À la découverte des man’ouchés de Paris: les Délices d'Auber (1/3)

Bravant le froid de la fin du mois de novembre, les clients défilent devant le stand des Délices d’Auber, ne laissant aucun répit à Nabil Saasouh. Photo Anne Ilcinkas.
Bravant le froid de la fin du mois de novembre, les clients défilent devant le stand des Délices d’Auber, ne laissant aucun répit à Nabil Saasouh. Photo Anne Ilcinkas.
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Publié le Samedi 17 décembre 2022

À la découverte des man’ouchés de Paris: les Délices d'Auber (1/3)

  • Au Liban, pas de quartier ni de village sans son faurn, le four à man’ouché – cette galette aux garnitures diverses et variées qui constitue le petit déjeuner d’excellence des Libanais
  • Désormais, on trouve facilement des man'ouchés à Paris, que ce soit sur les étals des marchés ou dans certains restaurants qui en ont fait leur spécialité

PARIS: Au Liban, pas de quartier ni de village sans son faurn, le four à man’ouché – cette galette aux garnitures diverses et variées qui constitue le petit déjeuner d’excellence des Libanais.

Traditionnellement garnies de zaatar (mélangé à de l’huile d’olive), de fromage (jebné), de viande (lahm bi ajin) ou de keshek (yaourt fermenté avec du blé), elles sont cuites sur un saj, un genre de crêpière bombée, ou dans un four.

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Une man'ouché au zaatar des Délices d'Auber. Photo Anne Ilcinkas.

 

L’histoire de la man’ouché

La man’ouché aurait fait son apparition dans les villages de la montagne libanaise alors que les femmes préparaient le pain pour la semaine au faurn, au tannour ou au saj. «Les femmes du village qui géraient les provisions et la survie consacraient un jour par semaine à la fabrication du pain», explique Charles al-Hayek, professeur d’histoire et auteur du podcast Heritage and Roots. «Ce jour-là, elles n'avaient pas le temps de préparer à déjeuner pour elles et leur famille. Elles ont donc pris de la pâte et y ont ajouté ce qu’elles avaient de moins cher, le zaatar, l'huile d'olive, et parfois quelques produits laitiers ou du keshek. Elles cuisaient tout ça dans la boulangerie communale. Et c'est ainsi que la man’ouché est née.»

La man’ouché était donc à l’origine un déjeuner et non un petit déjeuner. «À partir de la moitié du XXe siècle, les paysans de la montagne libanaise ont commencé à quitter leur village pour s'installer à Beyrouth dans une vague d’exode rural», poursuit l’historien. «Ils ont ouvert des boulangeries. Et leur man’ouché est devenu un petit déjeuner populaire à Beyrouth, une ville qui a connu un essor et un dynamisme assez importants dans les années 1950 et 1960.»

«Nous n’avons aucune trace écrite de la man’ouché, même chez les orientalistes qui ont beaucoup décrit le patrimoine culinaire libanais. Les paysans n’avaient pas le temps d’écrire leurs recettes!», confie encore Charles al-Hayek. «Et, en raison de la diaspora libanaise, la man’ouché, à côté du taboulé et du houmous, est devenue un élément identitaire de ce patrimoine culinaire libanais qui est maintenant global.»

Le mot «man’ouché» lui-même est une transcription du mot arabe منقوشة (manqūša), qui signifie «façonnée, gravée, sculptée» en référence à l’empreinte que laisse le zaatar sur la pâte, ou à la manière de façonner la pâte avec les doigts.

Quant au mot «zaatar», c’est un terme générique qui désigne en général les plantes aromatiques sauvages. «Le zaatar zoubaa, incontournable dans le mélange du zaatar avec le sumac et les graines de sésame, est en fait l’origanum syriacum, ou origan, de Syrie, et pas du thym, comme on le prétend souvent», explique Roland Riachi, qui, à travers son entreprise Mounë, est le premier importateur de cette herbe certifiée bio en France et en Europe.

Désormais, on trouve facilement des man'ouchés à Paris, que ce soit sur les étals des marchés ou dans certains restaurants qui en ont fait leur spécialité. Arab News en français vous invite à la découverte de cet incontournable de la cuisine libanaise dans la capitale française.

Les Délices d’Auber
Bravant le froid de la fin du mois de novembre, les clients défilent devant le stand des Délices d’Auber, ne laissant aucun répit à Nabil Saasouh. Le patron est arrivé à 5h30 pour préparer ses étals sur son coin de marché, sa place attitrée depuis plus de quatorze ans. Ce Libanais originaire de Hasbaya peut désormais compter sur des clients fidèles qui adorent ses galettes.

