Le massacre des Palestiniens pourrait augmenter sous le nouveau gouvernement israélien

Les forces de sécurité israéliennes prennent position alors que des Palestiniens agitent des drapeaux nationaux lors d’une manifestation à Beit Dajan, à l’est de la ville occupée de Naplouse, en Cisjordanie, contre l’établissement d’avant-postes israéliens, le 2 décembre 2022. (AFP)
Les forces de sécurité israéliennes prennent position alors que des Palestiniens agitent des drapeaux nationaux lors d’une manifestation à Beit Dajan, à l’est de la ville occupée de Naplouse, en Cisjordanie, contre l’établissement d’avant-postes israéliens, le 2 décembre 2022. (AFP)
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Publié le Dimanche 04 décembre 2022

Le massacre des Palestiniens pourrait augmenter sous le nouveau gouvernement israélien

  • Un dirigeant du Fatah dit à Arab News que la décision de l’armée israélienne de «tuer les Palestiniens plutôt que de les arrêter» est à l’origine de l’augmentation du taux de mortalité
  • L’analyste politique israélien Yoni Ben Menachem insiste que la doctrine militaire des forces armées israéliennes est la suivante: «Quiconque a l’intention ou tente de tuer des juifs doit comprendre qu’il sera tué»

RAMALLAH: Le nombre sans précédent de Palestiniens tués par les forces israéliennes cette année suscite une inquiétude croissante auprès des observateurs palestiniens qui préviennent qu’une action israélienne injustifiable conduira inévitablement à plus de violence et de déstabilisation dans la région.

Rien qu’en Cisjordanie, 156 Palestiniens ont été tués au cours des onze derniers mois, la plupart des victimes n’ayant pas été impliquées dans des affrontements armés ou même des incidents de jets de pierres, déclarent des sources palestiniennes à Arab News.

Selon des sources et des experts palestiniens, les forces armées israéliennes ont modifié les règles, facilitant ainsi l’ouverture du feu lorsqu’elles se sentent menacées et le tir pour tuer, même lorsqu’elles sont capables de blesser l’attaquant à distance.

Les Palestiniens sont profondément inquiets qu’Itamar Ben-Gvir, le ministre israélien de la Sécurité, soit responsable de la police des frontières en Cisjordanie. Ils voient un lien entre son nouveau rôle et la forte augmentation des meurtres.

Bien que les États-Unis, l’Union européenne, l’ONU et la Ligue arabe aient exprimé leur indignation face à l’usage meurtrier de la force par Israël, la plupart des Palestiniens pensent qu’il est peu probable que les vives critiques internationales arrêtent ou même limitent la violence anti-palestinienne d’Israël.

Shadi Othman, porte-parole de l’UE à Jérusalem, déclare à Arab News que les territoires palestiniens avaient été le terrain de meurtres sans précédent depuis 2006. Il ajoute que l’inquiétude du bloc européen découle du manque de responsabilité concernant la mort de Palestiniens aux mains des forces israéliennes.

«Nous sommes préoccupés par l’absence de toute indication ou preuve d’une enquête sérieuse et de la responsabilité de ceux qui font un usage excessif de la force, ce qui contribue à accroître les tensions et un sentiment d’insécurité parmi les citoyens palestiniens. Cela affecte négativement la stabilité de la situation sécuritaire dans les Territoires palestiniens», précise M. Othman.

Un dirigeant du Fatah qui a été témoin des première et deuxième intifadas dit à Arab News que la décision de l’armée israélienne de «tuer les Palestiniens plutôt que de les arrêter» est à l’origine de l’augmentation du taux de mortalité.

«La plupart des personnes tuées auraient pu être arrêtées», soutient-il sous couvert d’anonymat.

«Ce qui m’inquiète, c’est que le meurtre des Palestiniens soit perpétré pour des raisons insignifiantes et sans justification dans la plupart des cas, au point où vous avez l’impression que les soldats israéliens ont un objectif bien précis: celui de tuer des Palestiniens», explique-t-il.

