Mondial: Messi, Mbappé, Modric, Hakimi... les stars des demi-finales

Première nation africaine à atteindre le dernier carré et invité surprise de ces demi-finales, le Maroc a pour atouts maîtres son latéral Achraf Hakimi (24 ans), meilleur ami de Mbappé au Paris SG, où il évolue depuis 2021. (Photo, AFP)
Première nation africaine à atteindre le dernier carré et invité surprise de ces demi-finales, le Maroc a pour atouts maîtres son latéral Achraf Hakimi (24 ans), meilleur ami de Mbappé au Paris SG, où il évolue depuis 2021. (Photo, AFP)
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Publié le Dimanche 11 décembre 2022

Mondial: Messi, Mbappé, Modric, Hakimi... les stars des demi-finales

Première nation africaine à atteindre le dernier carré et invité surprise de ces demi-finales, le Maroc a pour atouts maîtres son latéral Achraf Hakimi (24 ans), meilleur ami de Mbappé au Paris SG, où il évolue depuis 2021. (Photo, AFP)
  • Favorite face à la Croatie mardi (20h00) au stade Lusail, l'Argentine a son héros incontournable: Lionel Messi, qui va rejoindre le légendaire Lothar Matthäus au rang des joueurs ayant disputé le plus de matches en Coupe du monde (25)
  • Comme à chacun de leurs matchs, les regards seront tournés vers le prodige Kylian Mbappé

DOHA: Vieux briscards contre jeunes pousses, attaquants vedettes contre gardiens en état de grâce, solistes hors normes contre collectifs soudés: l'Argentine de Messi, la Croatie de Modric, la France de Mbappé et le Maroc d'Hakimi s'avancent chacune avec leurs forces en demi-finales du Mondial-2022. 

Argentine-Croatie: dernières chances pour Messi et Modric 

Favorite face à la Croatie mardi (20h00) au stade Lusail, l'Argentine a son héros incontournable: Lionel Messi, qui va rejoindre le légendaire Lothar Matthäus au rang des joueurs ayant disputé le plus de matches en Coupe du monde (25). 

Messi, qui joue probablement à 35 ans son dernier Mondial, n'est plus qu'à deux victoires du seul titre qui lui manque. Avec sa fabuleuse passe décisive et son penalty transformé, il a encore été la clé de la qualification dans le dernier carré aux dépens des Pays-Bas (2-2 a.p., 4-3 t.a.b.). 

Certes l'autre génie argentin Diego Maradona a décroché le Graal presque à lui seul en 1986, mais le septuple Ballon d'or, qui a trouvé le chemin des filets à quatre reprises dans le tournoi, est en droit d'attendre le soutien des siens. 

Le jeune attaquant Julian Álvarez (22 ans) peut améliorer son total de deux buts dans la compétition. Le gardien Emiliano Martinez (30 ans), qui a stoppé deux tirs au but néerlandais, a aussi démontré ses qualités. 

A 37 ans, le capitaine croate Luka Modric dispute lui aussi vraisemblablement son dernier Mondial, même s'il laisse planer le doute sur la date de sa retraite internationale. Le voilà face à l'occasion historique -- et inattendue -- de qualifier le pays de moins de 4 millions d'habitants pour sa deuxième finale de Coupe du monde consécutive, après la défaite contre la France (4-2) en 2018. 

Aux côtés de Marcelo Brozovic (30 ans) et Mateo Kovacic (28 ans), Modric est le taulier du "meilleur milieu de terrain du monde", selon le sélectionneur Zlatko Dalic, bourreau du favori brésilien en quarts (1-1 a.p., 4-2 t.a.b.). 

Derrière, c'est la jeune garde qui s'illustre, avec le défenseur central Josko Gvardiol, 20 ans et 17 sélections mais déjà l'assurance des grands, et le gardien Dominik Livakovic (27 ans), sélectionné en Russie mais laissé sur le banc, imperturbable aux tirs au but face au Japon en huitième puis à Neymar et ses coéquipiers. 

France-Maroc: Mbappé et Giroud pour passer la muraille Bounou 

Face au Maroc mercredi (20h00) au stade Al-Bayt, les champions français auront eux aussi l'occasion historique de se qualifier pour une deuxième finale de Coupe du monde consécutive. 

Comme à chacun de leurs matchs, les regards seront tournés vers le prodige Kylian Mbappé. A 23 ans, le Parisien affiche déjà à son compteur neuf buts en Coupe du monde, dont cinq au Qatar (ce qui fait de lui le meilleur buteur du Mondial), et 33 en équipe de France. 

A ses côtés, l'expérimenté Olivier Giroud, 36 ans et un record national de 53 buts en sélection, est tout aussi indispensable. Celui qui n'avait su convertir aucune occasion en 2018 en est cette fois à quatre buts, à égalité avec l'Argentin Lionel Messi. 

