Les Libanais créent l'esprit de Noël malgré la crise économique

Une Libanaise portant une tenue de Père Noël défile avec des jeunes déguisés en ours polaires dans le quartier Gemmayzeh de la capitale Beyrouth (Photo, AFP).
Une Libanaise portant une tenue de Père Noël défile avec des jeunes déguisés en ours polaires dans le quartier Gemmayzeh de la capitale Beyrouth (Photo, AFP).
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Publié le Dimanche 25 décembre 2022

Les Libanais créent l'esprit de Noël malgré la crise économique

  • Selon les Nations unies, environ 1,5 million de Libanais vivent sous le seuil de pauvreté, avec moins de 2,15 dollars (1$ = 0,94€) par jour
  • Les cadeaux et les décorations de Noël sont devenus inabordables pour de nombreuses personnes depuis l'effondrement de la monnaie en 2019

BEYROUTH : Les Libanais se préparent à accueillir les fêtes de fin d'année, mais leur joie n'est pas au-dessus de leurs besoins matériels.

Certaines rues commerçantes de Beyrouth et des principales villes côtières comme Jounieh, Jbeil et Batroun ont été décorées de lumières de Noël, alimentées soit par des panneaux solaires, soit par des générateurs électriques privés, dans une tentative d'éclairer les fêtes dans des villes qui avaient plongé dans l'obscurité il y a plusieurs mois.

Les centres commerciaux sont bondés de clients, entre lesquels les différences sociales sont clairement visibles. Le propriétaire d'un magasin de jouets a déclaré à Arab News : «Certains clients achètent des jouets coûteux sans même demander le prix au préalable, tandis que d'autres font le tour du magasin pour comparer les prix et se contentent des moins chers.»

Les différences sont encore plus marquées dans les magasins de vêtements. Les achats sont très limités dans les magasins de luxe, tandis que les magasins d'usine moins chers, qui sont devenus plus populaires ces dernières années, sont remplis de clients.

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Les personnes en deuil scandent des slogans en marchant avec le corps de l'une des victimes qui s'est noyée dans le naufrage d'un bateau de migrants qui a coulé au large des côtes syriennes (Photo, AFP).

Cependant, les supermarchés et les épiceries attirent le plus grand nombre d'acheteurs, qui doivent choisir entre des articles coûteux et des articles locaux moins chers et de moindre qualité.

Des marchés de Noël temporaires ont été organisés sur les places publiques afin de créer une atmosphère de joie, notamment pour les enfants. Un visiteur a déclaré à Arab News : «De telles activités nous font vraiment ressentir l'esprit des fêtes. C'est agréable de voir autant de gens dehors. Les conditions sont difficiles mais nous essayons de les surmonter.»

Claudine, une employée de banque, a révélé à Arab News : «Chacun se prépare à célébrer les fêtes à sa manière. Je n'ai pas décoré mon arbre de Noël cette année. Les décorations sont trop chères. Un arbre de Noël coûte entre 4 000 livres libanaises et 15 000 livres libanaises (2,44 Euro – 09,14 euro), c'est plus que mon salaire. Un paquet de six décorations coûte au moins 500 000 livres libanaises (307.97 euro).»

Le propriétaire d'un magasin de décoration à Furn el-Chebbak a déclaré : «Le prix des décorations des arbres de Noël a atteint 25 000 (510,88 euro sur la base du taux du marché noir de 45 800 livres libanaises /dollar américain).

«Tout dépend du salaire et du pouvoir d'achat de la personne. Par exemple, les salariés du secteur privé reçoivent désormais une partie de leur salaire en dollars, ce qui leur permet de dépenser plus que les autres.», a-t-il ajouté.

May, mère de deux enfants et enseignante, a déclaré à Arab News : «La priorité cette année est le dîner du réveillon de Noël. Les gens veulent être heureux, quelles que soient les circonstances, et la table du dîner, qu'elle soit simple ou luxueuse, rassemble toute la famille.»

Les plats de Noël coûtent des millions de livres libanaises. Le coût d'une dinde de fête n'est pas moins de 150 dollars (6 870 000 livres libanaises) et le prix de 250g de fromage n'est pas moins de 300 000 livres libanaises, tandis que le gâteau Buche de Noel est au moins de 900 000 livres libanaises. 

Face à ces prix, les familles ont évité d'échanger des cadeaux coûteux tels que de nouveaux téléphones portables et des bijoux en or.

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Le quartier d'Achrafieh à Beyrouth, la capitale du Liban (Photo, AFP).

Nohad, une citoyenne libanaise, a indiqué à Arab News qu'elle préférait que quelqu'un couvre le coût de ses médicaments plutôt que de recevoir un cadeau de Noël.

