Une artiste saoudienne illustre la force et la persévérance des femmes saoudiennes dans ses toiles

Rings of Light est une exposition solo présentant 33 œuvres de l’artiste visuelle Tagreed al-Bagshi. Elle se tient à L’Art Pur Foundation à Riyad. (Lama Alhamawi)
Rings of Light est une exposition solo présentant 33 œuvres de l’artiste visuelle Tagreed al-Bagshi. Elle se tient à L’Art Pur Foundation à Riyad. (Lama Alhamawi)
Rings of Light est une exposition solo présentant 33 œuvres de l’artiste visuelle Tagreed al-Bagshi. Elle se tient à L’Art Pur Foundation à Riyad. (Lama Alhamawi)
Rings of Light est une exposition solo présentant 33 œuvres de l’artiste visuelle Tagreed al-Bagshi. Elle se tient à L’Art Pur Foundation à Riyad. (Lama Alhamawi)
Rings of Light est une exposition solo présentant 33 œuvres de l’artiste visuelle Tagreed al-Bagshi. Elle se tient à L’Art Pur Foundation à Riyad. (Lama Alhamawi)
Rings of Light est une exposition solo présentant 33 œuvres de l’artiste visuelle Tagreed al-Bagshi. Elle se tient à L’Art Pur Foundation à Riyad. (Lama Alhamawi)
Short Url
Publié le Mardi 13 décembre 2022

Une artiste saoudienne illustre la force et la persévérance des femmes saoudiennes dans ses toiles

  • Une grande partie des œuvres d’Al-Bagshi traite de la situation des femmes saoudiennes dans le contexte des réformes du Royaume
  • Selon l’artiste, les femmes portent depuis toujours un lion en elles qui attend l’occasion de se révéler et de dévoiler sa puissance

RIYAD: Rings of Light est une exposition solo présentant 33 œuvres de l’artiste visuelle Tagreed al-Bagshi. Elle se tient à L’Art Pur Foundation à Riyad dans le cadre de la sixième édition de la Misk Art Week.

«Elle porte sur l’autonomisation des femmes saoudiennes», a expliqué Al-Bagshi à Arab News, en parlant de son exposition, qui documente ce que l’artiste décrit comme l’évolution rapide des femmes saoudiennes.

Dans Rings of Light, chacun des tableaux reflète une lueur intérieure liée à l’expérience et à la croissance personnelles, certains représentant les défis de la pandémie de Covid-19 et d’autres les avancées passées et présentes des femmes saoudiennes.

«L’un des sujets sur lesquels j’ai travaillé était le début de la pandémie de Covid-19», a mentionné l’artiste, décrivant comment elle a cherché à explorer le confinement et la solitude dans son art.

Une grande partie des œuvres d’Al-Bagshi traite de la situation des femmes saoudiennes dans le contexte des réformes du Royaume.

«L’autonomisation qui a eu lieu n’est pas insignifiante; les pouvoirs et les capacités qui ont été donnés aux femmes, ainsi que leurs réalisations et leurs honneurs pour la patrie, sont très importants», a souligné l’artiste.

«En effet, dans la période récente, la femme saoudienne nous a montré qu’elle est une figure honorable de la patrie. En même temps, nous la voyons capable d’être une mère, une épouse et une employée», a-t-elle ajouté.

Al-Bagshi a expliqué comment elle cherche à dépeindre la force, la réussite et la persévérance de la femme saoudienne dans toutes ses œuvres d’art à travers le symbole du lion. L’une de ses toiles, Gold Shine, représente un lion avec des ailes, prêt à s’envoler et à affronter les difficultés de la vie, tandis qu’une autre, Soft Power, montre sept femmes, habillées en noir, avec des lions devant elles.

Selon l’artiste, les femmes portent depuis toujours un lion en elles qui attend l’occasion de se révéler et de dévoiler sa puissance.

L’exposition a été organisée par Khariya Refaat, et lorsque les visiteurs se promènent dans la galerie, ils peuvent entendre une voix sur les haut-parleurs qui lit un texte écrit par l’artiste expliquant la signification des peintures.

Tagreed al-Bagshi, qui a commencé à dessiner dès son plus jeune âge, a déjà travaillé avec le Misk Art Institute par le passé et estime que l’art joue un rôle majeur dans la transmission de messages et d’émotions qui restent gravés dans l’esprit des visiteurs.