Contre l'Angleterre en quart de finale (2-1), c'est Giroud qui a délivré les siens de la tête, plutôt qu'un Mbappé dont c'était la première titularisation sans marquer dans le tournoi. Dans l'entrejeu, Adrien Rabiot (27 ans) et Antoine Griezmann (31 ans) rayonnent aussi. 

Première nation africaine à atteindre le dernier carré et invité surprise de ces demi-finales, le Maroc a pour atouts maîtres son latéral Achraf Hakimi (24 ans), meilleur ami de Mbappé au Paris SG, où il évolue depuis 2021, et son gardien Yassine Bounou (31 ans), qui n'a encaissé qu'un seul but dans la compétition... et encore, contre-son-camp, lors de la victoire 2-1 sur le Canada en phase de groupes ! 

Mais, au-delà d'eux, c'est tout un collectif qui s'illustre, de l'avant-centre du FC Séville Youssef En-Nesyri (25 ans), meilleur buteur pour les Lions de l'Atlas avec deux réalisations (dont le but de la victoire 1-0 contre le Portugal en quart de finale), au milieu de terrain dur au mal Sofyan Amrabat (26 ans). 

Un élément clé, revenu en grâce en sélection depuis la nomination de Walid Regragui, pourrait toutefois faire cruellement défaut aux Lions de l'Atlas: l'attaquant de Chelsea, Hakim Ziyech, 29 ans, diminué physiquement et sorti en fin de match contre le Portugal. Blessé à une cuisse, le défenseur et capitaine Romain Saïss, pourrait lui aussi ne pas être de la partie. 


Londres: manifestation propalestinienne à la veille de la trêve à Gaza

Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
Des manifestants et des contre-manifestants se rassemblent à Whitehall, dans le centre de Londres, lors d'une manifestation nationale pour la Palestine, le 18 janvier 2025. (Photo BENJAMIN CREMEL / AFP)
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  • des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».
  • Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

LONDRES : Il faut continuer à « mettre la pression » : des milliers de manifestants propalestiniens se sont rassemblés dans le centre de Londres samedi, à la veille de l'entrée en vigueur de la trêve conclue entre Israël et le Hamas, espérant plus qu'un « répit temporaire ».

« Nous voulons être optimistes » concernant ce cessez-le-feu, et « nous devons être dans la rue pour nous assurer qu'il tienne », affirme à l'AFP Sophie Mason, une Londonienne de 50 ans, habituée des manifestations propalestiniennes dans la capitale britannique.

La trêve, qui doit débuter dimanche matin, prévoit la libération d'otages israéliens aux mains du Hamas et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, un retrait israélien des zones densément peuplées de Gaza, ainsi qu'une augmentation de l'aide humanitaire.

La marche prévue s'est transformée en un rassemblement statique sur Whitehall, la grande avenue du quartier des ministères, la police ayant rejeté le parcours proposé par le mouvement Palestine Solidarity Campaign, car il passait trop près d'une synagogue.

La police, présente en masse, a annoncé sur X avoir arrêté en fin d'après-midi « entre 20 et 30 manifestants » qui étaient sortis du périmètre autorisé, après avoir déjà procédé à sept autres arrestations un peu plus tôt.

Les participants ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Arrêtez d'armer Israël » ou « Gaza, arrêtez le massacre ». Certains ont chanté : « De la rivière à la mer, la Palestine sera libérée. »

« Nous devons mettre la pression pour que ce cessez-le-feu soit respecté et que l'aide internationale arrive à Gaza », affirme Ben, syndicaliste de 36 ans, qui a refusé de donner son nom de famille.

Anisah Qausher, étudiante venue avec sa mère, estime quant à elle que le cessez-le-feu « arrive tard et il est insuffisant ». Si elle espère qu'il « apportera un répit temporaire », elle estime qu'il va falloir « faire beaucoup plus », évoquant le défi de la reconstruction de Gaza.

Selon elle, l'entrée de davantage d'aide humanitaire est « une victoire », mais « cela ne devrait pas être quelque chose soumis à autorisation ». C'est un droit », ajoute-t-elle.

Une manifestation rassemblant une centaine de personnes brandissant des drapeaux israéliens se tenait non loin de là.

L'attaque du 7 octobre a fait 1 210 morts côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP basé sur des données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 94 sont toujours otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l'armée.

Au moins 46 899 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans l'offensive israélienne à Gaza, selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l'ONU.

Selon l'ONU, la guerre a provoqué un niveau de destructions « sans précédent dans l'histoire récente » dans le territoire palestinien assiégé.


En Espagne, une trentaine de personnes ont été blessées, dont plusieurs sont dans un état grave, dans un accident de télésiège

Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
Drapeau de l'Espagne (Photo iStock)
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  • « Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.
  • Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

MADRID : Dans une station de ski des Pyrénées, près de la frontière française, dans le nord-est de l'Espagne, un accident de télésiège a fait samedi plus d'une trentaine de blessés, dont plusieurs gravement, ont indiqué les autorités locales.

