Une ingénieure du son de renom organise un cours de production musicale de trois jours à Riyad

Une ingénieure du son de renommée internationale va organiser un cours de trois jours intitulé «Music Production: From Zero to Hero», à Riyad, à partir du 28 novembre. (Fourni)
Une ingénieure du son de renommée internationale va organiser un cours de trois jours intitulé «Music Production: From Zero to Hero», à Riyad, à partir du 28 novembre. (Fourni)
Une ingénieure du son de renommée internationale va organiser un cours de trois jours intitulé «Music Production: From Zero to Hero», à Riyad, à partir du 28 novembre. (Fourni)
Une ingénieure du son de renommée internationale va organiser un cours de trois jours intitulé «Music Production: From Zero to Hero», à Riyad, à partir du 28 novembre. (Fourni)
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Publié le Jeudi 24 novembre 2022

Une ingénieure du son de renom organise un cours de production musicale de trois jours à Riyad

  • Marcela Rada souhaite voir éclore les talents locaux
  • DJ El Fuego donnera également un cours

RIYAD: Une ingénieure du son de renommée internationale va organiser un cours de trois jours intitulé «Music Production: From Zero to Hero», à Riyad à partir du 28 novembre, dans le but de développer les talents en herbe dans le pays.
Ce cours est proposé dans le cadre de la conférence XP Music Futures. «J’éprouve un énorme sentiment de fierté, c'est très gratifiant pour moi de pouvoir partager ces informations avec les jeunes talents de la région», déclare Marcela Rada, qui est également l'organisatrice de la conférence.
Mme Rada souligne qu'avec les bons outils et une bonne éducation, les étudiants seraient en mesure de réaliser leurs rêves. «Je suis convaincue que cela contribuera énormément à renforcer les capacités des artistes dans les régions où ils n'ont peut-être pas eu la possibilité d'accéder à ce type d'informations et d'outils.»
Elle dirigera le cours de six sessions avec DJ El Fuego. Marcela Rada précise que ce sera la première fois qu'elle proposera un tel cours en Arabie saoudite, qui couvrira les bases de la production musicale et de l'ingénierie audio.
Les étudiants pourront acquérir suffisamment de connaissances pour créer leur propre projet chez eux, où ils pourront développer leurs compétences. «Le cours s'adresse aux débutants et il vise à leur présenter les outils, qu'il s'agisse de matériel ou de logiciels, afin qu'ils puissent continuer à apprendre par eux-mêmes par la suite», explique-t-elle.
Le cours de trois jours est divisé en deux sessions par jour, le premier jour se concentrant sur «l'art» de l'enregistrement avec une introduction aux techniques.
«Nous allons examiner l'environnement d'un home studio et des besoins en termes de matériel et de logiciels. Nous allons aborder les différents types de microphones et les techniques d'enregistrement», ajoute-t-elle.
La deuxième session de la première journée sera consacrée à la production musicale à l'aide d'instruments numériques et à la création de rythmes.
La première session de la deuxième journée permettra aux participants de se familiariser avec les techniques d'écoute, les processeurs audio et la manière d'aborder le mixage de la musique et le traitement du son.
«Cette séance leur fournira les outils nécessaires pour savoir sur quoi se concentrer, sur quoi faire des recherches et comment former leurs oreilles afin qu'ils puissent aborder le mixage de manière créative et professionnelle», déclare-t-elle.
«Elle est conçue pour leur donner les bases du matériel et la façon de traiter le signal analogique».
La deuxième session du deuxième jour sera consacrée à l'étude approfondie des processeurs spécifiques disponibles pour modifier le son.
«L'objectif de ces séances est d'aider les étudiants à trouver leur signature sonore. Les outils existent, nous parlerons de ceux qui ne leur sont pas familiers, de la façon de les rechercher, de ceux qu'ils peuvent utiliser et de ceux qui sont gratuits et disponibles», explique-t-elle.
La première session de la troisième journée sera consacrée à l'audio immersif. «Je fais des recherches sur l'audio immersif, ou spécial, depuis près de trois ans, et je pense que nous avons tous vu la percée de l'audio spatial dans la production musicale.»
Cette session expliquera également comment un auteur-compositeur, un producteur ou un créateur de contenu peut faire passer sa musique au niveau supérieur.
«La dernière session du dernier jour portera sur la collaboration. Je veux leur laisser la possibilité de travailler les uns avec les autres, d'explorer comment différents talents peuvent collaborer afin de créer quelque chose de bien», poursuit-elle.
«Ils pourront collaborer et produire un rythme, qui sera commenté par leurs camarades de classe et moi-même puis nous pourrons présenter quelque chose à la fin du cours.»
Lors de sa visite l'année dernière au festival de musique XP en tant que conférencière, elle indique avoir été approchée par plusieurs personnes désireuses d'en savoir plus sur la production musicale. «C'est ce qui a inspiré le cours, j'ai constaté le besoin et la soif d'apprendre dans la région.»
«Je décrirais l'industrie musicale saoudienne comme abritant des individus très talentueux qui utilisent leur culture et ce qu'ils connaissent de leurs influences musicales dans la région, ainsi que ce à quoi ils ont été exposés avec les talents internationaux. Je crois qu'il y a une combinaison de ce talent très local influencé par les coutumes et les traditions locales», conclut-elle.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com