«L’importance de l’art et le public nombreux qui assiste aux événements artistiques jouent un grand rôle dans le développement de la sensibilisation culturelle», a-t-elle affirmé.

Originaire d’Al-Ahsa, dans l’est de l’Arabie saoudite, Al-Bagshi organise des expositions solo à l’intérieur et à l’extérieur du Royaume depuis 2001. Rings of Light est sa 19e exposition.  Elle a été lancée le 6 décembre et se poursuivra jusqu’au 5 janvier.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Le prince héritier jordanien célèbre le 31e anniversaire de la princesse Rajwa

Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire (Instagram).
Short Url
  • La famille royale partage un nouveau portrait officiel de la princesse.
  • La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière

DUBAI : Le prince héritier de Jordanie, Hussein ben Abdullah, a adressé lundi sur les réseaux sociaux ses meilleurs vœux à son épouse d'origine saoudienne, la princesse Rajwa Al-Hussein, à l'occasion de son 31e anniversaire.

"Joyeux anniversaire Rajwa ! Reconnaissant pour l'amour, la gentillesse et la chaleur que tu apportes dans la vie d'Iman et la mienne", a-t-il écrit, faisant référence à leur petite fille, la Princesse Iman.

La princesse Rajwa a donné naissance à Iman – la première petite-fille du roi Abdallah II de Jordanie et de la reine Rania – en août de l'année dernière.

rajwa
La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire (Instagram).

La famille royale jordanienne a partagé un nouveau portrait officiel de la princesse Rajwa pour célébrer son anniversaire. On la voit porter un ensemble composé d'un haut à col bénitier et d'un pantalon à jambe large de la marque Simkhai, basée à Los Angeles. Elle a accessoirisé son look avec le collier lariat two letters de Joy Jewels, qui reprend les premières lettres arabes des noms du prince héritier et de la princesse Rajwa.
 


Sommet de la culture d'Abou Dhabi : La culture au cœur de la gouvernance mondiale

L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale. (Arab News)
L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale. (Arab News)
Short Url
  • Des dirigeants du monde entier ont discuté de la manière dont la culture peut transformer les défis mondiaux lors de la septième édition du Sommet de la culture d'Abou Dhabi
  • Le sommet, qui s'est ouvert dimanche au cœur du quartier culturel d'Abou Dhabi, au Manarat Al-Saadiyat, accueille une série de panels et de discussions sur le thème « La culture pour l'humanité et au-delà »

ABU DHABI: Des dirigeants du monde entier ont discuté de la manière dont la culture peut transformer les défis mondiaux lors de la septième édition du Sommet de la culture d'Abou Dhabi.

Le sommet, qui s'est ouvert dimanche au cœur du quartier culturel d'Abou Dhabi, au Manarat Al-Saadiyat, accueille une série de panels et de discussions sur le thème « La culture pour l'humanité et au-delà ».

L'une des tables rondes a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale.

L'ancienne première ministre slovaque, Iveta Radicova, a donné le ton lors du panel « Bridging the Cultural Gap : The Role of Culture in Shaping Global Governance » (combler le fossé culturel : le rôle de la culture dans la gouvernance mondiale) en déclarant : « Il y a 400 ans, la planète comptait 800 millions d'habitants. Aujourd'hui, ils sont 8 milliards, répartis en 195 États et 6 000 groupes communautaires différents, tous ayant leurs propres langues et cultures ».

abu dhabi
Le panel a réuni d'anciens dirigeants mondiaux qui ont discuté du rôle de la culture dans la gouvernance mondiale (Photo AN).

L'ancienne Première ministre néo-zélandaise Jenny Shipley a souligné l'importance d'un leadership inclusif, partageant le modèle réussi de son pays d'intégration du patrimoine culturel maori dans la gouvernance nationale.

Elle a fait remarquer que les dirigeants doivent être "intentionnels" en ce qui concerne la diversité. « Je commence toujours par le "je", a-t-elle expliqué, car si vous n'êtes pas un dirigeant engagé et inclusif, vous n'atteindrez pas la destination de l'équité ».

L'ancien président de l'île Maurice, Cassam Uteem, a illustré le fonctionnement de la diplomatie culturelle dans la pratique, en expliquant comment sa petite nation insulaire a joué un rôle majeur dans la politique culturelle internationale. Il a souligné la participation de l'île Maurice à l'UNESCO, en apportant les perspectives des petits États insulaires en développement dans les discussions mondiales.

