Mondial - On n'est pas fatigué! lancent les Marocains avant la France

Les supporters marocains célèbrent après la victoire de leur pays lors du match de football de la Coupe du monde Qatar 2022 entre le Maroc et le Portugal, dans la capitale Rabat, le 10 décembre 2022. (Photo par FADEL SENNA / AFP)
Les supporters marocains célèbrent après la victoire de leur pays lors du match de football de la Coupe du monde Qatar 2022 entre le Maroc et le Portugal, dans la capitale Rabat, le 10 décembre 2022. (Photo par FADEL SENNA / AFP)
Short Url
Publié le Dimanche 11 décembre 2022

Mondial - On n'est pas fatigué! lancent les Marocains avant la France

  • Le Maroc a la meilleure défense de cette Coupe du monde, aucune équipe n'a réussi à lui marquer de but, il n'a encaissé qu'un contre son camp d'Aguerd contre le Canada (2-1)
  • Et peu importe les noms, «on a défendu avec le sens du combat, en équipe», souligne Sofyan Amrabat. «Au football, les individualités font la différence mais ce sont les équipes qui gagnent les matches»

DOHA: Galvanisés par la portée historique de leur exploit, les Marocains abordent en serrant les dents, malgré la fatigue, les blessures et les risques de forfaits, leur demi-finale du Mondial-2022 contre la France, mercredi.

"On ressent les douleurs, mais on va se préparer, pas le choix", raconte le milieu aux trois poumons Sofyan Amrabat, qui a "commencé le match (contre le Portugal, 1-0) sans être frais à 100%, mais il faut tout donner et se battre jusqu'à la fin".

"Nous étions déjà fatigués après les 120 minutes contre l'Espagne (0-0, 3 t.a.b. à 0 en 1/8 de finale)", ajoute le joueur de la Fiorentina, une des révélations de la Coupe du monde pour son inépuisable activité.

Pour la bagarre contre le Portugal, en quarts, Walid Regragui avait "perdu deux joueurs importants avec (Nayef) Aguerd et (Noussair) Mazraoui. Mais ceux qui sont entrés ont fait un travail extraordinaire".

Le sélectionneur risque bien de ne pas récupérer le défenseur central de West Ham ni le latéral gauche du Bayern Munich pour la demie. Jawad El Yamiq et Yahya Attiat Allah devraient poursuivre leur intérim contre les Bleus.

Probablement sans Aguerd ni Saïss 

Regragui a probablement perdu aussi l'autre membre de sa charnière, le capitaine Romain Saïss, sorti sur une civière en début de seconde période en quarts.

"Ma cuisse, on va voir, on va faire les examens", explique le capitaine marocain, révélant avoir "joué sur une jambe pendant 55 minutes" contre le Portugal.

On l'a vu se tenir l'arrière de la cuisse au moment de la frappe de Bruno Fernandes sur la barre (45e). "J'avais déjà mal avant le match", souffle Saïss.

Le défenseur du Besiktas, veut y croire, "je vais tout faire pour être là", lance-t-il, "j'ai envie d'aider mon équipe, mais il y a des moments où il faut savoir être raisonnable et ne pas être un poids juste pour sa fierté personnelle".

Sans Aguerd et Saïss, Regragui devrait jouer avec sa charnière B, associant le Brestois Achraf Dari à El Yamiq. Le joueur de Valladolid a assuré en 1/8 et en quarts, le Breton est un peu plus juste pour contrer le trio d'attaque français Kylian Mbappé, Olivier Giroud, Ousmane Dembélé.

«Le sens du combat»

Mais le Maroc a la meilleure défense de cette Coupe du monde, aucune équipe n'a réussi à lui marquer de but, il n'a encaissé qu'un contre son camp d'Aguerd contre le Canada (2-1).

Et peu importe les noms, "on a défendu avec le sens du combat, en équipe", souligne Sofyan Amrabat. "Au football, les individualités font la différence mais ce sont les équipes qui gagnent les matches".

L'arrière droit Achraf Hakimi aussi joue diminué depuis le début du tournoi, mais le Parisien a montré une activité impressionnante malgré les bobos.

Deux autres titulaires manquent de "caisse" car ils ont très peu joué en club depuis le début de la saison. Selim Amallah "est au placard" au Standard de Liège pour des histoires de contrat, s'agace Regragui, et Hakim Zyech a déjà plus joué à la Coupe du monde (458 minutes) qu'à Chelsea (271 mn), où il ne faisait pas partie des plans de Thomas Tuchel, et guère plus de ceux de son successeur Graham Potter.

Les ailiers "Ziyech et (Sofiane) Boufal n'ont jamais autant couru", salue Regragui. "Mais ils le font pour leur pays, naturellement. On doit se battre plus que les autres, on n'a pas les mêmes armes".

Contre les Portugais, "on a encore tout donné, on a joué avec le cœur", souligne Amallah. "On sait que demain il faut recommencer à travailler pour le prochain match" contre la France. Mais "on n'a peur de personne", lance-t-il.


Les États-Unis débloquent 117 millions de dollars pour les Forces libanaises

Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Drapeau américain agitant isolément sur fond blanc (Photo iStock)
Short Url
  • Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».
  • C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

WASHINGTON : Lles États-Unis ont annoncé  samedi le transfert de 117 millions de dollars destinés à soutenir les forces de l'ordre et l'armée libanaises, à l'issue d'une réunion de donateurs internationaux, jeudi.

Selon un communiqué du département d'État, ces fonds doivent aider les Forces armées libanaises (FAL) et les Forces de sécurité intérieure (FSI, chargées du maintien de l'ordre) à « garantir la souveraineté du Liban dans tout le pays ».

