Mondial: l'Espagne se promène et impressionne face au Costa Rica

Le milieu de terrain espagnol #09 Gavi célèbre le cinquième but de son équipe lors du match de football du groupe E de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Espagne et le Costa Rica au stade Al-Thumama de Doha, le 23 novembre 2022. (Photo, AFP)
Le milieu de terrain espagnol #09 Gavi célèbre le cinquième but de son équipe lors du match de football du groupe E de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Espagne et le Costa Rica au stade Al-Thumama de Doha, le 23 novembre 2022. (Photo, AFP)
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Publié le Mercredi 23 novembre 2022

Mondial: l'Espagne se promène et impressionne face au Costa Rica

Le milieu de terrain espagnol #09 Gavi célèbre le cinquième but de son équipe lors du match de football du groupe E de la Coupe du monde Qatar 2022 entre l'Espagne et le Costa Rica au stade Al-Thumama de Doha, le 23 novembre 2022. (Photo, AFP)
  • La Roja prend ainsi la tête du groupe E à la différence de buts, à égalité de points avec le Japon, vainqueur surprise de l'Allemagne (2-1) plus tôt dans l'après-midi
  • L'Allemagne et l'Espagne seront opposées dimanche au stade Al-Bayt d'Al-Khor

DOHA: Pour son entrée en lice dans le Mondial, l'Espagne a livré une démonstration de force collective et offensive aux dépens du Costa Rica, humilié 7-0 mercredi à Doha.

La Roja prend ainsi la tête du groupe E à la différence de buts, à égalité de points avec le Japon, vainqueur surprise de l'Allemagne (2-1) plus tôt dans l'après-midi.

L'Allemagne et l'Espagne seront opposées dimanche au stade Al-Bayt d'Al-Khor, lors de la prochaine journée.

Au stade Al-Thumama de Doha, les Espagnols ont d'entrée pris leurs quartiers dans la moitié de terrain adverse, sans jamais laisser la moindre initiative à des Costaricains totalement dépassés.

L'attaquant de Leipzig Dani Olmo a fait passer le premier frisson dans le stade dès la 5e minute avec une reprise de volée au second poteau qui est passée de peu à côté du but de Keylor Navas, le gardien du Paris SG qui dispute son troisième Mondial d'affilée.

Quatre minutes plus tard, Marco Asensio, l'attaquant du Real Madrid préféré à Alvaro Morata au coup d'envoi, a manqué à son tour l'ouverture du score, son tir à ras de terre à l'entrée de la surface de réparation passant là encore de peu à côté.

Les hommes de Luis Enrique sont finalement passés très logiquement devant à la 11e minute par Dani Olmo qui, après un relais avec Gavi, s'est défait d'Oscar Duarte d'un contrôle en rotation avant de tromper Navas de près.

Totalement maîtres du jeu, les Espagnols ont doublé la marque dix minutes plus tard par Marco Asensio, qui a repris victorieusement un centre tendu de Jordi Alba côté gauche (21e).

Doublé de Ferran Torres 

L'affaire a tourné à la démonstration à la demi-heure de jeu lorsque Duarte a fait faute dans la surface sur Jordi Alba. L'arbitre émirati Mohammed Abdulla a sifflé un penalty que Ferran Torres a transformé avec beaucoup de sang froid (3-1).

Dès lors, le reste de la partie s'annonçait très long pour la formation d'Amérique centrale, difficilement qualifiée pour le Mondial en barrage contre la Nouvelle-Zélande (1-0).

En seconde période, la démonstration a tourné à l'humiliation pour les joueurs de Luis Fernando Suarez, avec... quatre nouveaux buts de la Roja.

Ferran Torres y est tout d'abord allé de son doublé pour ajouter un quatrième but en profitant d'une mésentente entre Bryan Oviedo et Navas (54e).

Puis Gavi, le milieu de terrain du Barça, a marqué d'une reprise de volée à la réception d'un centre d'Alvaro Morata (75), entré en jeu à la place de Ferran Torres.

Comme à l'entraînement, et alors que les dernières minutes semblaient une éternité pour Navas et les siens, Carlos Soler (90e) et Alvaro Morata (90+2) ont donné au score une ampleur rare en Coupe du monde, sans précédent dans cette 22e édition.

Demi-finaliste du dernier Euro, la Roja a impressionné pour ses débuts, face à un Costa Rica apparu il est vrai bien faible.

Un premier pari en tout cas réussi pour le sélectionneur Luis Enrique.


Le président chinois appelle à un cessez-le-feu à Gaza

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat. (AFP)
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  • Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle
  • Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens

BRASILIA: Le président chinois Xi Jinping a appelé mercredi à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza et à "mettre fin rapidement à la guerre", a rapporté l'agence officielle Chine nouvelle.

Il s'est dit "préoccupé par l'extension continue du conflit à Gaza" et a demandé la mise en œuvre de la solution à deux Etats et "des efforts inlassables en vue d'un règlement global, juste et durable de la question palestinienne".

Xi s'exprimait à Brasilia, où il a été reçu mercredi par le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva pour une visite d'Etat.

