Mondial: 1998, 2006, 2018 et maintenant 2022, les finales des Bleus

L'arbitre Horacio Elizondo donne un carton rouge au français Zinedine Zidane après avoir donné un coup de tête au défenseur italien Marco Materazzi lors de la finale de la Coupe du monde 2006 entre l'Italie et la France au stade olympique de Berlin, le 9 juillet 2006. (Photo, AFP)
L'arbitre Horacio Elizondo donne un carton rouge au français Zinedine Zidane après avoir donné un coup de tête au défenseur italien Marco Materazzi lors de la finale de la Coupe du monde 2006 entre l'Italie et la France au stade olympique de Berlin, le 9 juillet 2006. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 18 décembre 2022

Mondial: 1998, 2006, 2018 et maintenant 2022, les finales des Bleus

  • Il se passe toujours quelque chose quand les Bleus arrivent jusque-là... Pour le meilleur (1998, 2018) ou pour le pire (2006)
  • Pluie battante et pluie de buts au stade Loujniki: ce 15 juillet 2018, les buteurs sont déterminés à marquer l'histoire

DOHA: Sacrée il y a quatre ans à Moscou, la France a battu mercredi le Maroc (2-0) pour atteindre sa quatrième finale de Coupe de monde après 1998, 2006 et 2018.

Il se passe toujours quelque chose quand les Bleus arrivent jusque-là... Pour le meilleur (1998, 2018) ou pour le pire (2006).

«Et 1, et 2, et 3-0»

12 juillet 1998, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis)

Brésil-France 0-3

Les mots d'Aimé Jacquet, avant la finale, sont prophétiques: "Sur les coups de pied arrêtés, ils sont assez dilettantes", relève le sélectionneur avant de défier le Brésil au Stade de France.

Concentré, Zinédine Zidane écoute religieusement. C'est lui qui marquera les deux premiers buts de la tête, d'abord après un corner d'Emmanuel Petit (27e), puis un autre de Youri Djorkaeff juste avant la pause.

En seconde période, les Brésiliens de Ronaldo (malade le jour du match) retrouvent un peu d'espoir après l'expulsion de Marcel Desailly (67e).

Mais les Bleus, portés par leur public, résistent à tout et concluent même le score par un ultime but d'Emmanuel Petit (90e+3).

"Et 1, et 2, et 3-0", hurle tout un pays qui fête ses héros sur les Champs-Élysées, avec le visage de "Zizou" projeté sur l'Arc de triomphe, accompagné du slogan "Zidane président".

«Pas ça Zinédine, pas aujourd'hui»

9 juillet 2006, à Berlin

Italie-France, 1-1 (5-3 aux t.a.b.)

Un coup de boule de Zidane et un grand sentiment de gâchis: voilà ce qu'il restera de cette défaite au goût amer pour les Bleus.

Tout commence pourtant parfaitement dans cette soirée du 9 juillet à Berlin. Florent Malouda s'effondre dans la surface italienne, après une faute de Marco Materazzi.

La panenka sur le penalty, qui frappe la transversale mais franchit tout de même la ligne, bétonne la légende de "Zizou", pour son dernier match en tant que joueur.

Quelques minutes après le but français, Materazzi balance toutefois un coup de tête sur corner et égalise.

L'histoire va en retenir un autre. Pendant les prolongations, Zidane dégoupille à la 108e minute, après s'être chauffé avec Materazzi. "Zizou" craque et lui envoie, sur le torse, le coup de boule le plus célèbre du monde. Carton rouge.

Le commentaire incrédule de Thierry Gilardi, au micro de TF1, reste dans les mémoires: "Oh Zinédine, pas ça, pas ça Zinédine, pas ça Zinédine, oh non, oh non pas ça, pas aujourd'hui, pas maintenant, pas après tout ce que tu as fait."

À la sortie du joueur, le sélectionneur Raymond Domenech n'a pas un regard pour lui. La suite est terrible, spécialement pour David Trezeguet, le seul à manquer son penalty lors de la séance de tirs au but. Ses larmes et ses excuses devant la foule quelques jours plus tard place de la Concorde à Paris resteront elles aussi.

«À Moscou, la pluie ne mouillait pas»

15 juillet 2018, à Moscou

France-Croatie, 4-2

Pluie battante et pluie de buts au stade Loujniki: ce 15 juillet 2018, les buteurs sont déterminés à marquer l'histoire.

Pour la première fois dans la finale d'un Mondial, un but contre son camp est inscrit, lorsque Mario Mandzukic dévie dans ses cages le coup franc de Griezmann (18e). Puis il y a un recours à l'assistance vidéo à l'arbitrage (VAR), nouvellement instaurée, pour offrir à "Grizou" le penalty du 2-1 (38e), là encore une première, avant que Pogba n'enfonce le clou (59e).

Et que dire de la précocité de Kylian Mbappé ? Alors âgé de 19 ans, l'attaquant du Paris Saint-Germain inscrit le quatrième but de la France et devient le deuxième plus jeune joueur de l'histoire à marquer dans une finale de Coupe du monde après Pelé en 1958.

Tant pis pour les Croates, qui ont brièvement égalisé par Ivan Perisic (28e) puis réduit l'écart par Mandzukic (69e) après une énorme erreur de Hugo Lloris. C'est la France qui décroche son deuxième titre et Lloris qui soulève le trophée sous des trombes d'eau et une pluie de confettis dorés.

