, en particulier pour les femmes et les jeunes.

L’ambassadeur Sarquis Jose Buainain Sarquis, sous-secrétaire brésilien au Commerce extérieur et aux Affaires économiques

«Le Brésil salue ces priorités, qui sont particulièrement pertinentes en temps de Covid-19 et d’une reprise plus forte. Les actions gouvernementales qui ont pour objectif de garantir la santé et l’éducation, de soutenir les petites et moyennes entreprises, de maintenir et de créer des emplois et de garantir la protection sociale n’ont jamais été aussi pertinentes», explique-t-il.

«La sauvegarde de la planète englobe également de nombreuses initiatives importantes liées à l’environnement, au changement climatique et au développement durable. Notamment la façon dont nous gérons l’agriculture et l’utilisation de l’eau, l’efficacité avec laquelle nous produisons et utilisons l’énergie, comment nous adaptons et atténuons les effets du changement climatique, et comment nous protégeons la mer et les récifs coralliens», poursuit M. Sarquis.

«Définir de nouvelles limites constitue à la fois l’avantage et le défi que représente la technologie pour nos sociétés. La nouvelle économie numérique change la façon dont nous communiquons, dont nous faisons des affaires, achetons et vendons et payons nos factures. Mais cela soulève également des préoccupations telles que la confidentialité, la protection des données et la cybersécurité. De nombreux emplois sont perdus au profit des machines et des robots. Les gouvernements doivent travailler pour réglementer ce nouvel environnement, et il n’y a pas de temps à perdre», ajoute-t-il.

Concernant l’urgence pour le G20 de prendre des mesures pour créer des résolutions engendrant plus d’emplois et de croissance, Sarquis Jose Buainain Sarquis explique que la promotion d’une croissance forte, équitable, inclusive et durable est un objectif permanent du G20.

«En 2020, nous devons répondre avec un sentiment d’urgence. En ce moment très particulier de notre histoire, le monde entier se penchera sur le sommet du G20 dans l’espoir d’entendre une voix unie et de voir nos dirigeants faire preuve d'un leadership fort», ajoute-t-il.

Selon lui, le G20 est le forum le plus approprié pour parvenir à un consensus parmi les plus grandes économies du monde, pour favoriser la croissance et pour promouvoir une reprise forte et meilleure après la crise de Covid-19.

«L’Arabie saoudite fait un travail fantastique en favorisant le dialogue, en facilitant les négociations et en établissant un consensus entre les dirigeants du G20. Nous sommes convaincus qu’au sommet de Riyad, le G20 sera en mesure de fournir le leadership et les orientations politiques dont le monde a besoin», conclut Sarquis Jose Buainain Sarquis.


Inde: le bilan de l'accident ferroviaire s'alourdit à 9 morts

Le conducteur du train de marchandises n'a pas tenu compte d'un signal, ce qui a provoqué l'accident du Kanchanjunga Express, qui s'était arrêté près d'une gare du district de Darjeeling, selon le plus haut responsable des chemins de fer indiens (Photo, AFP).
Le conducteur du train de marchandises n'a pas tenu compte d'un signal, ce qui a provoqué l'accident du Kanchanjunga Express, qui s'était arrêté près d'une gare du district de Darjeeling, selon le plus haut responsable des chemins de fer indiens (Photo, AFP).
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  • Les accidents de train sont fréquents en Inde, pays le plus peuplé au monde et au réseau ferroviaire tentaculaire
  • La partie intacte du train a pu gagner Calcutta avec ses voyageurs dans la nuit

CALCUTTA: Une neuvième personne est morte à la suite de la collision lundi d'un train de marchandises avec un train de passagers dans l'est de l'Inde, a indiqué mardi la compagnie ferroviaire Eastern Railway.

"Le bilan est monté à neuf morts après le décès d'un passager blessé", a indiqué à l'AFP un porte-parole, Kausik Mitra. "Une quarantaine de personnes sont toujours hospitalisées mais leur état est stable", a ajouté cette source.

