Pourquoi de nombreux Italiens choisissent l’Arabie saoudite comme destination de vacances 

1.	Abritant des icônes royales, des légendes et des civilisations anciennes, l'importance historique et les trésors d'AlUla sont dévoilés aux touristes (Photo, Shutterstock).
1. Abritant des icônes royales, des légendes et des civilisations anciennes, l'importance historique et les trésors d'AlUla sont dévoilés aux touristes (Photo, Shutterstock).
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Publié le Samedi 17 décembre 2022

Pourquoi de nombreux Italiens choisissent l’Arabie saoudite comme destination de vacances 

  • L'année 2022 a placé l'Italie parmi les cinq premiers pays pour les touristes qui ont choisi l'Arabie saoudite comme destination de vacances
  • Les merveilles archéologiques d'AlUla, les centres historiques de Riyad et de Djeddah présentent un attrait particulier pour les Italiens

ROME: En 2022, l'Italie figurait parmi les cinq premiers pays d'origine des touristes ayant choisi l'Arabie saoudite comme destination de vacances. 

Le tourisme italien dans le Royaume a connu une croissance régulière. Au cours des six premiers mois de 2022, environ 1 500 Italiens ont voyagé dans le pays.

Avec ses merveilles archéologiques, AlUla reste la destination préférée des touristes italiens, suivie de Riyad et de Djeddah, dont les centres historiques présentent un attrait particulier pour les Italiens. 

«Lorsqu'ils rentrent chez eux, tous les touristes italiens disent qu'ils ont été enthousiastes et incroyablement surpris par l'Arabie saoudite», a déclaré à Arab News Eleonora Bertuzzi, directrice de Bertel, l'une des premières agences de voyage italiennes à organiser des voyages en Arabie saoudite, à partir de 2002.

 

EN BREF

*Au cours des 6 premiers mois de 2022, environ 1 500 Italiens ont voyagé en Arabie Saoudite.

*En 2022, l'Italie figurait parmi les cinq premiers pays d'origine des touristes ayant choisi l'Arabie saoudite comme destination de vacances.

Bertuzzi vit à Milan et collabore avec Kel12, une agence de voyage de la ville. Toutefois, elle dit qu’elle préfère coopérer avec des fournisseurs saoudiens qui maintiennent des traditions locales authentiques.

«Avant de s'y rendre, les touristes italiens s'attendent à trouver un pays extrêmement fermé où rien ne peut être fait. Au lieu de cela, ils voient un pays moderne et intéressant, où les jeunes ont une grande envie de profiter de la vie et de faire des choses intéressantes.»

Elle souligne que les Italiens lui disent toujours qu'ils sont «impressionnés» par les Saoudiens, en particulier ceux «qui s'engagent à promouvoir le patrimoine, en essayant d'offrir aux touristes de nouvelles expériences, comme ceux qui ont ouvert leurs maisons pour organiser des déjeuners et montrer comment une famille saoudienne de classe moyenne vit au quotidien».

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Al-Balad, cœur historique de Djeddah et site du patrimoine mondial de l'Unesco, présente des vestiges de l'ancien Hejaz, ce qui en fait une des attractions touristiques préférées de la ville (Photo, Shutterstock).

Les touristes italiens sont également fascinés par le patrimoine archéologique du Royaume.

«AlUla est un musée en plein air et Riyad, avec ses antiquités, est également très apprécié de nos touristes qui cherchent à comprendre le pays en étudiant ses origines», a signalé Bertuzzi.

«50% des touristes italiens affirment vouloir retourner en Arabie saoudite. Nous étudions actuellement des itinéraires et des destinations alternatives. Parmi ces destinations, NEOM sera sans doute très intéressante», a-t-elle ajouté.

Selon Bertuzzi, il existe d'«excellentes perspectives» pour la croissance du tourisme italien en Arabie saoudite. «Pour l'instant, les prix sont encore élevés pour les Italiens. Mais nous travaillons sur ce point.»

 

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
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  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
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  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
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  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.