Trump officialisera mardi sa candidature à la présidentielle de 2024, selon un conseiller

«Tout le monde sait que je vais me présenter, donc allons-y» (Photo, AFP).
«Tout le monde sait que je vais me présenter, donc allons-y» (Photo, AFP).
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Publié le Samedi 12 novembre 2022

Trump officialisera mardi sa candidature à la présidentielle de 2024, selon un conseiller

  • Le républicain de 76 ans juge que la question de sa candidature «ne se pose même pas»
  • Sa candidature sera sa troisième à la Maison Blanche

WASHINGTON: L'ancien président américain Donald Trump, que toutes les rumeurs disaient prêt à se lancer une nouvelle fois dans la course à la Maison Blanche, déclarera mardi qu'il est "candidat à l'élection" de 2024, a confirmé vendredi un de ses proches conseillers.

Le magnat de l'immobilier avait jusque-là laissé entendre qu'il pourrait se présenter, promettant qu'il ferait depuis sa résidence de Floride, Mar-A-Lago, une "grande annonce" - dont la teneur ne suscitait plus vraiment de suspense ces derniers jours.

"Le président Trump annoncera mardi qu'il est candidat à l'élection présidentielle. Et ce sera une annonce très professionnelle, très soignée", a déclaré son conseiller Jason Miller sur "War Room", le podcast de Steve Bannon, autre proche de Donald Trump.

Le républicain de 76 ans juge que la question de sa candidature "ne se pose même pas", a expliqué M. Miller, disant lui avoir parlé plus tôt dans la journée.

"Bien sûr que je me présente. Je vais le faire, et je veux m'assurer que les gens savent que je suis gonflé à bloc et que nous devons remettre le pays sur les rails", lui aurait assuré Donald Trump.

"Tout le monde sait que je vais me présenter, donc allons-y", aurait-il ajouté.

La candidature de Donald Trump sera sa troisième à la Maison Blanche. Mais même si son influence sur le parti républicain reste indéniable, il sort fragilisé des élections de mi-mandat de mardi dernier, lors desquelles nombre de ses lieutenants ont déçu.

La "vague" conservatrice tant espérée par ses soutiens n'a pas déferlé et, même si les résultats définitifs ne sont pas encore connus, les démocrates semblent avoir réussi à limiter la casse.

Plusieurs jours après le scrutin, un dépouillement chargé de suspense se poursuivait vendredi, le contrôle du Congrès restant incertain.

Les républicains semblaient bien partis pour conquérir la majorité à la Chambre des représentants, mais il leur manquait encore sept sièges.

Concernant le Sénat, un scrutin dans le Nevada et un autre dans l'Arizona pourraient être déterminants. Si un parti emporte ces deux sièges, il met la main sur la chambre haute.

Mais si l'un va aux républicains et l'autre aux démocrates, les Américains devront s'armer de patience. Tout se jouera alors en Géorgie où, aucun des candidats n'ayant récolté les 50% des voix nécessaires pour emporter le siège de sénateur en jeu mardi, un deuxième tour sera organisé... le 6 décembre.

À l'inverse de Donald Trump, le gouverneur de Floride Ron DeSantis, réélu triomphalement, est auréolé de l'image de grand gagnant de cette saison électorale. La victoire de cette nouvelle star de la droite dure a conforté sa place de potentiel rival de l'ex-président pour l'investiture républicaine.

Cela n'a pas échappé au milliardaire, qui a enchaîné cette semaine piques et moqueries contre celui qu'il surnomme "Ron-la-Morale".

Et, hasard du calendrier ou pas, mardi sera aussi le jour de la sortie des mémoires d'un autre concurrent possible de Donald Trump, son ancien vice-président Mike Pence.

L'élection de 2024 pourrait tenir du remake de celle de 2020: son adversaire d'alors, l'actuel président démocrate Joe Biden, a réaffirmé cette semaine son "intention" de briguer un deuxième mandat. Mais lui a pris soin de repousser toute décision définitive à l'année prochaine.


Ukraine: Pékin dénonce des «accusations sans fondement» sur la présence selon Kiev de combattants chinois

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  • Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire
  • "La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise

PEKIN: Pékin a dénoncé mercredi des "accusations sans fondement" après que l'Ukraine eut affirmé que des soldats chinois combattaient au sein de l'armée russe et que des entreprises chinoises aidaient Moscou à fabriquer du matériel militaire.

