DJEDDAH: Les stars d'Hollywood, de Bollywood et du monde arabe ont foulé le tapis rouge lors de la cérémonie d'ouverture du Festival international du film de la mer Rouge jeudi, marquant le coup d'envoi de dix jours de splendeur et de charme.
L'actrice américaine Sharon Stone, le réalisateur britannique Guy Ritchie, l'icône américaine Oliver Stone, la réalisatrice libanaise Nadine Labaki et la superstar de Bollywood Chah Roukh Khan ont tous participé à l'événement, tout comme l'icône égyptienne Youssra, le compositeur indien A.R. Rahman et la star bollywoodienne Kajol.
Ils ont été rejoints sur le tapis rouge par l'actrice Priyanka Chopra, l'actrice égyptienne monténégrine Tara Emad, l'actrice saoudienne Mila al-Zahrani et la star égyptienne Salma Abou-Deif, ainsi que par le célèbre créateur libanais Zuhair Murad et la chanteuse libanaise Maya Diab.
Chah Roukh Khan était présent pour recevoir un prix honorifique pour ses contributions à l'industrie cinématographique.
Cette année, le festival se déroule à l'hôtel Ritz-Carlton, qui surplombe le pittoresque front de mer de Djeddah. Cinéastes, acteurs, réalisateurs et la cohorte de professionnels qui font tourner les rouages de l'industrie cinématographique se sont réunis pour une nuit étincelante.
Mohamed Diab, scénariste égyptien et réalisateur du film «Moon Knight» («Le Chevalier de la Lune») de l'univers cinématographique Marvel, a discuté avec Arab News sur le tapis rouge, de l'importance du festival.
«C'est une lumière au bout du tunnel pour beaucoup de gens. Je crois que pour les jeunes cinéastes, il est important d'avoir quelque chose en dehors de l'aspect commercial de la réalisation d'un film. Si vous êtes saoudien ou égyptien et que vous faites quelque chose de commercial, vous pouvez réussir, mais s'il y a quelque chose d'international ou un projet de passion auquel vous croyez et pour lequel vous ne pouvez pas obtenir de financement facilement, je pense qu'il y a une opportunité pour vous ici.»
Il a également parlé du film «Le Chevalier de la Lune» de 2022, la première histoire arabe de l'univers cinématographique Marvel.
«J'ai vu comment cela a inspiré la jeunesse arabe, alors je veux refaire cela. J'ouvre beaucoup de portes et j'en suis très heureux», a-t-il signalé.
Le réalisateur et acteur saoudien Ibrahim al-Hajjaj, s’est également confié : «Je suis vraiment heureux d'être ici, super excité d'avoir deux films dans cette édition. Je suis enthousiaste et j'espère que les gens vont les aimer», a-t-il indiqué à propos de ses deux œuvres «Sattar» et «Khallat Plus».
Pour sa part, l'actrice indienne Chabana Azmi a partagé son enthousiasme pour le film d'ouverture du festival, «What Has Love Got To Do With It?»
«C'est un grand honneur et je suis très excitée. Je n'avais jamais osé rêver d’un tel jour. C’est pourquoi c’est tellement excitant, et j’espère que les gens aimeront le film autant que nous étions enthousiastes en le tournant», a-t-elle signalé.
«Nous avons de très grands acteurs et réalisateurs et c'est pourquoi j'espère que le cinéma de demain sera universel, englobant, inclusif, nous ne pouvons plus vivre dans le clivage entre l'Ouest et l'Est. Nous devons devenir un village mondial et l'art est le moyen d'y parvenir», a-t-elle ajouté.
Le thème de cette année est «Le film, c'est tout», qui célèbre le cinéma non seulement comme un moyen de divertissement, mais aussi comme un outil qui rapproche les cultures, permet aux jeunes créatifs de s'exprimer et donne aux gens la possibilité de s'épanouir.
Le festival présentera 131 longs et courts métrages issus de 61 pays, en 41 langues, réalisés par des talents établis et émergents. Sept longs métrages et 24 courts métrages saoudiens seront également projetés.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com