Des rescapés interrogés par l'AFP ont confié être encore sous le choc, au lendemain de la catastrophe survenue dans l'Etat du Bengale occidental.

"J'ai cru que je n'y survivrais pas", a indiqué une passagère, Arti Roy, qui a perdu ses bagages dans le drame.

L'accident s'est produit à Phansidewa, entre le Bangladesh et le Népal, où un convoi de marchandises a percuté par l'arrière un train de passagers, soulevant un wagon une quinzaine de mètres au-dessus du sol et en faisant dérailler plusieurs autres.

"Cela a été une expérience horrible", a confié à l'AFP Antara Das, 35 ans, qui avait pris place à bord de ce train à destination de la capitale régionale, Calcutta. "Dieu nous a sauvés."

Selon la présidente du Conseil des chemins de fer indiens, Jaya Varma Sinha, les conducteurs du train de marchandises avaient "ignoré" un signal lumineux et sont morts dans l'accident.

Le train de passagers transportait plus de 500 personnes et le bilan de l'accident aurait pu être beaucoup plus lourd, a souligné la responsable, qui a relevé que les trois wagons de queue, qui ont encaissé l'essentiel du choc, ne transportaient pas de passagers.

Fréquent  

La partie intacte du train a pu gagner Calcutta avec ses voyageurs dans la nuit.

Les accidents de train sont fréquents en Inde, pays le plus peuplé au monde et au réseau ferroviaire tentaculaire.

En juin de l'année dernière, près de 300 personnes ont péri dans une collision entre trois trains dans l'Etat d'Odisha (est), à la suite d'une erreur d'aiguillage.

En octobre, au moins 14 personnes sont mortes dans l'Andhra Pradesh (est) après qu'un conducteur de train a ignoré un signal lumineux. Selon les ministère des Chemins de fer, il regardait un match de cricket sur son téléphone.

Les autorités ont multiplié les investissements pour améliorer la sécurité du réseau, via notamment des systèmes de signalisation électronique.

Mais ces efforts ne suffisent pas à rassurer Jahangir Alam, 35 ans, un riverain qui s'est précipité lundi sur le site de l'accident pour prêter main forte.

"A chaque fois qu'on songe à prendre le train, on est rongé par la peur", a-t-il dit à l'AFP.


La Maison Blanche dénonce la diffusion de vidéos tronquées de Biden

Président Joe Biden (Photo, AP).
Président Joe Biden (Photo, AP).
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  • Sur l'une de ces vidéos, le démocrate de 81 ans apparaît complètement désorienté
  • Karine Jean-Pierre a indiqué que Joe Biden s'était sciemment écarté du groupe pour féliciter l'un des parachutistes

WASHINGTON: Des "faux au rabais": la Maison Blanche a dénoncé lundi la diffusion par le camp conservateur de vidéos censées prouver un déclin mental et physique de Joe Biden, faisant valoir que les images avaient été tronquées et manipulées.

"Cela vous montre à quel point les républicains sont désespérés", a dit la porte-parole de l'exécutif américain, Karine Jean-Pierre, lors de son point presse quotidien, parlant de "fausses vidéos au rabais" ("cheapfake videos").

Elle réagissait à la diffusion ces derniers jours sur les réseaux sociaux, par des médias conservateurs, notamment le New York Post, ou par un compte officiel du parti républicain, de courtes vidéos à première vue accablantes pour le président américain.

Sur l'une de ces vidéos, le démocrate de 81 ans apparaît complètement désorienté alors qu'il assiste à un spectacle de parachutisme avec d'autres dirigeants du G7, pendant un sommet la semaine dernière en Italie.

Désorienté

Karine Jean-Pierre a indiqué que Joe Biden s'était sciemment écarté du groupe pour féliciter l'un des parachutistes, ce dont on se rend compte "en laissant la vidéo se poursuivre un peu plus longtemps".