Parmi eux, Renée est une habituée. Elle vient tous les jours de marché acheter des galettes, en particulier pour son petit-fils, qui la réchauffe et la mange le midi. «Je ne connaissais pas du tout ces galettes. Je les ai découvertes ici, sur le marché. Celle que je préfère, c’est la galette au thym, car on n’a pas cet arôme dans la cuisine française. C’est très dépaysant pour moi. Mes petits-enfants préfèrent quand il y a des garnitures.»

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Renée vient tous les jours de marché acheter des galettes à Nabil Saasouh. Photo Anne Ilcinkas.

Garnies de zaatar, de viande ou de fromage, les galettes partent comme des petits pains. Mais celle que les clients apprécient le plus est sans conteste la galette épinards fromage, composée d’épinards, de tomates, d’oignons, de sumac, de feta, de mozzarella – le tout rehaussé d’une pointe de toum, cette crème d’ail typiquement libanaise. «C’est la meilleure», reconnaît Charbel, jeune médecin de 30 ans installé en France depuis quatre ans. J’en mange au moins une fois par semaine, pour le petit déjeuner, comme au Liban. Elles ont presque le même goût qu’au pays. Elles sont même meilleures», renchérit-il.

Les Libanais mangent en général salé le matin: «J’aime beaucoup les croissants, mais c’est trop léger. Avec mon travail, j’ai besoin de partir du bon pied dans la journée, avec quelque chose de consistant dans le vendre», confie le patron, qui mange une man’ouché chaque matin.

«Les recettes sont celles de ma mère, de ma sœur, de ma belle-mère… Ma mère nous a beaucoup appris: le fattouche, le moutabal, le taboulé – on la voyait en faire tous les jours », se souvient Nabil Saasouh.

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«Ça marche bien, je ne me plains pas», explique Nabil Saasouh derrière son stand. Photo Anne Ilcinkas.

Entre 12 et 15 ans, il travaille dans un hôtel-restaurant à Chtaura, au Liban. «J’ai eu la chance d’apprendre beaucoup de choses au contact du chef, qui est très renommé», raconte-t-il, avant de poursuivre: «Tout le monde connaît les man’ouchés au zaatar. Mais chacun les fait à sa manière. J’essaie de mélanger les goûts européens et méditerranéens. Pour la galette au fromage, j’utilise de la feta et de la mozzarella à la place du halloum, par exemple.»

Arrivé en France en 1979 à l’âge de 15 ans, Nabil Saasouh travaille dans la confection de chaussures avant de créer avec sa femme, il y a vingt ans, son activité de traiteur, Délices d’Auber. «J’avais l’idée de venir ici à Paris, dans le Ve arrondissement, car il y a beaucoup d’étudiants qui aiment les man’ouchés», explique-t-il. «Et j’ai eu la chance, après quelques années d’attente, d’avoir ma place ici.»

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À presque 60 ans, Nabil Saasouh a prévu la relève avec son fils, Romain, âgé de 34 ans. Photo Anne Ilcinkas.

«Ça marche bien, je ne me plains pas», explique-t-il encore derrière son stand.

À presque 60 ans, Nabil Saasouh a prévu la relève avec son fils, Romain, âgé de 34 ans. «Il est dans le bain depuis dix ans. On essaie de le former comme il faut.»

 


Anthony Hopkins enchante Riyad avec une symphonie onirique

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
Anthony a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad. (Photo Fournie)
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  • Présentée par Morgan Freeman, l'icône hollywoodienne se penche sur le langage universel de la musique
  • Un concert en Arabie Saoudite : un honneur inimaginable, dit Hopkins

RIYADH : Dans un mélange captivant d'art et d'humanité, l'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé "La vie est un rêve", dans le cadre des festivités de la Saison de Riyad.

Présenté par son collègue acteur Morgan Freeman, Hopkins a commencé son discours par la salutation arabe "As-salamu alaykum", donnant ainsi le ton du respect culturel et de l'unité.

Hopkins a partagé ses réflexions sur la vie et l'art, s'inspirant des mots d'Edgar Allan Poe : "J'ai toujours cru que tout ce que nous voyons ou semblons être n'est qu'un rêve à l'intérieur d'un rêve".

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

Il a remercié Turki Al-Sheikh, président de la General Entertainment Authority, de l'avoir invité à se produire à Riyad.