Le général de division à la retraite, Adnan al-Damiri, ancien porte-parole des forces de sécurité palestiniennes, souligne que la croyance idéologique israélienne selon laquelle tuer des non-juifs n’est pas considéré comme un meurtre, a contribué à l’augmentation du nombre de morts.

Il accuse les médias israéliens de semer la panique et la peur parmi les Israéliens, en leur répétant que les Palestiniens veulent les tuer.

«C’est pour cette raison qu’ils s’empressent d’appuyer sur la gâchette, profitant de l’absence de procès et de responsabilité dont jouissent les soldats et les colons qui tuent des Palestiniens», dit-il.

M. Al-Damiri affirme que les trois millions de personnes vivant en Cisjordanie craignent que l’une d’entre elles puisse être la prochaine victime, que ce soit aux mains de l’armée, de la police ou des colons israéliens.

Le militant des droits de l’homme Amer Hamdan de Naplouse indique à Arab News que le fait de traverser la route Naplouse-Ramallah est semé d'embûches pour les Palestiniens en raison d’un déploiement massif de colons et de soldats israéliens.

«Lorsque je me rends de Naplouse à Ramallah, je conduis mon véhicule avec prudence, concentration et attention afin que les colons ou les soldats ne se méprennent pas sur mes intentions et ne me tirent pas dessus à un carrefour ou un sentier pédestre», rapporte-t-il.

M. Hamdan a critiqué les réactions de l’Autorité palestinienne aux meurtres des Palestiniens. Elle s’est contentée d’exprimer sa douleur et de dénoncer les actes.

«La tâche des dirigeants palestiniens n’est pas de remplir les fonctions d’un journaliste ou d’un militant social – à savoir d’analyser et de condamner. Ils devraient plutôt prendre des mesures pour protéger les citoyens et, s’ils ne sont pas en mesure de le faire, ils ne devraient pas empêcher les citoyens de se protéger par les moyens qu’ils jugent appropriés», note-t-il.

L’Autorité palestinienne et ses 35 000 hommes déployés en Cisjordanie sont de plus en plus critiqués pour leur incapacité apparente à protéger les Palestiniens.

L’analyste politique israélien Yoni Ben Menachem déclare à Arab News qu’il n’y a eu aucun changement dans les ordres donnés aux soldats israéliens quant à l’ouverture de feu sur les Palestiniens. Par ailleurs, il s’attend à ce que le nouveau gouvernement israélien, qui sera dirigé par Benjamin Netanyahou, poursuive une politique de sécurité plus stricte envers les Palestiniens que la direction actuelle sous Yaïr Lapid.

Il insiste que la doctrine militaire adoptée par les forces armées israéliennes est basée sur le fait que «quiconque a l’intention ou tente de tuer des juifs doit comprendre qu’il sera tué».

Eyal Alima, un expert militaire israélien, révèle à Arab News que le nombre élevé de morts parmi les Palestiniens est dû à deux raisons: d’une part, l’intensification des activités militaires israéliennes en Cisjordanie pour arrêter des personnes recherchées, en plus des affrontements armés et des incidents de jets de pierres qui les accompagnent et, de l’autre, la détermination de l’armée à empêcher les Palestiniens de franchir le mur de séparation entre la Cisjordanie et Israël et à tuer les intrus.

M. Alima déclare que 60% des forces armées israéliennes opèrent actuellement en Cisjordanie, où vingt-six bataillons de combat et vingt-six bataillons de réserve sont déployés.

«Les effectifs importants des forces armées israéliennes déployées en Cisjordanie entraîne de grandes frictions avec les citoyens palestiniens. Il en découle un plus grand nombre de blessés et de morts», ajoute M. Alima.

