Injures et racisme: Bruno Le Maire dénonce le comportement des Argentins à l’égard des Bleus

L'attaquant argentin #10 Lionel Messi, le gardien argentin #23 Emiliano Martinez et l'attaquant français #10 Kylian Mbappe posent sur le podium après avoir reçu respectivement le Ballon d'Or, le Gant d'Or et le Soulier d'Or, lors de la cérémonie de remise des trophées de la Coupe du monde Qatar 2022 après la finale de football. (Photo, AFP)
L'attaquant argentin #10 Lionel Messi, le gardien argentin #23 Emiliano Martinez et l'attaquant français #10 Kylian Mbappe posent sur le podium après avoir reçu respectivement le Ballon d'Or, le Gant d'Or et le Soulier d'Or, lors de la cérémonie de remise des trophées de la Coupe du monde Qatar 2022 après la finale de football. (Photo, AFP)
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Publié le Jeudi 22 décembre 2022

Injures et racisme: Bruno Le Maire dénonce le comportement des Argentins à l’égard des Bleus

L'attaquant argentin #10 Lionel Messi, le gardien argentin #23 Emiliano Martinez et l'attaquant français #10 Kylian Mbappe posent sur le podium après avoir reçu respectivement le Ballon d'Or, le Gant d'Or et le Soulier d'Or, lors de la cérémonie de remise des trophées de la Coupe du monde Qatar 2022 après la finale de football. (Photo, AFP)
  • Des images venant d’Argentine ont choqué en France, notamment les gestes du gardien argentin, qui s’est affiché avec une poupée à l’effigie de Kylian Mbappé dans les rues de Buenos Aires
  • «Que fait la Fifa? Le sport, c'est le fair-play, c'est le respect des autres, de ceux qui ont perdu», a dénoncé Bruno Le Maire sur l’antenne de Sud Radio

PARIS: Insultes racistes, faux cercueil au nom de l’attaquant de l’équipe de France ou une poupée avec la tête de Mbappé: de nombreuses images en provenance de Buenos Aires ont choqué en France. 

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a exprimé son indignation à la suite des insultes des joueurs argentins visant les Bleus, notamment Kylian Mbappé et a déploré l’absence de réaction de la Fifa, lors d’une interview sur Sud Radio. Le ministre a décrit leur comportement d’«indigne».

«Que fait la Fifa? Le sport, c'est le fair-play, c'est le respect des autres, c'est le respect de ceux qui ont perdu, on n'ajoutera pas l'insulte à la déception», a-t-il déclaré.

Le Maire a par ailleurs souligné l'attitude remarquable des Bleus. «Cette équipe me remplit de fierté. (…) Jusque dans l'attitude de Mbappé, qui revient deux jours plus tard au Camp des Loges pour s'entraîner», a-t-il souligné. 

D’autres députés du parti Renaissance comme Karl Olive et Prisca Thevenot ont aussi été contrariés par le geste du gardien argentin, Emiliano Martinez, qui s’est affiché avec une poupée à l’effigie de Kylian Mbappé lors de la parade de l’Albiceleste dans les rues de Buenos Aires. Prisca Thevenot a vivement réagi sur Twitter, déclarant que l’attaquant français, du haut de ses 24 ans, «avait tant à apprendre au gardien argentin… sur le terrain, mais aussi au-delà». 

Depuis leur victoire aux tirs au but face à l’équipe de France à la Coupe du monde, Martinez, désigné meilleur gardien de la compétition, n’a cessé d’enchaîner les provocations à l’égard de Kylian Mbappé. Dans le vestiaire, ce dernier a demandé à ses coéquipiers une «minute de silence» pour le numéro 10 français, «mort» selon lui, bien qu’il ait marqué trois buts pendant le match.  

Quelques minutes plus tard, Sergio Agüero, ancien buteur vedette de l’Albiceleste et désormais à la retraite, a également grossièrement insulté le milieu de terrain français, Eduardo Camavinga, selon Europe 1.  

La Fifa n'a pas encore condamné ces actions. Les joueurs de l'équipe de France ont également fait l'objet de commentaires racistes et haineux sur les réseaux sociaux depuis la finale. La Fédération française de football a annoncé mardi 20 décembre qu'elle porterait plainte contre les auteurs de ces messages.

 


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.