C'est avec une grande humilité et une immense gratitude que je présente ma pièce, "La vie est un rêve", dans le cadre de la Saison de Riyad", a-t-il déclaré.

Se remémorant sa vie, il a décrit le chemin parcouru depuis le "fils d'un simple boulanger" du sud du pays de Galles jusqu'à un compositeur et un acteur de renommée mondiale.

"Pour moi, ma vie est un profond mystère", a-t-il déclaré. "Il est impossible de comprendre ou de s'attribuer le mérite des bénédictions qui m'ont été accordées. C'est pourquoi je crois que la vie est un rêve, et cette pièce, "Life is a Dream", m'a été inspirée par mon enfance rêveuse dans le sud du pays de Galles, par ma mère qui m'a merveilleusement soutenu et par mon père, qui était plus grand que nature et qui a travaillé sans relâche tout au long de sa vie.

Hopkins a invoqué la philosophie de Ralph Waldo Emerson, soulignant que la musique et l'art sont des connecteurs spirituels.

"La musique et l'art sont des chemins vers Dieu, le principal moyen de relier toutes les âmes humaines. Emerson a compris que toucher une âme, c'est toucher toutes les âmes et je crois moi aussi que la musique a un pouvoir de transformation", a-t-il déclaré.

L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)
L'icône hollywoodienne Anthony Hopkins a gratifié le théâtre Bakr Al-Shaddi de Boulevard City, à Riyad, d'un spectacle intitulé « La vie est un rêve ». (Photo Fournie)

"J'ai toujours rêvé d'être compositeur, mais je n'ai jamais su comment. Pourtant, donner ce concert en Arabie saoudite, berceau de l'islam, où le prophète Mahomet a reçu ses messages et où se trouvent les villes saintes de La Mecque et de Médine, est un honneur inimaginable".

Abordant les défis mondiaux, M. Hopkins a souligné l'importance de l'unité et de la paix.

"Je ne peux imaginer un meilleur endroit qu'ici pour nous rassembler, surmonter nos différences et envisager un monde de paix, d'équilibre et d'amour", a-t-il déclaré.

"À 87 ans, je comprends parfaitement que la mort est inévitable. Mais le thème de ce concert est que la vie est un long adieu à tout ce que nous aimons, un adieu prolongé, mais rempli de pardon et d'émerveillement".

M. Hopkins a conclu en remerciant l'équipe qui a rendu ce concert possible, en particulier Rakan Al-Harthi, directeur général de Sela, son producteur musical Stephen Barton, le chef d'orchestre Matthew Freeman et le Royal Philharmonic Orchestra. Il a terminé son discours par "Shukran".

Grâce à cet événement, Hopkins a non seulement mis en valeur ses talents musicaux, mais il a également laissé une impression durable sur la Saison de Riyad, en soulignant le pouvoir unificateur de l'art et de la musique dans la promotion de la tolérance, de l'amour et de la compréhension entre les cultures.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com

   

Le mouvement Slow Food s'implante à AlUla

AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
AlUla dévoile le centre d'art culinaire de Dadan, qui célèbre le mouvement slow food, la durabilité et les traditions culinaires. (Photo Fournie)
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  • Le Centre d'art culinaire Dadan est un centre d'éco-gastronomie qui allie patrimoine et système alimentaire durable.
  • Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

RIYADH : grâce à l'ouverture du Centre d'art culinaire Dadan, la ville d'AlUla accueille un nouveau foyer du mouvement slow food. Ce centre célèbre l'agriculture durable, les traditions alimentaires locales et les repas réfléchis.

Ce mouvement mondial vise à favoriser un lien plus profond entre les consommateurs et leurs sources de nourriture, en prônant l'utilisation d'ingrédients saisonniers et locaux, et en soutenant tous les membres de la communauté, des valeurs qui ont guidé le développement d'AlUla en tant que destination durable.

Le Centre des arts culinaires Dadan est un centre mondial d'éco-gastronomie qui allie l'héritage de l'oasis verdoyante d'AlUla aux valeurs contemporaines d'un système alimentaire équitable et durable.

Situé près du site historique de Dadan, le centre propose des repas, des ateliers interactifs et la possibilité de rencontrer les agriculteurs d'AlUla, le tout dans un cadre naturel d'exception.

Le marché fermier de Dadan, qui met en valeur les richesses agricoles de la ville tous les week-ends avec un éventail de produits frais et saisonniers, est l'un des sites incontournables d'AlUla.