C'est ce dernier qui est à l'origine de la réunion des donateurs internationaux qui a eu lieu jeudi « avec partenaires et alliés pour évoquer le soutien crucial à la sécurité du Liban afin de pérenniser la cessation des hostilités avec Israël ».

Un cessez-le-feu a pris effet fin novembre entre le mouvement islamiste pro-iranien Hezbollah et Israël, après plus d'un an de bombardements de part et d'autre, ainsi qu'une incursion des forces israéliennes en territoire libanais à partir de fin septembre.

L'enveloppe annoncée samedi par le département d'État « démontre son engagement à continuer à travailler avec ses partenaires et alliés pour s'assurer que le Liban bénéficie du soutien nécessaire pour renforcer la sécurité du pays et de la région ».

Samedi, le président libanais, Joseph Aoun, a réclamé le retrait de l'armée israélienne « dans les délais fixés » par l'accord de cessez-le-feu.

Ce dernier prévoit le déploiement de l'armée libanaise aux côtés des Casques bleus dans le sud du pays et le retrait de l'armée israélienne dans un délai de 60 jours, soit d'ici au 26 janvier.

Le Hezbollah doit, pour sa part, retirer ses forces au nord du fleuve Litani, à environ 30 km de la frontière libano-israélienne. 


Manifestation pour revendiquer la libération de l'opposante Abir Moussi

Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Des partisans d'Abir Moussi, chef du Parti Destourien Libre (PDL), participent à une manifestation demandant sa libération, à Tunis le 18 janvier 2025. (Photo FETHI BELAID / AFP)
Short Url
  • Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.
  • Soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

TUNIS : Plusieurs centaines de sympathisants du Parti destourien libre (PDL), qui revendique l'héritage des autocrates Bourguiba et Ben Ali, ont manifesté samedi en Tunisie pour réclamer la libération de leur dirigeante, l'opposante Abir Moussi.

Brandissant des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « Liberté pour Abir » ou « Nous sommes des opposants, pas des traîtres ! », ils étaient entre 500 et 1 000, selon des journalistes de l'AFP. Beaucoup portaient des drapeaux tunisiens et des photos de la dirigeante du PDL.

Ils ont critiqué virulemment à la fois le président Kaïs Saied et le parti islamo-conservateur d'opposition Ennahdha. Mme Moussi, ex-députée de 49 ans, est en détention depuis son arrestation le 3 octobre 2023 devant le palais présidentiel, où, selon son parti, elle était venue déposer des recours contre des décrets de M. Saied.

Mme Moussi fait l'objet de plusieurs accusations, dont celle particulièrement grave de tentative « ayant pour but de changer la forme de l'État », soupçonnée d'avoir voulu rétablir un pouvoir similaire à celui de Zine El Abidine Ben Ali, renversé en 2011 par la première révolte du Printemps arabe.

Les manifestants ont dénoncé le décret 54 sur les « fausses nouvelles », en vertu duquel Mme Moussi est poursuivie dans cette affaire, et dont l'interprétation très large a entraîné l'incarcération depuis septembre 2022 de dizaines de politiciens, d'avocats, de militants ou de journalistes.

Pour Thameur Saad, dirigeant du PDL, emprisonner Mme Moussi pour des critiques envers l'Isie « n'est pas digne d'un pays se disant démocratique ». « Les prisons tunisiennes sont désormais remplies de victimes du décret 54 », a renchéri à l'AFP Karim Krifa, membre du comité de défense de Mme Moussi.

D'autres figures de l'opposition, dont le chef d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, sont également emprisonnées.

Depuis le coup de force de M. Saied à l'été 2021, l'opposition et les ONG tunisiennes et étrangères ont déploré une régression des droits et des libertés en Tunisie. Le chef de l'État a été réélu à une écrasante majorité de plus de 90 % des voix le 6 octobre, lors d'un scrutin marqué toutefois par une participation très faible (moins de 30 %).


L'Égypte annonce que 50 camions-citernes de carburant entreront chaque jour dans la bande de Gaza

Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Le ministère palestinien de la Santé a déclaré qu'une frappe aérienne israélienne sur le camp de réfugiés de Jénine, en Cisjordanie occupée, a tué cinq personnes mardi, l'armée israélienne confirmant avoir mené une attaque dans la région. (Photo d'archives de l'AFP)
Short Url
  • Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.
  • M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

LE CAIRE : Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, a annoncé samedi que 50 camions-citernes chargés de carburant devaient entrer dans la bande de Gaza à partir de dimanche, marquant le début du cessez-le-feu.

M. Abdelatty, dont le pays, le Qatar et les États-Unis ont servi de médiateur, a déclaré que l'accord prévoyait « l'entrée de 600 camions par jour dans la bande, dont 50 de carburant ».

La trêve devrait entrer en vigueur dimanche à 13 h 30 GMT, ouvrant ainsi la voie à un afflux massif d'aide, selon les médiateurs.

Des centaines de camions sont garés du côté égyptien du poste frontière de Rafah, un point d'entrée autrefois vital pour l'aide humanitaire, fermé depuis mai, lorsque les forces israéliennes ont pris le contrôle du côté palestinien du point de passage.

Au cours d'une conférence de presse conjointe avec son homologue nigérian, M. Abdelatty a déclaré : « Nous espérons que 300 camions se rendront au nord de la bande de Gaza », où des milliers de personnes sont bloquées dans des conditions que les agences humanitaires qualifient d'apocalyptiques.

Les travailleurs humanitaires ont mis en garde contre les obstacles monumentaux qui pourraient entraver les opérations d'aide, notamment la destruction des infrastructures qui traitaient auparavant les livraisons.