Une étude réalisée cette année par l'Université américaine de Beyrouth sur le coût de la vie a conclu qu'«une famille libanaise a besoin d'au moins cinq fois le salaire minimum pour assurer sa nourriture.»

Seba, une jeune femme de la région de la Bekaa, a déclaré à Arab News : «Les gens ne sont plus en mesure d'acheter du carburant pour se chauffer, et ils risquent de passer les nuits froides des vacances enveloppés dans des couvertures ou de brûler des vêtements et des chaussures dans des chauffages au lieu de bois de chauffage et de diesel.»

L'effondrement financier de 2019 a provoqué une hausse de la pauvreté dans tout le Liban. Selon la Commission économique et sociale des Nations unies pour l'Asie occidentale, pas moins de 1,5 million de Libanais vivent sous le seuil de pauvreté, subsistant avec moins de 2,15 dollars par jour (02,02 euro). La monnaie locale a perdu plus de 95 % de sa valeur par rapport au dollar.

Des dizaines d'avions chargés d'expatriés souhaitant passer les fêtes en famille arrivent quotidiennement à l'aéroport international Rafik Hariri de Beyrouth.

Walid Nassar, le ministre libanais du tourisme, s'attendait à ce qu'environ 500 000 expatriés arrivent pendant les vacances dans le cadre d'une campagne lancée par le ministère intitulée «Revenez en hiver», ce qui pourrait générer des revenus allant jusqu'à 2 milliards de dollars.

Plusieurs hôtels ont récemment rouvert leurs portes après avoir été gravement endommagés lors de l'explosion du port de Beyrouth en août 2020. Pierre Al-Ashqar, responsable du syndicat des hôteliers, affirme s'attendre à de nombreuses réservations dans les hôtels et les chalets de ski pendant les vacances.

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Le pont Cola à Beyrouth, la capitale libanaise (AFP)

Pendant ce temps, sur le plan administratif, les divergences politiques empêchent toujours l'élection d'un nouveau président. Cette situation a suscité la colère des citoyens, qui sont devenus frustrés par la situation, notamment à cause des problèmes de sécurité croissants dans un pays où l'application de la loi n'est la règle.

Le Conseil central de sécurité a pris des mesures pour prévenir les troubles. Une source de sécurité a indiqué à Arab News : «Les mesures comprennent le maintien de patrouilles de sécurité, la mise en place de points de contrôle dans diverses régions et la présence de forces de sécurité devant les églises et les lieux de culte».

«Environ 90 % du personnel militaire sera d'astreinte, et toutes ces mesures visent à rassurer la population sur le fait que la sécurité est maintenue et que toutes les questions sont sous le contrôle des services de sécurité.», a poursuivi la source sécuritaire.

Le Club Libanais de Moto, l'association YASA, l'association Freedom Rider, avec le soutien des forces de sécurité intérieure, ont organisé une campagne de sensibilisation à la sécurité routière pendant les vacances.

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

 

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Le musée de Jeddah organise un spectacle culturel pour mettre à l'honneur le patrimoine

Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Photo Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
Le Tariq Abdulhakim Center Museum de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Phot Fournie)
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  • Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.
  • L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne.

JDEDDAH : Le musée du centre Tariq Abdulhakim de Jeddah fait partie des institutions culturelles qui célèbrent avec style la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

Cette célébration de trois jours, supervisée par la Commission des musées, offre une riche expérience artistique et culturelle, mettant en valeur le patrimoine du Royaume et renforçant l'identité nationale.

Les festivités ont débuté par un accueil des visiteurs avec du café saoudien traditionnel, servi en quatre variétés distinctes, conformément aux directives de la Journée de la fondation.

Tayeb Abdullh Altayeb, directeur du musée du centre Tariq Abdulhakim, a déclaré : « L'idée est de célébrer notre nation et ses composantes culturelles, que nous reflétons à travers les différentes offres du musée. Notre principal objectif est de préserver le patrimoine musical et les arts du spectacle saoudiens.

« Tariq Abdulhakim était lui-même un champion de la culture. Il a soutenu la création de la fanfare militaire et a remporté un prix de l'UNESCO pour la préservation de l'identité saoudienne. Il est normal que, à l'occasion de la Journée de la fondation, nous soulignions ses efforts et que nous alignions notre secteur culturel sur la Vision 2030. »

Un responsable du musée a déclaré : « Nous voulons nous assurer que tout le monde a accès aux aspects culturels de l'Arabie saoudite, en particulier lors de la Journée de la fondation. Notre mission est d'être un centre d'activation à faible coût, offrant des programmes pour le public et les enfants afin de les éduquer sur notre patrimoine et nos traditions. »

Les responsables ont noté que le musée sert également de plateforme aux groupes traditionnels, aux artistes et aux écoles pour présenter leurs arts, et ont ajouté que les espaces du musée sont conçus pour accueillir tous les âges, y compris les personnes handicapées.