Les familles locales, dont les moyens de subsistance sont étroitement liés à l'agriculture de l'oasis, présentent leurs produits et invitent les visiteurs à découvrir les saveurs authentiques d'AlUla. Les visiteurs peuvent savourer des plats préparés selon des méthodes traditionnelles ou choisir des produits frais à déguster sur l'aire de pique-nique, adoptant ainsi la philosophie « de l'oasis à la table » qui est au cœur de la mission du centre. Chaque achat soutient directement les agriculteurs locaux.

Le restaurant Diyar du centre, nommé d'après le mot arabe signifiant « maison », offre une expérience gastronomique inoubliable. Chaleureux et accueillant, il surplombe les montagnes majestueuses et sert des plats préparés à partir d'ingrédients provenant de sources durables et cultivés localement. Sous la direction du chef primé Sergio Rama, il redéfinit l'hospitalité en transformant des repas simples en une célébration de la communauté et du patrimoine.

Une autre façon d'en savoir plus sur AlUla et ses habitants est de participer aux ateliers du centre, qui enseignent les pratiques durables et les traditions locales. 

Qu'il s'agisse d'apprendre les principes fondamentaux de la cuisine de la ferme à la table, de maîtriser les arts de la saumure et de la fermentation ou d'explorer les multiples utilisations du moringa dans les huiles et les savons, les participants acquièrent des connaissances pratiques sur de multiples pratiques artisanales et alimentaires.

Grâce au centre d'art culinaire Dadan, AlUla invite le monde à redécouvrir le plaisir d'une cuisine saine et traditionnelle dans son oasis intemporelle.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com


« Unstoppable » : Une sortie attendue mais réjouissante

"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
"Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome dans le rôle de Robles, Jennifer Lopez dans celui de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans celui de son beau-père Rick. (Fourni)
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  • Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe
  • Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur

LONDRES : Il est facile d'oublier qu'il arrive parfois que l'on attende simplement une dose de bonnes vibrations d'un film — et peu de genres s'y prêtent mieux que le biopic sportif.

Le film "Unstoppable" raconte l'histoire réelle d'Anthony Robles, un lutteur américain qui a remporté le championnat national de lutte universitaire de 125 livres (57 kg) en 2011 bien qu'il soit né avec une seule jambe.

Réalisé par William Goldenberg (scénariste et monteur de renom, qui fait ici ses débuts en tant que réalisateur), "Unstoppable" met en scène Jharrel Jerome ("Moonlight", "When They See Us") dans le rôle de Robles, avec Jennifer Lopez dans le rôle de sa mère Judy et Bobby Cannavale dans le rôle de son beau-père Rick.

Déjà talentueux lutteur au lycée, Robles rate la bourse d'études dont il rêvait, mais choisit de payer pour aller à l'université d'État de l'Arizona et gagner une place dans l'équipe de lutte de l'établissement.

Malgré le comportement abusif de Rick à la maison, Robles continue de gagner la confiance de ses coéquipiers. Soutenu par la foi inébranlable de sa mère et de son entraîneur au lycée (joué par Michael Pena), il se montre non seulement digne de sa place, mais aussi un athlète capable de performer sur la scène nationale.

Le problème avec les films de sport (ou du moins les bons), c'est qu'il faut vraiment s'appuyer sur tous les clichés et embrasser toutes les expressions qui font chavirer le cœur. Parce que, si vous le faites - et si le film a un casting décent qui fait un travail sérieux - le résultat en vaut la peine.

C'est le cas de "Unstoppable", un film aussi déterminé que son protagoniste du monde réel. Bien sûr, il y a quelques éléments de l'histoire qui sont évoqués puis abandonnés. Bien sûr, la montée en puissance de l'épreuve de force est plus que prévisible.

Mais ce film bénéficie de l'excellente performance de Jerome (aidé par des effets et des cascades absolument parfaits, qui voient Robles lui-même exécuter certaines séquences de lutte), et d'une distribution secondaire immensément talentueuse.

Lopez, Cannavale et Peña jouent tous très bien leur rôle, mais Don Cheadle mérite également des éloges pour son interprétation en tant qu'entraîneur et mentor de Robles à l'université.

S'agit-il de l'exploration la plus sophistiquée du monde de la lutte universitaire ? Non. Mais s'agit-il d'un film chaleureux et décent qui vous fera du bien ? Absolument.

Ce texte est la traduction d'un article paru sur Arabnews.com