Les responsables militaires et sécuritaires israéliens s’attendent à une nouvelle détérioration de la situation sécuritaire en Cisjordanie dans les semaines à venir et à une augmentation du nombre d’attaques contre les forces armées et les colons israéliens, ce qui signifie une augmentation continue des meurtres de Palestiniens.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


L'aviation israélienne pilonne la banlieue sud de Beyrouth, 22 morts dans l'est du Liban

Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
Un Palestinien marche à côté des débris d'un bâtiment à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, le 21 novembre 2024, alors que la guerre entre Israël et les militants palestiniens du Hamas se poursuit. (AFP)
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  • L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités
  • L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah

BEYROUTH: L'aviation israélienne a pilonné tout au long de la journée de jeudi la banlieue sud de Beyrouth ainsi que l'est du Liban, où 22 personnes ont été tuées selon les autorités, le Hezbollah revendiquant sa frappe la plus profonde en Israël depuis plus d'un an d'hostilités.

L'Agence nationale d'information (ANI, officielle), a recensé 12 frappes sur la banlieue sud, certaines "très violentes", l'armée israélienne disant avoir attaqué des centres de commandement et des infrastructures du Hezbollah.

Les raids ont été précédés par des appels de l'armée israélienne à évacuer certains quartiers.

Les images de l'AFPTV montraient d'épaisses colonnes de fumée sur la banlieue sud de la capitale libanaise, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes quotidiennes qui la visent depuis fin septembre.

Les frappes, qui s'étaient arrêtées mardi, ont repris au lendemain du départ de l'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente d'arracher un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah pro-iranien.

Après Beyrouth, il devait rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Des frappes israéliennes ont également visé jeudi l'est et le sud du Liban, bastions du Hezbollah, selon l'ANI.

Les frappes de "l'ennemi israélien" sur cinq zones de la région de Baalbeck (est) ont coûté le vie à 22 personnes, a indiqué le ministère de la Santé.

L'ANI a précisé qu'une frappe sur le village de Makneh dans cette région avait entraîné la mort d'au moins quatre membres d'une même famille.

La coordinatrice spéciale de l'ONU pour le Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert s'est rendue sur le site de Baalbeck, classé au patrimoine mondial de l'Unesco, qui a annoncé lundi placer sous "protection renforcée provisoire" 34 sites culturels au Liban menacés par les bombardements israéliens, et octroyer une assistance financière d'urgence pour sauver le patrimoine de ce pays.

- Khiam -

Pour sa part, la formation islamiste a annoncé jeudi avoir lancé des missiles sur une base aérienne près de la ville d'Ashdod, dans sa première attaque contre le sud d'Israël.

Dans un communiqué, le Hezbollah a précisé que cette base à l'est d'Ashdod se trouvait "à 150 km de la frontière" israélo-libanaise.

C'est la première fois que le Hezbollah annonce viser un objectif aussi éloigné de la frontière depuis plus d'un an d'affrontements.

La formation pro-iranienne a également revendiqué des tirs contre le nord d'Israël, où les secours ont annoncé qu'un homme était mort après avoir été blessé à la suite de tirs de projectiles en Galilée.

Dans le sud du Liban frontalier d'Israël, le Hezbollah a fait état dans neuf communiqués distincts d'attaques menées par le mouvement contre des soldats israéliens dans et autour du village de Khiam.

Les médias officiels libanais ont affirmé que l'armée israélienne dynamitait des maisons et bâtiments dans cette localité proche de la frontière israélienne.

Les violences entre Israël et le Hezbollah, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.583 morts depuis octobre 2023 au Liban.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.


La CPI émet des mandats d'arrêt contre Netanyahu, Gallant et Deif

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye. (AFP)
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  • La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire
  • Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes"

LA HAYE: La Cour pénale internationale a émis jeudi des mandats d'arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant et le chef de la branche armée du Hamas Mohammed Deif pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La décision de la CPI limite théoriquement les déplacements de Benjamin Netanyahu, puisque n'importe lequel des 124 Etats membres de la cour serait obligé de l'arrêter sur son territoire.

Le gouvernement israélien a aussitôt accusé la CPI d'avoir "perdu toute légitimité" avec ses mandats d'arrêt "absurdes".