Aux confins de Gaza, Macron appelle à une reprise rapide de l'aide humanitaire

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien. (AFP)
Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien. (AFP)
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  • "La situation aujourd'hui est intenable et elle n'a jamais été aussi grave", a déclaré le président français, appelant "à une reprise le plus rapidement possible de l'aide humanitaire"
  • La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre

AL-ARISH: Emmanuel Macron a affirmé mardi que la reprise de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza était "la priorité des priorités", lors d'une visite à al-Arich, avant-poste égyptien du soutien humanitaire à Gaza où la situation est "intenable, selon le président français.

Cette rare visite d'un dirigeant européen aux confins de la bande de Gaza intervient dans un contexte tendu, alors que Israël a repris ses opérations militaires le 18 mars après deux mois de trêve. Israël bloque par ailleurs depuis le 2 mars l'entrée de l'aide humanitaire à Gaza.

"La situation aujourd'hui est intenable et elle n'a jamais été aussi grave", a déclaré le président français, appelant "à une reprise le plus rapidement possible de l'aide humanitaire", "la priorité des priorités", selon lui.

La quasi-totalité des 2,4 millions d'habitants de la bande de Gaza ont été déplacés au moins une fois par les combats et vivent dans un territoire dévasté et assiégé depuis le début de la guerre déclenchée le 7 octobre 2023 par l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien Hamas en Israël.

Accueilli à al-Arich par son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, M. Macron a également condamné "avec force" les attaques visant les humanitaires et secouristes dans la bande de Gaza, deux semaines après la mort de secouristes tués par des tirs israéliens dans le territoire palestinien.

"Nous condamnons évidemment avec force ces attaques, et il faut qu'ensuite la vérité soit établie comme il se doit,  parce que le monde a des règles, et c'est une bonne chose", a-t-il déclaré.

Le 23 mars, 15 personnes ont été tuées par des tirs israéliens sur des ambulances à Rafah, point de passage entre l'Egypte et Gaza à 50 km d'al-Arich, selon l'ONU et le Croissant-rouge palestinien. Le drame suscite un tollé international et le chef de l'armée israélienne a ordonné lundi une "enquête plus approfondie".

"Pas un projet immobilier" 

"La protection des civils et du personnel humanitaire ainsi qu'un plein accès de l'aide humanitaire constituent des obligations en vertu du droit international et du droit international humanitaire et doivent être respectées", avaient déjà plaidé lundi au Caire les présidents Macron et al-Sissi ainsi que le roi Abdallah II de Jordanie, dans une déclaration conjointe.