Didier Deschamps, capitaine des champions du monde 1998, de nouveau champion comme entraîneur, résumera cet état de grâce dans une récente interview au quotidien français L'Équipe: "À Moscou, la pluie ne mouillait pas."


Attaque contre des prisons: Bayrou mercredi dans l'Isère avec Darmanin et Retailleau

François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon. (AFP)
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  • Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France
  • Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram

PARIS: François Bayrou se rend mercredi, en compagnie du garde des Sceaux Gérald Darmanin et du ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau, au centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier (Isère) pour exprimer son soutien au personnel pénitentiaire, a-t-on appris auprès de Matignon.

Le Parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi de multiples faits visant depuis mi-avril plusieurs établissements pénitentiaires et des surveillants en France.

Un groupe revendiquant la "défense des droits des prisonniers français", ou DDPF, sigle retrouvé aux abords des prisons prises pour cibles, avait publié vidéo et menaces sur la messagerie cryptée Telegram.

Le Pnat a notamment annoncé lundi se saisir de l'enquête sur des tirs par arme à feu et des jets de cocktails Molotov ayant visé dans la nuit un lotissement en Isère où résident des agents pénitentiaires.

Dans la nuit de dimanche à lundi, "plusieurs tirs par arme à feu et jets de cocktail Molotov ont visé des pavillons dans un lotissement en Isère, où résident plusieurs agents pénitentiaires" et "des graffitis +DDPF+ (droits des prisonniers français, NDLR) ont été découverts sur place", a indiqué le parquet national antiterroriste (Pnat), qui "s'est saisi de ces faits".

À Villefontaine, commune iséroise située non loin de la prison de Saint-Quentin-Fallavier, la porte d'une maison a été incendiée et des impacts de tirs ont été découverts sur la façade, selon la gendarmerie et des sources syndicales. Une inscription "DDPF" a été retrouvé taguée sur le domicile.

M. Darmanin a indiqué mardi que "plusieurs attaques" contre des prisons "ont été dissuadées" dans la nuit de lundi à mardi.


Un jeune homme, poignardé près d'un point de deal, entre la vie et la mort

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès. (AFP)
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  • La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès
  • L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise

LYON: Un jeune homme est entre la vie et la mort après avoir été poignardé à proximité d'un point de deal à Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, a indiqué mardi à l'AFP une source policière.

La victime a reçu "une vingtaine de coups de couteau" lundi soir et "son pronostic vital reste engagé" mardi midi, a précisé la source policière, confirmant une information du quotidien régional Le Progrès.

L'agression a eu lieu vers 23H30 dans le quartier du Tonkin, où de nombreux points de deal ont été démantelés ces derniers mois mais qui reste un haut-lieu du trafic de stupéfiants dans l'agglomération lyonnaise.

La victime, un "jeune homme", est "défavorablement connue de la justice", mais le lien avec le trafic de drogues "n'a pas encore été établi" à ce stade de l'enquête, selon cette source policière.

Fin novembre, un homme d'une trentaine d'années avait été tué par balle dans ce même quartier à Villeurbanne où plusieurs fusillades ont éclaté en 2024.


Fusillade à Rennes: les quatre suspects mis en examen et écroués

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier". (AFP)
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  • La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé
  • Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits

RENNES: Les quatre hommes, âgés de 21 à 23 ans, suspectés d'avoir tiré à plusieurs reprises en pleine journée dans un quartier populaire de Rennes le 17 avril pour "reconquérir" un point de deal, ont été mis en examen et écroués, a annoncé mardi le parquet de Rennes.

Trois ont été mis en examen des chefs d'association de malfaiteurs et tentative de meurtre en bande organisée et encourent "une peine de réclusion criminelle à perpétuité", a annoncé Frédéric Teillet, procureur de la République de Rennes dans un communiqué.

Le quatrième a été mis en cause pour trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs, soit une peine encourue de dix ans d'emprisonnement.

La fusillade avait fait trois blessés par balle et un quatrième homme avait été percuté par la voiture des tireurs. Le pronostic vital de cette dernière victime touchée par le véhicule n'est plus engagé, a indiqué M. Teillet mardi matin.

Les quatre hommes sont déjà connus pour de multiples délits.

Selon les investigations menées par la DCOS de Rennes sous l'autorité du parquet JIRS de Rennes, les quatre gardés à vue "sont impliqués dans le trafic de produits stupéfiants organisé par un réseau d'individus originaires de la région parisienne sur la dalle Kennedy (à Villejean), depuis le mois de janvier", d'après le magistrat.

Le 14 avril, "après plusieurs jours d’assauts violents, ce clan a été évincé par le groupe des Villejeannais, qui a repris possession du terrain qu’il estimait être le sien", explique le magistrat.

C'est dans ce contexte "de règlement de compte lié au narcotrafic que des tirs d'arme à feu ont fait trois victimes et qu'une quatrième a été pourchassée en voiture, renversée violemment et laissée à terre, le 17 avril", poursuit M. Teillet.

Deux des mis en cause sont originaires de Tours, l'un de Marseille et le quatrième de la région parisienne.

"Leur équipement (armes, vêtements, voiture volée…) et leur mode opératoire ont démontré leur détermination extrême à reconquérir par tous les moyens le point de deal, à la demande de leurs commanditaires, en éliminant physiquement leurs concurrents et en prenant le risque de blesser, en plein après-midi, toute personne se trouvant à proximité", a dit M. Teillet.