« Nous sommes en train de parler de 30 à 35 blessés, graves, très graves ou moins graves », a déclaré Miguel Ángel Clavero, directeur des services d'urgence de la région d'Aragon, où se situe la station d'Astún, sur la télévision publique TVE.

« Visiblement, il y a eu un problème au niveau de la poulie de l'un des télésièges, ce qui a entraîné une perte de tension du câble et la chute de certains télésièges », a-t-il expliqué.

Le président régional Jorge Azcón a précisé pour sa part que les trois personnes les plus gravement atteintes avaient été transférées à l'hôpital, l'une d'entre elles, une femme, en hélicoptère.

Les médias locaux ont évoqué un total de neuf blessés très graves, information que M. Azcón n'a pas confirmée.

Tous les skieurs qui étaient restés suspendus dans leur télésiège ont pu être secourus », a-t-il ajouté.

« Nous avons soudainement entendu un bruit et nous sommes tombés au sol, dans le télésiège. Nous avons rebondi cinq fois, en haut, en bas, et nous avons mal au dos et pris des coups, mais il y a des gens qui sont tombés des télésièges », a raconté María Moreno, l'une des victimes, sur la télévision publique.

« Nous avons eu très peur », a-t-elle ajouté.

Un jeune témoin des faits a déclaré sur TVE avoir vu un câble du mécanisme du télésiège sauter. « Les télésièges se sont mis à rebondir soudainement et les gens ont volé », a-t-il décrit.

Cinq hélicoptères et une quinzaine d'ambulances ont été mobilisés pour évacuer les blessés vers des hôpitaux proches de la station, où a été installé un hôpital de campagne, selon les services de secours.

Dans un message publié sur X, le Premier ministre espagnol Pedro Sánchez a déclaré être « choqué par les informations sur l'accident survenu dans la station d'Astún » et a indiqué avoir « offert tout le soutien » du gouvernement central aux autorités locales.


Iran : deux juges de la Cour suprême assassinés dans leur bureau selon les médias

Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
Des membres de la police se tiennent devant le bâtiment judiciaire après l'assassinat des juges de la Cour suprême Mohammad Moghiseh et Ali Razini à Téhéran, Iran, le 18 janvier. (Reuters)
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  • les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.
  • e président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

TEHERAN : Deux juges de la Cour suprême iranienne ont été assassinés samedi dans leur bureau à Téhéran par un homme armé qui s'est ensuite suicidé, a annoncé l'agence officielle de l'Autorité judiciaire, Mizan Online.

Les chefs de la branche 39 et 53 de la Cour suprême, les juges Ali Razini et Mohammad Moghisseh, ont été tués dans l'enceinte de la Cour suprême, dans le sud de la capitale iranienne, a précisé Mizan Online.

Le porte-parole du pouvoir judiciaire, Asghar Jahangir, a déclaré à la télévision que l'assaillant était « entré dans le bureau des deux juges armé d'un pistolet » et les avait tués.

Les motivations de l'auteur des faits n'ont pas été communiquées, mais Mizan Online a précisé qu'il « n'avait pas de dossier devant la Cour suprême ».

L'affaire, très rare en Iran, « fait désormais l'objet d'une enquête », a ajouté Mizan, qualifiant les faits d'acte « terroriste ».

Selon un communiqué publié sur le site de la présidence, le président iranien, Massoud Pezeshkian, a exhorté les forces de l'ordre à « identifier dans les plus brefs délais les commanditaires et les auteurs » du crime.

« Il ne fait aucun doute que le brillant chemin de ces juges, qui ont consacré leur vie à lutter contre les crimes contre la sécurité nationale, se poursuivra avec force », a-t-il ajouté.

Les deux juges tués samedi étaient des hodjatoleslam, un rang intermédiaire dans le clergé chiite, et avaient présidé les audiences d'importants procès ces dernières années.

Mohammad Moghisseh, âgé de 68 ans, a eu une longue carrière au sein de la justice depuis l'instauration de la République islamique en 1979.

Il a été sanctionné en 2019 par les États-Unis pour avoir supervisé « un nombre incalculable de procès inéquitables ».

De son côté, Ali Razini, 71 ans, a occupé des postes importants au sein du système judiciaire comme politique de l'Iran.

En 1998, alors qu'il était à la tête du pouvoir judiciaire de la capitale Téhéran, il avait été la cible d'une autre tentative d'assassinat, selon Mizan.

En 2005, le juge du tribunal révolutionnaire de Téhéran, Massoud (Hassan) Moghadas, avait été assassiné en pleine rue dans la capitale.

En avril 2023, un ayatollah membre de l'Assemblée des experts, le collège chargé de nommer, superviser et éventuellement démettre le guide suprême, a été tué par balles dans le nord de l'Iran.