Ils ont aussi "appelé à un retour immédiat au cessez-le-feu pour que les Palestiniens soient protégés et reçoivent de l'aide humanitaire en quantité et dans les plus brefs délais".

Un message réitéré de vive voix à Donald Trump dans un appel téléphonique à quatre, juste avant que le président américain ne reçoive le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, à la Maison Blanche.

Interrogé mardi lors d'un point de presse à al-Arich sur les déclarations de Donald Trump, qui avait évoqué une prise de contrôle de la bande de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la "Riviera du Moyen-Orient", M. Macron a répondu que le territoire palestinien n'était "pas un projet immobilier".

"La réalité, c'est que vous avez 2 millions de personnes qui sont enfermées (...)  Après des mois et des mois de bombardements d'une guerre terrible, des dizaines de milliers de personnes ont perdu la vie. Vous avez des dizaines de milliers d'enfants qui sont mutilés sans famille. C'est ça dont on parle quand on parle de Gaza. C'est pas d'un projet immobilier", a souligné M. Macron.

Depuis octobre 2023, plus de 330 travailleurs humanitaires, la plupart d'entre eux appartenant à l'Unrwa, l'agence des Nations unies d'aide aux réfugiés palestiniens, ont été tués dans la bande de Gaza, selon les données de l'ONU datant de novembre.


L'angoisse de familles d'otages à Gaza après la reprise des frappes israéliennes

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza. (AFP)
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza. (AFP)
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  • "On ne sait pas grand-chose mais une chose qui est sûre, c'est que la pression militaire sur Gaza met en danger les otages", dit-elle dans un entretien à l'AFP
  • Son fils, aîné d'une fratrie de trois enfants, a été capturé le 7 octobre 2023 dans une base en lisière de Gaza, alors qu'il "était en pyjama et sans arme"

JERUSALEM: "Nos enfants sont en danger", affirme Herout Nimrodi, dont le fils Tamir, soldat israélien enlevé à l'âge de 18 ans est toujours captif dans la bande de Gaza, exprimant comme d'autres proches d'otages l'angoisse quotidienne des familles depuis qu'Israël y a repris ses bombardements.

"On ne sait pas grand-chose mais une chose qui est sûre, c'est que la pression militaire sur Gaza met en danger les otages", dit-elle dans un entretien à l'AFP.

Son fils, aîné d'une fratrie de trois enfants, a été capturé le 7 octobre 2023 dans une base en lisière de Gaza, alors qu'il "était en pyjama et sans arme".

Le jeune homme, qu'elle qualifie de "joyeux, curieux, altruiste, créatif", était soldat dans l'unité du Cogat, organisme du ministère de la Défense supervisant les activités civiles dans les Territoires palestiniens.

Il a eu le temps d'envoyer un message à sa mère évoquant les tirs de roquettes, mais 20 minutes après cet appel, il a été enlevé avec deux autres soldats, tués deux mois plus tard dans Gaza, dans des conditions non encore totalement élucidées.

"Négociations" 

Mme Nimrodi n'a reçu aucun signe de vie de son fils depuis la vidéo de son enlèvement diffusée par le Hamas le 7 octobre 2023, le jour où le mouvement islamiste a déclenché la guerre.

La trêve ayant tenu du 19 janvier au 17 mars a permis le retour de 33 otages israéliens, dont huit dans des cercueils, en échange de la libération de quelque 1.800 prisonniers palestiniens détenus par Israël.

Mais le 18 mars, après plusieurs semaines de désaccord avec le Hamas sur la façon de prolonger le cessez-le-feu, Israël a repris des opérations militaires à grande échelle dans la bande de Gaza, en commençant par des bombardements intenses.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son gouvernement soutiennent, contre l'avis de la plupart des familles et proches d'otages, qu'une pression militaire accrue est le seul moyen de forcer le Hamas à rendre les otages, morts ou vivants, encore captifs dans Gaza.