La journée d'ouverture de la célébration comprenait un défilé artistique interactif et un atelier d'arts du spectacle alliant artisanat et performances en direct. L'un des points forts de la manifestation était la promenade de la mode traditionnelle organisée par Al-Mugasap, une marque de mode saoudienne. L'exposition présentait des vêtements traditionnels provenant des principales régions du Royaume, offrant ainsi aux visiteurs un aperçu de l'histoire et de la civilisation de l'Arabie saoudite.

Sari Salem Hariri, cofondateur et directeur général d'Al-Mugasap, a déclaré : « Nous avons sélectionné des vêtements traditionnels provenant de diverses régions du Royaume. Ils ont été exposés dans des boîtes spéciales pour mettre en valeur la beauté et l'élégance de leurs motifs, ajoutant ainsi de la valeur à notre patrimoine culturel. »

L'événement comprenait également plusieurs sections consacrées à la nourriture traditionnelle et à l'artisanat, ainsi que des jeux interactifs, des spectacles musicaux en direct et une chorale scolaire qui a interprété avec enthousiasme des chansons nationales, symbolisant ainsi l'attachement de la jeune génération au patrimoine du Royaume.

Des artistes traditionnels de tout le Royaume, dont un groupe de Taif, dont Tariq Abdulhakim a été membre, ont également participé à l'événement.

Khalid Jammali, manager du groupe, a déclaré à Arab News : « C'est l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite : « Il s'agit de l'une des plus grandes célébrations en Arabie saoudite. Nous sommes ici pour représenter la région de Najd, et Tariq Abdulhakim a joué un rôle majeur dans la création de cet héritage. Ses idées ont permis d'élever la qualité et les normes de ces spectacles ».

La célébration s'achèvera par un concert sur le patrimoine national le 23 février, avec un mélange de chansons nationales traditionnelles et modernes. Cette grande finale réunira des artistes et des créateurs de divers domaines, créant un pont entre le passé et le présent tout en célébrant la riche histoire du Royaume et sa vision de l'avenir.

Ghada Shehri, une visiteuse, a déclaré : « L'événement n'était pas seulement divertissant, mais aussi profondément éducatif. J'ai habillé mes enfants avec des vêtements traditionnels saoudiens et ils étaient ravis de voir d'autres personnes habillées de la même manière.

« C'était une occasion merveilleuse de leur faire découvrir notre patrimoine et notre culture de façon amusante et attrayante. La promenade de la mode traditionnelle a été un moment fort pour nous. En voyant les différents styles vestimentaires régionaux, mes enfants ont pris conscience de la diversité de notre Royaume.

Salman Mohammed, un autre visiteur, a déclaré : « Le musée a fait un travail incroyable en présentant le patrimoine saoudien à travers la musique, la nourriture et l'art. Mes enfants ont été particulièrement fascinés par le spectacle de la chorale de l'école. Cela m'a fait chaud au cœur de les voir si engagés et curieux de notre culture. »

Nawwaf Al-Harbi, propriétaire de Dokhan Ahjar Precious Metals and Gemstones, a présenté l'art du polissage des pierres précieuses, avec des pierres provenant de diverses régions d'Arabie saoudite, à l'occasion de la Journée de la fondation.

« Nous polissons ces pierres pour les sertir dans de l'or ou de l'argent, afin de mettre en valeur la beauté des pierres précieuses naturelles de La Mecque, de Médine et d'ailleurs. Notre objectif est de faire découvrir cet artisanat traditionnel et nous nous engageons à transmettre le savoir-faire à un large public », a-t-il déclaré.

Les visiteurs peuvent s'inscrire à l'avance via la plateforme WeBook.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


Les dirigeants félicitent le roi et le prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. (Dossier : AFP)
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  • Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite

RIYAD : Les dirigeants arabes ont félicité le roi Salmane ben Abdulaziz et le prince héritier Mohammed ben Salmane d'Arabie saoudite à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite.

L'émir du Koweït, le cheikh Meshal al-Ahmad al-Jaber al-Sabah, a envoyé un câble de félicitations au roi et au prince héritier saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite, a rapporté l'agence de presse saoudienne.

Le cheikh Meshal a fait l'éloge des réalisations remarquables de l'Arabie saoudite dans divers domaines, qui ont renforcé sa position régionale et mondiale.

