RIYAD: Des accords internationaux sont nécessaires pour mettre des entraves au risque croissant de cyberattaques, selon le ministre saoudien de l'Énergie, le prince Abdelaziz ben Salmane, qui a mis en garde contre le fait que le secteur de l'énergie était de plus en plus vulnérable à de tels dangers.
S'exprimant le premier jour du Forum mondial sur la cybersécurité à Riyad, le prince Abdelaziz a déclaré que les gouvernements et les entreprises étaient confrontés à un «danger collectif», tout en insistant sur le fait que le Royaume était prêt à une telle attaque.
Le ministre a appelé à une collaboration mondiale pour aider à vaincre les pirates informatiques et a affirmé avoir «besoin d'accords internationaux pour réduire les cyberattaques, tout comme le fait le monde contre le terrorisme.»
Il a poursuivi en disant que les mobiles de ces attaques pouvaient être «n'importe quoi – qu'ils soient politiques, idéologiques, etc.»
«Nous ne pouvons pas nous permettre d'être attaqués sans être prêts», a-t-il ajouté.
Ces commentaires ont été émis alors que Fahad al-Jutaily, PDG de la société de cybersécurité sirar by stc, a averti qu'une attaque était lancée quelque part sur la planète toutes les onze secondes.
Parlant de la préparation de l'Arabie saoudite à toute cyberattaque, le prince ben Salmane a déclaré: «Je ne peux pas proclamer la victoire avant la victoire.»
Il a cependant insisté sur l'importance de ne pas être dans une course les uns contre les autres, en compétition pour savoir quel pays aura les bonnes capacités pour se défendre.
«Ce forum explique que la cyberattaque est un danger collectif qui doit être traité collectivement», a-t-il expliqué.
L'évolution de la cybersécurité est l'un des piliers essentiels du forum, qui réunit des dirigeants internationaux de différents secteurs sous le thème «Repenser l’ordre cybernétique mondial».
L'événement accueillera plus de 4 500 participants de plus de 110 pays, et recevra plus de 120 conférenciers pour discuter des problèmes cybernétiques quotidiens.
Ce texte est la traduction d’un article paru sur Arabnews.com