Sur les 251 otages enlevés lors de l'attaque du Hamas le 7 octobre 2023, 58 sont toujours retenus à Gaza, dont 34 morts selon l'armée israélienne.

"Pendant un an et demi, ça n'a pas marché, ce qui a fonctionné, ce sont les négociations et la pression [du président américain Donald Trump]", affirme Mme Nimrodi, déplorant, comme le président israélien Isaac Herzog le 25 mars que "la question des otages [ne soit] plus la priorité en Israël".

Tamir Nimrodi, qui a eu 20 ans en captivité, est l'un des 24 otages présumés vivants encore à Gaza mais l'un des rares dont aucune preuve de vie n'a été fournie depuis son enlèvement.

Mme Nimrodi participe régulièrement aux rassemblements des familles d'otages à Tel-Aviv, mais toutes ne sont pas d'accord entre elles et certains proches des captifs soutiennent le choix des armes plutôt que la négociation.

"Le Hamas ne libérera jamais les otages de bon coeur et sans pression militaire, on ne les reverra jamais", affirme Tzvika Mor, dont le fils Eitan a été enlevé du festival de musique Nova.

Fondateur du Forum Tikva ("Espoir" en hébreu), qui regroupe plusieurs proches d'otages, M. Mor estime que "chaque fois que le Hamas dit: pouce, le gouvernement négocie au lieu de lui mettre plus de pression pour libérer tous les otages en une seule fois".

"Tellement dur" 

Mais pour Dani Miran, pilier des rassemblements pour les otages dont le fils Omri, 48 ans, a été enlevé de son domicile au kibboutz Nahal Oz, "la crainte que nos otages soient touchés par des frappes israéliennes est quotidienne".

M. Miran, qui va avoir 80 ans, raconte que "les otages qui sont revenus ont témoigné que quand l'armée israélienne attaque à Gaza, les otages en subissent les conséquences".

Il se dit renforcé par le soutien "du peuple" et assure rester "fort" pour son fils, qui a deux filles.

"On vient de fêter les deux ans d'Alma, sa plus jeune fille, son second anniversaire sans son père, c'est tellement dur", dit-il.

"Je veux prendre Omri dans mes bras et lui dire comment tout le peuple se bat pour que tous les otages reviennent en une seule fois", a-t-il dit au micro lors du rassemblement hebdomadaire samedi soir à Tel-Aviv.

Quelques jours avant la Pâque juive, fête qui célèbre la liberté retrouvée des Hébreux après l'esclavage en Egypte, selon la Bible, Mme Nimrodi, dont le prénom Herout signifie "Liberté", attend son fils.

"Il aime tellement cette fête", ajoute-t-elle.

 


L'Arabie saoudite achève les préparatifs de son pavillon pour l'Exposition universelle de 2025

Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs. (SPA)
Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs. (SPA)
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  • Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs.
  • Il mettra en lumière le paysage culturel et innovant de l'Arabie saoudite

DUBAI : L'Arabie saoudite a achevé la construction et les préparatifs de son pavillon pour l'Expo 2025, qui ouvrira ses portes à Osaka le 13 avril.

Avec plus de 700 événements et activités, le pavillon vise à offrir une expérience immersive aux visiteurs.

Il mettra en lumière le paysage culturel et innovant de l'Arabie saoudite, tout en dévoilant de nouvelles initiatives conçues pour encourager le public japonais à explorer le royaume et à s'y connecter.

Au cours des deux derniers mois, le pavillon saoudien a lancé une tournée dans sept villes japonaises, offrant aux communautés locales et aux touristes la possibilité de profiter de l'hospitalité saoudienne et d'explorer la culture du Royaume.

Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com

Cet article a été publié à l'origine sur Arab News Japan