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

 


L'envoyé américain Hochstein va rencontrer Netanyahu jeudi

L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
L'envoyé américain Amos Hochstein cherche à négocier un cessez-le-feu dans la guerre entre Israël et le Hezbollah. (AP)
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  • L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu

JERUSALEM: L'émissaire américain Amos Hochstein, qui tente de faire aboutir un cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah libanais, doit rencontrer jeudi le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, a-t-on appris de source officielle.

Omer Dostri, porte-parole de M. Netanyahu, a confirmé que les deux hommes devaient se voir dans la journée. La rencontre doit avoir lieu à 12H30 (10H30 GMT), selon un communiqué du Likoud, le parti du Premier ministre. Selon des médias israéliens, M. Hochstein a atterri en Israël mercredi soir en provenance du Liban et s'est entretenu dans la soirée avec Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et homme de confiance de M. Netanyahu.


Cessez-le-feu à Gaza: nouveau veto américain au Conseil de sécurité de l'ONU

Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens. (AFP)
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  • "Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya
  • "Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum"

NATIONS-UNIES: Les Etats-Unis ont empêché mercredi le Conseil de sécurité de l'ONU d'appeler à un cessez-le-feu "immédiat, inconditionnel et permanent" à Gaza, un nouveau veto en soutien à leur allié israélien dénoncé avec force par les Palestiniens.

"Il n'y a aucune justification possible à un veto contre une résolution tentant de stopper les atrocités", a lancé l'ambassadeur palestinien adjoint à l'ONU Majed Bamya.

"Nous sommes humains et nous devrions être traités comme tels", a-t-il ajouté en tapant du poing sur la table du Conseil, jugeant que le texte bloqué n'était déjà que "le strict minimum".

Les Palestiniens plaidaient en effet pour une résolution dans le cadre du chapitre VII de la Charte des Nations unies qui permet au Conseil de prendre des mesures pour faire appliquer ses décisions, par exemple avec des sanctions, ce qui n'était pas le cas.

Le texte préparé par les dix membres élus du Conseil, vu par l'AFP, exigeait "un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent qui doit être respecté par toutes les parties" et "la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".

"Nous avons été très clairs pendant toutes les négociations que nous ne pouvions pas soutenir un cessez-le-feu inconditionnel qui ne permette pas la libération des otages", a justifié après le vote l'ambassadeur américain adjoint Robert Wood, estimant que le Conseil aurait envoyé au Hamas "le message dangereux qu'il n'y a pas besoin de revenir à la table des négociations".

La résolution "n'était pas un chemin vers la paix mais une feuille de route vers plus de terrorisme, de souffrance, de massacres", a commenté l'ambassadeur israélien Danny Danon, remerciant les Etats-Unis.

La plupart des 14 autres membres du Conseil, qui ont tous voté pour, ont déploré le veto américain.

"C'est une génération entière d'enfants que nous abandonnons à Gaza", a lancé l'ambassadrice slovène adjointe Ondina Blokar Drobic, estimant qu'un message uni et "sans équivoque" du Conseil aurait été "un premier pas pour permettre à ces enfants d'avoir un avenir".

En protégeant les autorités israéliennes, "les Etats-Unis de facto cautionnent leurs crimes contre l'humanité", a dénoncé de son côté Louis Charbonneau, de Human Rights Watch.

"Directement responsables"

Le Hamas a lui accusé les Américains d'être "directement responsables" de la "guerre génocidaire" d'Israël à Gaza.

Le 7 octobre 2023, des commandos infiltrés dans le sud d'Israël à partir de la bande de Gaza voisine ont mené une attaque qui a entraîné la mort de 1.206 personnes, majoritairement des civils, selon un décompte de l'AFP fondé sur les données officielles, incluant les otages tués ou morts en captivité.

Ce jour-là, 251 personnes ont été enlevées. Au total, 97 restent otages à Gaza, dont 34 déclarées mortes par l'armée.

En représailles, Israël a lancé une campagne de bombardements massifs suivie d'une offensive terrestre à Gaza, qui ont fait au moins 43.985 morts, en majorité des civils, selon des données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.

La quasi-totalité des quelque 2,4 millions d'habitants ont été déplacés dans ce territoire en proie à un désastre humanitaire.

Depuis le début de la guerre, le Conseil de sécurité de l'ONU peine à parler d'une seule voix, bloqué plusieurs fois par des veto américains, mais aussi russes et chinois.

Les quelques résolutions adoptées n'appelaient pas à un cessez-le-feu inconditionnel et permanent. En mars, avec l'abstention américaine, le Conseil avait ainsi demandé un cessez-le-feu ponctuel pendant le ramadan --sans effet sur le terrain--, et avait adopté en juin une résolution américaine soutenant un plan américain de cessez-le-feu en plusieurs phases accompagnées de libérations d'otages, qui n'a jamais abouti.

Certains diplomates espéraient qu'après la victoire de Donald Trump, les Etats-Unis de Joe Biden seraient plus flexibles dans les négociations, imaginant une répétition de décembre 2016.

A quelques semaines de la fin du mandat de Barack Obama, le Conseil avait alors adopté, pour la première fois depuis 1979, une résolution demandant à Israël de cesser la colonisation dans les Territoires palestiniens occupés. Un vote permis par la décision des Américains de ne pas utiliser leur droit de veto, alors qu'ils avaient toujours soutenu Israël jusqu'alors sur ce dossier.