"La Chine s'oppose avec force à des accusations sans fondement et à de la manipulation politique", a tonné le porte-parole de la diplomatie chinoise Guo Jiakun, lors d'un point de presse, au lendemain de la convocation de son ambassadeur au ministère ukrainien des Affaires étrangères.

 


Le cercueil du pape est arrivé dans la basilique Saint-Pierre

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet. (AFP)
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  • Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe
  • Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel

CITE DU VATICAN: Le cercueil du pape François est arrivé mercredi matin dans la basilique Saint-Pierre, où il sera exposé au public jusqu'à vendredi soir, accompagné par les applaudissements des fidèles présents sur la place.

Le cercueil a été positionné devant l'autel central de la basilique, escorté par des dizaines de cardinaux et de gardes suisses.

Au rythme des cloches de Saint-Pierre sonnant le glas, le cercueil ouvert, escorté de dizaines de cardinaux et de gardes suisses en uniformes chamarrés, a quitté la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où le pape a vécu depuis son élection en 2013 jusqu'à sa mort.

Marchant au pas, la lente procession s'est étirée sur les ruelles pavées du Vatican en direction de l'imposante basilique, où le cercueil ouvert en bois clair, capitonné de rouge, est positionné devant le maître-autel, surplombé de l'impressionnant baldaquin en bronze, chef d'oeuvre du Bernin.

Les chants du choeur de la Chapelle Sixtine résonnaient tout au long du cortège. Le cercueil était porté par des membres du cérémonial du Vatican en costume sombre et encadré par huit gardes suisses armés de hallebardes.

Le pape reposant dans son cercueil porte une mitre blanche et une chasuble rouge, et ses mains enserrent un chapelet.

La cérémonie devrait s'achever vers 10H15 (08H15 GMT).

Ensuite, pendant trois jours, le public pourra défiler devant sa dépouille, mercredi (de 11H00 à 24H00), jeudi (de 07H00 à 24H00) et vendredi (de 07H00 à 19H00).

Dès 08H00 (06H00 GMT) mercredi, des centaines de fidèles étaient massés sur la place pour être parmi les premiers à entrer dans le majestueux édifice, qui ne sera pourtant accessible qu'à partir de 11H00 (09H00 GMT).

Des dizaines de milliers de fidèles sont attendus pour ce dernier hommage. Après le décès de son prédécesseur Benoît XVI le 31 décembre 2022, 200.000 personnes s'étaient recueillies devant sa dépouille avant son enterrement en présence de 50.000 fidèles.

Pour faire face à cet afflux, les autorités ont déployé diverses mesures: barrières métalliques pour canaliser le flot des visiteurs, distribution de bouteilles d'eau, augmentation de la fréquence des bus desservant le Vatican, et renforcement des contrôles de sécurité aux accès de la place Saint-Pierre, par laquelle on accède à la basilique.


Inde: deux insurgés tués par l'armée dans le Cachemire

Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts. (AFP)
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  • Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays
  • L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions

SRINAGAR: Deux insurgés présumés ont été tués lors d'une fusillade dans la partie du Cachemire administrée par l'Inde, a déclaré mercredi l'armée indienne, au lendemain d'une attaque contre des civils qui a fait au moins 26 morts.

Une unité de l'armée indienne, le Chinar Corps, a fait état mercredi d'un "échange de tirs intense" avec des hommes armés, affirmant les soupçonner d'avoir "tenté une infiltration" dans le district de Baramulla, situé à une centaine de kilomètres au nord-est de Pahalgam où a eu lieu la fusillade.

L'armée a indiqué avoir "éliminé deux terroristes" et saisi de grandes quantités d'armes et de munitions.

Depuis leur partition meurtrière en 1947 à leur indépendance, l'Inde et le Pakistan se disputent la souveraineté de tout le Cachemire, à majorité musulmane, divisé entre les deux pays.

Dans la partie indienne, une rébellion séparatiste a fait plusieurs dizaines de milliers de victimes depuis 1989. New Delhi y a déployé un contingent de quelque 500.000 soldats.

Les forces de l'ordre indiennes ont lancé une vaste traque après la fusillade mardi contre un groupe de touristes à Pahalgam, une destination prisée située à environ 90 kilomètres de l'importante ville de Srinagar.

Il s'agit de la plus meurtrière contre des civils en un quart de siècle.

Les combats ont diminué depuis que le gouvernement nationaliste hindou de Narendra Modi a révoqué l'autonomie limitée de ce territoire en 2019.