Autre séquence très commentée: un plan serré sur Joe Biden complètement figé pendant un concert donné récemment à la Maison Blanche, et décrit par les adversaires de l'octogénaire comme un épisode de confusion mentale.

"Le président était là à écouter la musique et il ne dansait pas. Vous m'excuserez. Je ne savais pas que ne pas danser était révélateur d'un problème de santé", a ironisé Karine Jean-Pierre.

Enfin la Maison Blanche s'était indignée ce week-end après la diffusion dans la sphère conservatrice et trumpiste d'une vidéo extraite d'une réunion politique à Los Angeles (Californie).

On y voit Joe Biden paraissant égaré sur la scène, avant que son prédécesseur Barack Obama ne lui prenne le poignet et ne le guide vers la sortie.

"Le New York Post, encore une fois, manque de respect à ses lecteurs", a critiqué sur le réseau social X un autre porte-parole de la Maison Blanche, Andrew Bates, à propos de ce journal contrôlé par le magnat conservateur Rupert Murdoch.

Le porte-parole a assuré que le président américain s'était seulement attardé sur la scène pour savourer les applaudissements de ses partisans.

L'âge du président américain est une préoccupation majeure des électeurs, à en croire les sondages, et un angle d'attaque récurrent de son grand rival Donald Trump.

L'ancien président et candidat républicain, qui à 78 ans n'est pourtant pas beaucoup plus jeune que Joe Biden, ne suscite pas les mêmes interrogations sur sa forme physique et mentale, en dépit de ses déclarations parfois franchement décousues.


Poutine assure la Corée du Nord de son «  soutien indéfectible  », incidents à la frontière

Le président russe Vladimir Poutine a assuré mardi la Corée du Nord du "soutien indéfectible" de son pays face à "l'ennemi rusé, dangereux et agressif", à quelques heures de son arrivée à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, précédée d'incidents à la frontière intercoréenne. (AFP).
Le président russe Vladimir Poutine a assuré mardi la Corée du Nord du "soutien indéfectible" de son pays face à "l'ennemi rusé, dangereux et agressif", à quelques heures de son arrivée à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, précédée d'incidents à la frontière intercoréenne. (AFP).
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  • M. Poutine doit effectuer mardi et mercredi une visite d'Etat en Corée du Nord, à l'issue de laquelle un accord de partenariat stratégique pourrait être signé entre ces deux pays
  • Américains et Européens s'inquiètent depuis des mois du rapprochement accéléré de Moscou et Pyongyang, accusant les Nord-Coréens de livrer des munitions à la Russie

SEOUL: Le président russe Vladimir Poutine a assuré mardi la Corée du Nord du "soutien indéfectible" de son pays face à "l'ennemi rusé, dangereux et agressif", à quelques heures de son arrivée à Pyongyang pour une visite exceptionnelle, précédée d'incidents à la frontière intercoréenne.

M. Poutine doit effectuer mardi et mercredi une visite d'Etat en Corée du Nord, à l'issue de laquelle un accord de partenariat stratégique pourrait être signé entre ces deux pays dont l'Occident perçoit l'alliance comme une menace.

"La Russie a soutenu (la Corée du Nord) et son peuple héroïque dans leur lutte pour défendre leur droit à choisir la voie de l'indépendance, de l'originalité et du développement par eux-mêmes dans la confrontation avec l'ennemi rusé, dangereux et agressif, hier et demain également, et elle les soutiendra indéfectiblement à l'avenir", a écrit M. Poutine dans une tribune publiée par le quotidien officiel nord-coréen Rodong Sinmun et l'agence KCNA.

Il a également affirmé que Pyongyang "soutient fermement" l'offensive militaire russe en Ukraine et l'en a remercié.

Américains et Européens s'inquiètent depuis des mois du rapprochement accéléré de Moscou et Pyongyang, accusant les Nord-Coréens de livrer des munitions à la Russie pour son assaut contre l'Ukraine en échange d'une assistance technologique, diplomatique et alimentaire.

