Dans la onzième édition du Festival international de cinéma et de mémoire commune, le jeune réalisateur, producteur et scénariste Tarik El Idrissi participe avec son film «Jamilatou Arrif» (La belle du Rif) dans la catégorie des «Téléfilms amazighs». C’est un habitué du festival où il a eu plusieurs Prix, depuis la première édition. Rappelons que Tarik est natif d’Al-Hoceïma en 1978. Il a fait ses études cinématographiques à l’École Metropolis à Madrid et a obtenu de nombreux prix nationaux et internationaux. Il a, à son actif, 3 documentaires, 1 film de fiction, 1 téléfilm et 2 séries TV, ainsi qu'une trentaine de films institutionnels.
Le Matin : C’est la première fois que le festival organise une compétition de «Téléfims amazighs». Pourquoi des téléfilms et pas des longs métrages ?
Tarik El Idrissi : Selon les déclarations du président du festival, Abdeslam Bouteyeb, le festival a rencontré des problèmes pour trouver des longs métrages en amazigh, vu qu’ils ne sont pas très nombreux. Mais, puisque la télévision marocaine amazighe produit, chaque année, des téléfilms amazighs, le festival a opté pour cette catégorie. Je pense que c’est une très bonne idée pour commencer. Elle peut évoluer avec le temps. D’ailleurs, le Centre cinématographique marocain (CCM) réserve 20% de son budget aux films amazighs. Il faut seulement présenter des scénarios qui méritent d’être réalisés. Moi, comme j’ai une culture hispanophone, je dois à chaque fois traduire de l’espagnol au français et cela me prend du temps et de l’argent.
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