TABUK (Arabie saoudite): La ville séculaire de Tayma, située dans la province de Tabuk, au nord-ouest de l’Arabie saoudite, était l’un des centres commerciaux les plus importants du monde antique. Elle servait de point de rencontre entre les civilisations de l’Orient et de la Méditerranée.
La Commission royale pour AlUla a ravivé et restauré des sites patrimoniaux comme Tayma, le marché d’Al-Najim, le puits Hadaj, qui date de plus de deux mille cinq cents ans, et le palais Al-Rumman, une forteresse construite en 1919 et qui porte le nom du prince cheikh Abdel Karim al-Rumman, souverain de Tayma à l’époque.
On trouve pour la première fois le nom de «Tayma» dans d’anciennes inscriptions assyriennes. Elle y est décrite comme une ville riche en puits d’eau.
Tayma, l’une des trois oasis de la région, sera ouverte au public après sa restauration.
«Ces trois oasis – AlUla, Khaybar et Tayma – ont servi d’étapes importantes le long de l’ancienne route de l’encens», explique Ahmed Aliman, le premier guide touristique officiel d’AlUla à avoir reçu sa licence de la Commission saoudienne pour le tourisme et le patrimoine.
Ce dernier, qui propose des visites de la région depuis 2008, a de profondes racines dans la région, où sa famille vit depuis au moins six siècles.
Une inscription rupestre vieille de cent trente-six ans, gravée par son arrière-grand-père, a récemment été découverte à proximité.
Le 11 novembre dernier, la Commission royale pour AlUla a lancé le festival inaugural «Anciens royaumes» pour célébrer la renaissance de ces anciennes oasis et relier AlUla aux gouvernorats de Tayma et de Khaybar à travers une série d’activités culturelles et historiques.
Le festival, qui se poursuit jusqu’au 27 novembre, vise à favoriser le tourisme national et international dans la région. Il propose des expériences culturelles qui font revivre des traditions remontant à des milliers d’années.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com