Cette visite "montre à quel point le président Poutine et Moscou sont désormais dépendants des pays autoritaires du monde entier. Leurs amis les plus proches et leurs plus grands soutiens de l'effort de guerre russe - la guerre d'agression - sont la Corée du Nord, l'Iran et la Chine", a commenté lundi le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg depuis Washington, soulignant que la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité de l'ONU, désormais "viole les sanctions" imposées à la Corée du Nord.

Partenariat stratégique 

"Ce qui nous préoccupe, c'est l'approfondissement de la relation entre ces deux pays, pas seulement à cause de l'impact que cela aura sur le peuple ukrainien, car nous savons que des missiles balistiques nord-coréens sont toujours utilisés pour frapper des cibles ukrainiennes, mais aussi parce qu'il pourrait y avoir une certaine réciprocité qui pourrait affecter la sécurité de la péninsule coréenne", a déclaré quant à lui le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, John Kirby.

Le conseiller diplomatique de Vladimir Poutine, Iouri Ouchakov, a dit aux médias russes que "des documents importants, très significatifs" seront signés, évoquant "la conclusion possible d'un accord de partenariat stratégique global".

"Ce traité, s'il est signé, sera bien sûr conditionné par l'évolution profonde de la situation géopolitique dans le monde et dans la région et par les changements qualitatifs qui ont récemment eu lieu dans nos relations bilatérales", a-t-il relevé.

Le maître du Kremlin est accompagné de son chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, et de son ministre de la Défense, Andreï Belooussov.

« Frères d'armes »

Ce voyage en Corée du Nord a lieu neuf mois après que M. Poutine a accueilli Kim Jong Un dans l'Extrême-Orient russe, une visite au cours de laquelle les deux hommes s'étaient couverts d'éloges mais sans conclure, officiellement du moins, d'accords.

Selon les Occidentaux, Pyongyang a puisé dans ses vastes stocks de munitions pour ravitailler massivement la Russie, et le Pentagone a accusé la semaine dernière Moscou d'utiliser des missiles balistiques nord-coréens en Ukraine.

En échange, selon Washington et Séoul, la Russie a fourni à la Corée du Nord son expertise pour son programme de satellites et a envoyé de l'aide pour faire face aux pénuries alimentaires du pays.

En mars, la Russie avait utilisé son veto au Conseil de sécurité de l'ONU pour mettre fin à la surveillance des violations des sanctions internationales visant la Corée du Nord, un cadeau majeur à Pyongyang.

Quelques heures avant l'arrivée prévue de M. Poutine à Pyongyang, des incidents ont éclaté à la frontière intercoréenne. Selon l'état-major sud-coréen, "plusieurs dizaines de soldats nord-coréens ont franchi la ligne de démarcation militaire", avant de battre en retraite sous les tirs de sommation du Sud.

Il s'agit de la deuxième incursion de ce type en moins de deux semaines.

Par ailleurs, toujours selon l'état-major sud-coréen, plusieurs soldats du Nord ont été blessés par l'explosion de mines qu'ils étaient en train de poser le long de la frontière.

Surveiller de près

La Corée du Sud a dit jeudi "surveiller de près les préparatifs" de la visite de Vladimir Poutine.

Séoul a fourni une importante aide militaire à l'Ukraine, où le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'est rendu le mois dernier, et prend part aux sanctions occidentales contre Moscou.

Vladimir Poutine présente son assaut contre l'Ukraine et ses efforts diplomatiques comme une bataille pour lutter contre l'hégémonie américaine sur la scène internationale.

Il s'agit seulement de la deuxième visite en Corée du Nord du dirigeant russe, qui s'y est rendu pour la dernière fois il y a près d'un quart de siècle, peu après son accession au pouvoir, pour rencontrer le père de Kim Jong Un, Kim Jong-il.