A la faveur de l’incompréhension de plus en plus inquiétante qui entache, ces dernières semaines, les rapports du ministère de l’Education avec la Fédération générale de l’enseignement de base relevant de l’Ugtt, une question des plus importantes et des plus cruciales s’est invitée, avec insistance, au débat général dominant le paysage politique et civil national: quel avenir pour nos enfants quand on sait que plusieurs milliers parmi eux n’ont pas encore assisté au moindre cours depuis la rentrée scolaire 2022-2023 ayant démarré à la mi-septembre dernier ?
Et cette situation que l’ensemble des Tunisiens déplorent revient, faut-il le rappeler, au conflit opposant le ministère aux enseignants intérimaires déterminés, à travers leur syndicat, à appliquer à la lettre l’accord déjà signé et relatif à leur titularisation, par étapes et par groupes, et faisant, également, la sourde oreille, toujours selon leur syndicat général, à toutes les solutions de compromis ou consensuelles que leur propose le ministère.
Ces propositions tiennent en compte les difficultés financières par lesquelles passe le budget du ministère et appellent les enseignants ou les interpellent dans l’objectif d’accepter un sacrifice particulier à même de résoudre leur situation qui a trop duré, comme le reconnaît le ministère lui-même, d’une part, et à préserver, d’autre part, les intérêts de ces milliers de nos enfants qui se sont trouvés, malgré eux, dans la position d’otages qui ne savent pas, eux et leurs parents, quel sort sera réservé à l’année scolaire en cours.
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