Les panélistes ont unanimement reconnu que les institutions internationales traditionnelles sont mal équipées pour gérer le paysage culturel complexe d'aujourd'hui. Ils ont appelé à des approches plus innovantes qui placent la culture au centre de la gouvernance mondiale, plutôt que de la traiter comme une préoccupation périphérique.

"La culture est le miroir de l'existence humaine et le producteur de nouveaux rêves, et sans rêves, nous perdons notre dignité humaine", a déclaré Mme Radicova.

Un thème récurrent a été la nécessité de lutter contre la désinformation et de protéger l'authenticité culturelle à une époque où les magnats de la technologie règnent en maîtres et où l'intelligence artificielle progresse.

"Si l'on veut construire la cohésion sociale et la solidarité dans le monde, il faut se battre pour la vérité, ouvertement, sans hésiter, avec courage et des arguments réellement vérifiés", a conclu Mme Radicova.
 


Un pionnier d'Hollywood inspire les cinéastes à Djeddah

Red Sea Labs dévoile le « Programme des réalisateurs » dirigé par le célèbre cinéaste Spike Lee (à gauche sur la photo) afin de promouvoir les talents émergents. (Photo Fournie)
Red Sea Labs dévoile le « Programme des réalisateurs » dirigé par le célèbre cinéaste Spike Lee (à gauche sur la photo) afin de promouvoir les talents émergents. (Photo Fournie)
Short Url
  • Le programme des réalisateurs des laboratoires de la mer Rouge marque une « étape audacieuse » avec Spike Lee à sa tête.
  • Le programme Musique offre une formation pratique en musique de film et en conception sonore, avec l'aide d'experts de renommée mondiale.

DJEDDAH : Un nouveau programme de réalisateurs de Red Sea Labs, dirigé par le célèbre cinéaste Spike Lee, débutera à Jeddah mardi.

Ce programme, qui se déroulera jusqu'au 3 mai, réunira 15 cinéastes émergents du Royaume, du monde arabe, d'Asie et d'Afrique.

Spike Lee est connu pour sa vision audacieuse et ses récits qui abordent des questions sociales cruciales avec une profondeur artistique. Les cinéastes se plongeront dans l'art de la réalisation lors de masterclasses, d'ateliers et de sessions personnalisées sous son mentorat.

Le programme leur permettra également d'entrer en contact avec des personnalités mondialement connues du secteur et de se doter des compétences nécessaires pour faire progresser leur carrière.

Shivani Pandya Malhotra, directrice générale de la Red Sea Film Foundation, a déclaré : « Accueillir Spike Lee à Jeddah pour diriger la première édition de notre programme pour les réalisateurs est un moment historique. 

« C'est une occasion extraordinaire pour les cinéastes et écrivains émergents d'être inspirés, stimulés et guidés par l'un des plus grands esprits cinématographiques de notre temps. »

Ryan Ashore, directeur de Red Sea Labs, a ajouté : « Le programme des réalisateurs marque une étape audacieuse dans notre mission qui consiste à cultiver les talents régionaux et à les mettre en contact avec la communauté cinématographique mondiale.

« Le fait que Spike Lee dirige ce programme crée un puissant précédent en offrant aux participants un accès direct à l'artisanat, à la passion et à la conviction qui définissent le grand cinéma ».

Red Sea Labs gère également trois autres programmes tels que The Lodge, une initiative de formation intensive en partenariat avec Torino Film Lab et sponsorisée par Film AlUla, qui guide les cinéastes saoudiens, arabes, asiatiques et africains de l'idée au projet fini.

Le programme Musique offre une formation pratique en musique de film et en conception sonore, avec l'aide d'experts de renommée mondiale.

En partenariat avec Film Independent, SeriesLab soutient 14 créateurs émergents dans le développement et la présentation de pilotes de séries télévisées, y compris une résidence de deux semaines à Los Angeles. Le programme se termine au Souk de la mer Rouge, où les créateurs ont la possibilité de présenter leur projet à des acheteurs, des studios et des producteurs internationaux de premier plan.

Les initiatives précédentes comprenaient des programmes tels que la Short Film Klinik, la Middle East Media Initiative et l'atelier Music for Film, qui font tous partie de la mission de Red Sea Labs : « former la prochaine génération de conteurs mondiaux en Arabie saoudite et dans le monde entier ».

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com