Le secrétaire général du Conseil de coopération du Golfe, Jassim Mohammed al-Budaiwi, a également félicité les dirigeants saoudiens à cette occasion, déclarant que cette journée occupe "une place spéciale et précieuse pour le peuple du Royaume d'Arabie saoudite, et qu'elle est le témoin vivant de son grand héritage et de ses impressionnantes réalisations".

Les dirigeants des Émirats arabes unis ont également envoyé des câbles de félicitations aux dirigeants saoudiens à l'occasion de la Journée de la fondation.

L'Arabie saoudite a déclaré le 22 février comme date officielle pour célébrer la Journée de la fondation de l'Arabie saoudite. Cette journée remonte à trois siècles, lorsque le premier État saoudien a été créé en 1727 sous la direction de l'imam Muhammad ben Saud.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


La KSGAAL lance un rapport sur la statut mondial de l'enseignement de la langue arabe

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a prononcé un discours lors du colloque international sur la situation de l'enseignement de l'arabe dans le monde, qui s'est achevé mercredi à Paris. (Photo Fournie/KSGALL)
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  • Ce rapport a été publié lors d'un symposium international de deux jours sur l'état de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'UNESCO à Rabat.
  • Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe.

RIYAD : L'Académie mondiale Roi Salman pour la langue arabe et l'Organisation islamique mondiale pour l'éducation, les sciences et la culture (ICESCO) ont publié un rapport intitulé « Le statut de l'enseignement de la langue arabe dans le monde ».

Le lancement du rapport a eu lieu lors d'un symposium international de deux jours sur le statut de l'enseignement de la langue arabe, les 18 et 19 février, au siège de l'ICESCO à Rabat.

Abdullah Al-Washmi, secrétaire général de la KSGAAL, a déclaré dans un communiqué de presse que le rapport s'inscrivait dans le cadre des efforts déployés par l'académie pour promouvoir l'enseignement de l'arabe dans le monde entier et « pour faire évoluer l'enseignement de l'arabe en tant que deuxième langue à l'échelle mondiale ». 

Il « se concentre sur l'élaboration de politiques et de stratégies qui élèvent les normes d'enseignement tout en menant une évaluation approfondie des établissements d'enseignement de l'arabe » et « vise à élargir la portée de la langue, à surmonter les principaux défis et à favoriser des partenariats plus solides avec les organisations régionales et internationales qui se consacrent à l'enseignement de l'arabe », a ajouté M. Al-Washmi.

Le rapport « représente une étape importante vers l'établissement d'une base de connaissances complète sur l'enseignement de la langue arabe et servira de référence clé pour les décideurs politiques et les institutions académiques dans l'élaboration de programmes d'études et de programmes éducatifs », a-t-il poursuivi.

Salim M. AlMalik, directeur général de l'UNESCO, a salué la « vision pionnière de l'Arabie saoudite dans la promotion de la langue arabe et sa mission de préservation et de promotion de son statut ».

Dans le communiqué de presse, il a déclaré : « Le renforcement de la langue arabe dans son contexte islamique et sur la scène mondiale est un devoir commun et une responsabilité historique qui exigent des efforts unifiés et une collaboration soutenue.

Selon le communiqué de presse, il s'agit du premier rapport à évaluer « les réalités de l'enseignement de la langue arabe dans les pays non arabophones ». Il fournit une « analyse approfondie » de plus de 300 établissements d'enseignement dans 30 pays, comprend une analyse des perspectives d'emploi des diplômés et « identifie les principaux défis auxquels l'enseignement de la langue arabe est confronté et propose des solutions pratiques pour améliorer les politiques éducatives et renforcer la coordination entre les parties prenantes concernées ».

Mahmoud Al-Mahmoud, chef du secteur de la planification et de la politique linguistique à la KSGAAL, a déclaré à Arab News que le rapport visait à « provoquer un changement de paradigme dans l'enseignement de l'arabe en tant que seconde langue », ajoutant qu'il fournirait « aux institutions éducatives, aux chercheurs et aux parties prenantes concernées l'occasion de renforcer les domaines qui ont besoin d'être développés ». 

Khaled Al-Qousi, directeur du département des politiques linguistiques à la KSGAAL, a déclaré que le rapport comprenait des recherches sur les perspectives d'emploi et les taux d'embauche des diplômés des programmes de langue arabe dans divers pays, et qu'il évaluait « l'accessibilité des opportunités d'emploi pour les diplômés de ces programmes sur le marché du travail mondial ». 

Selon le communiqué de presse, les résultats « soulignent la nécessité de favoriser les partenariats stratégiques entre les programmes de langue arabe et les secteurs clés, notamment l'éducation, la diplomatie, le commerce et les médias, afin de s'assurer que les diplômés puissent tirer pleinement parti de ces opportunités ».

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com