"La Chambre a émis des mandats d'arrêt contre deux individus, M. Benjamin Netanyahu et M. Yoav Gallant, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis au moins à partir du 8 octobre 2023 jusqu'au 20 mai 2024 au moins, jour où l'accusation a déposé les demandes de mandats d'arrêt", a déclaré dans un communiqué la CPI, qui siège à La Haye.

Dans un autre communiqué, elle émet un mandat d'arrêt contre Mohammed Deif, également pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.

La cour "a émis à l'unanimité un mandat d'arrêt contre M. Mohammed Diab Ibrahim Al-Masri, communément appelé +Deif+, pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre présumés commis sur le territoire de l'État d'Israël et de l'État de Palestine depuis au moins le 7 octobre 2023".

Classés "secrets" 

Les mandats d'arrêt ont été classés "secrets", afin de protéger les témoins et de garantir la conduite des enquêtes, a déclaré la cour.

Mais la CPI "considère qu'il est dans l'intérêt des victimes et de leurs familles qu'elles soient informées de l'existence des mandats".

Le procureur de la CPI, Karim Khan, a demandé en mai à la cour de délivrer des mandats d'arrêt contre Netanyahu et Gallant (qui a été limogé début novembre par le Premier ministre israélien) pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité présumés à Gaza.

M. Khan a également demandé des mandats d'arrêt contre de hauts dirigeant du Hamas, dont Mohammed Deif, soupçonnés de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité.

Selon Israël, Deif a été tué par une frappe le 13 juillet dans le sud de Gaza, bien que le Hamas nie sa mort.

Le procureur a depuis abandonné la demande de mandats d'arrêt contre le chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et le chef du Hamas dans la bande de Gaza Yahya Sinouar, dont les morts ont été confirmées.

Le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza a annoncé jeudi un nouveau bilan de 44.056 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.

Au moins 71 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 104.268 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre, déclenchée par une attaque sans précédent du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.


Liban: frappes sur la banlieue sud de Beyrouth après un appel israélien à évacuer

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  • La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani
  • Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah

BEYROUTH: De nouvelles frappes ont visé jeudi matin la banlieue sud de Beyrouth, bastion du Hezbollah libanais contre lequel Israël est en guerre, peu après un appel de l'armée israélienne à évacuer, selon un média d'Etat libanais.

L'Agence nationale d'information libanaise (Ani) a rapporté trois frappes sur la banlieue sud, dont une "très violente sur Haret Hreik", un quartier de ce secteur, et précisé qu'un immeuble avait été détruit.

Sur les images de l'AFPTV, on peut voir des panaches de fumée s'élever d'au moins trois sites visés.

Les frappes ont été précédées par un appel du porte-parole arabophone de l'armée israélienne, Avichai Adraee, sur les réseaux sociaux, à évacuer trois secteurs de la banlieue sud.

Après cet appel, des tirs nourris ont été entendus dans la banlieue, visant à avertir les habitants.

La banlieue sud, désertée par une grande partie de ses habitants en raison des frappes systématiques, avait été visée par trois frappes israéliennes à l'aube, qui ont "détruit plusieurs bâtiments" selon l'Ani.

Le porte-parole de l'armée israélienne a affirmé qu'elles avaient visé "des centres de commandement et des structures militaires" du Hezbollah.

Les frappes interviennent alors que l'émissaire américain Amos Hochstein tente de parvenir à un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais.

Après avoir vu les responsables libanais à Beyrouth, il doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle israélienne.

Les violences entre Israël et le mouvement pro-iranien, initiées par ce dernier au début de la guerre dans la bande de Gaza, ont fait plus de 3.550 morts depuis octobre 2023.

La plupart des victimes ont été tuées depuis que l'armée israélienne a déclenché fin septembre dernier une campagne massive de bombardements visant notamment les bastions du Hezbollah, suivie d'une offensive terrestre dans le sud du Liban.